Test Suunto Vertical : carto, GPS double fréquence et recharge solaire

Suunto Vertical test

Suunto sort aujourd’hui une montre GPS très attendue. Ce ne sera ni une Suunto 10, ni une Suunto 11 mais la Suunto Vertical. C’est ça, après avoir recyclé le suffixe ‘Peak’ de l’Ambit3 Peak sur la Suunto 9 Peak, Suunto reprend le suffixe ‘Vertical’ de l’Ambit3 Vertical. Sauf que cette fois, ce n’est pas un suffixe, le ‘9’ disparait et ‘Vertical’ devient le nom complet de la montre.

Techniquement, ce n’est pas la première Suunto à embarquer une cartographie, il y a déjà eu la Suunto 7. Mais à l’époque, le choix de Wear OS ne permettait pas à cette montre GPS de répondre complètement aux besoins des adeptes de la marque finlandaise question autonomie.

Trois ans plus tard, voilà donc la Suunto Vertical, avec une grosse autonomie, accompagnée du slogan ‘adventure starts here’ de la marque (l’aventure commence ici) et la mission de reconquérir les fans de l’Ambit3 Peak des années 2010.

Suunto a travaillé sur une combinaison de précision GPS et d’autonomie dans l’optique d’un usage outdoor avec cartographie. Si la cartographie était particulièrement attendue sur la Suunto Vertical, la recharge solaire est plutôt une (bonne) surprise et le GPS double fréquence dans l’air du temps. C’est le plus gros lancement de Suunto depuis des années, qui compte sur ces atouts pour regagner des arguments sur le segment outdoor face à la concurrence de Garmin et Coros.

Test Suunto Vertical : le verdict

La Suunto Vertical offre une excellente combinaison d’autonomie, de précision GPS et cartographie qui a de quoi séduire les sportifs outdoor. Son autonomie de 60h en mode GNSS double fréquence (sans compter la recharge solaire) est actuellement un record sur le marché.

POUR
Cartographie
Multi GNSS double fréquence
Autonomie record (+ recharge solaire)
CONTRE
Pas de fonctionnalité unique
Pas de mesure de la VFC

Ce qui est nouveau sur la Suunto Vertical 

  • Nouveau format plus gros (49mm)
  • Plus lourde (86 ou 74g selon les modèles)
  • Ecran plus grand (35mm de diamètre)
  • Nouvelle puce multi GNSS double fréquence
  • Nouveau capteur cardio optique
  • Plus de mémoire de stockage (32Go)
  • Meilleure autonomie
  • Recharge solaire
  • Cartographie hors ligne
  • Bracelet plus large
  • 2 écrans SuuntoPlus par profil sportif

Présentation de la Suunto Vertical 

Suunto Vertical présentation

Elle remplace : Suunto 7

Au-dessus dans la gamme : aucune

En-dessous dans la gamme : Suunto 9 Peak Pro

Modèle testé : Suunto Vertical Titanium Solar Canyon

Pour créer la Vertical, Suunto est reparti sur le design des Suunto 9 Peak et Suunto 9 Peak Pro, dans un format élargi qui permet de loger un plus grand écran et une plus grosse batterie. Le boitier fait cette fois 49mm de large (50 si on compte les boutons) et 13,6mm d’épaisseur. C’est sensiblement plus gros que la Suunto 9 Peak Pro (43mm de large pour 10,5 d’épaisseur). C’est à peu près le format d’une Suunto 9 Baro (51 x 16,8) ou d’une Fenix 7X (51 x 14,9).

Il existe 2 versions de la Vertical :

  • 1 version standard avec boitier en acier noir
  • 1 version Titanium avec boitier en titane gris mat et recharge solaire

Chaque version est ensuite déclinée en 4 coloris différents. Les fonctionnalités sont identiques sur tous les modèles.

Sa construction fait la part belle au métal, avec une plaque arrière entièrement en métal (titane pour celle que j’ai eu en test) qui intègre également les cornes pour attacher le bracelet (si ça doit casser, c’est pas là que ça va casser). Vient ensuite la structure centrale du boitier en plastique, avec les logements pour les 3 boutons sur le côté droit, également en métal. Puis une lunette en métal au-dessus. La lunette est partiellement dentée à la manière d’un engrenage, avec l’inscription SUUNTO gravée sur la tranche.

Les cornes pour fixer le bracelet sont positionnées à ras de la peau lorsque la montre est portée et pas au milieu de l’épaisseur du boitier comme ça se fait habituellement. C’est assez confortable parce que le bracelet vient vraiment épouser le contour du poignet. Ca lui donne quand même un profil assez surprenant, car on a l’impression que le boitier est très épais et dépasse beaucoup au-dessus du poignet. C’est un effet d’optique, simplement parce que les cornes sont particulièrement basses. Mais la Vertical n’est pas monstrueusement épaisse.

Il y a néanmoins 1 situation pour laquelle ça m’a gêné, c’est à VTT. Les arrêtes des cornes sont anguleuses et avec les vibrations, notamment en descente, ça vient cogner contre l’os saillant à l’extérieur du poignet. Et à force, ça fait mal. Bon, j’imagine que ça dépendra de la morphologie de chacun.

Le boitier est étanche à 100m et répond à la norme MIL-STD-810 de robustesse de l’armée américaine.

Le design du bracelet de la Suunto 9 Peak Pro a également été repris, avec une largeur de 22mm. Même s’il y a 3 trous par niveau de serrage, la boucle (elle aussi en métal) n’est pourvue que d’un seul cran. Il est pourvu d’un système de détache rapide par tirette. Et on retrouve aussi le téton qui permet de venir fixer le bout du bracelet dans l’autre partie, entrainant la disparition du traditionnel passant.

Sur la balance, la Vertical Titanium pèse 74g. C’est plutôt pas mal pour une montre GPS de ce format, puisque l’ancienne Suunto 9 Baro dont le boitier était tout en plastique pesait 81g et la dernière Suunto 9 Baro Titanium pèse 76g. Et c’est plus léger qu’une Fenix 7X, qui utilise pourtant aussi du titane (89g) ou qu’une VERTIX 2, également en titane (91g).

La version acier est évidemment plus lourde, à 86g.

Pour gagner en autonomie, Suunto a conservé l’utilisation d’un écran transréflectif mais est revenu au format 35mm de diamètre des Suunto 9 Baro, avec une résolution de 280 x 280 pixels identique à ce qu’on trouve sur les Fenix 7X et VERTIX 2. Je dois dire que je préfère cette surface d’affichage.

Sur la Vertical Titanium, un anneau photovoltaïque entoure l’écran. Il a un espère de reflet vert ou simplement miroir en fonction des orientations. Mais ce qui est sûr, c’est qu’il est bien visible parce que pas noir.

La vitre par-dessus l’écran est en saphir sur tous les modèles, une assurance anti-rayures.

J’ai trouvé les boutons particulièrement durs. C’est simple, les 2 premières fois que j’ai eu à les utiliser, il ne s’est rien passé. Il ne s’est rien passé tout simplement parce que je ne les avais pas enfoncés entièrement. Passé le 2e jour, on s’y fait. Une chose est sûre, il n’y aura pas de pression intempestive…

Sinon, on peut utiliser l’écran tactile. Je trouve que l’implémentation n’est pas aussi aboutie que chez Garmin. Pour commencer, en utilisation montre connectée, le tactile est verrouillé. C’est pas qu’il est désactivé, c’est juste qu’il faut d’abord le déverrouiller par une pression de bouton avant de pouvoir l’utiliser. Je trouve ça bof. J’ai une montre connectée avec un écran tactile, laissez-moi utiliser l’écran tactile si j’ai envie. Et il n’y a pas de réglage pour modifier ça.

En utilisation sportive, c’est différent. Il y a plein de situations où l’on n’a pas envie d’un écran tactile qui fasse n’importe quoi à cause de quelques gouttes d’eau. Il est donc désactivé par défaut sur presque tous les écrans, à l’exception du menu de l’écran de navigation. On peut choisir de l’activer ou le désactiver complètement. Le truc bizarre, c’est que cette option ne se trouve pas dans les réglages du profil sportif proprement dit mais dans les réglages du gestionnaire de batterie.

J’ai quand même trouvé l’interface moins rapide que celle de la Suunto 9 Peak Pro.

A l’intérieur du boitier, on trouve des capteurs légèrement différents de la Suunto 9 Peak Pro :

  • Puce GPS / GLONASS / Galileo / Beidou double fréquence
  • Capteur cardio optique (LifeQ) + oxygénation sanguine (SpO2)
  • Alti baro
  • Boussole
  • Electrodes pour la détection d’eau (sert à déclencher automatiquement le profondimètre)

La puce GNSS fonctionne selon 3 modes de précision : meilleure, bonne, OK. Ca peut induire en erreur parce que Suunto utilise ces 3 dénominations depuis de nombreuses années sauf que là, ça masque le fait que pour la première fois chez la marque, la précision Meilleure correspond à un géopositionnement multi GNSS double fréquence. Je vais donc vous faire la traduction avec les mots utilisés par les autres marques :

  • Précision meilleure = multi GNSS double fréquence
  • Précision bonne = multi GNSS (correspond à la précision meilleure de la Suunto 9 Peak Pro)
  • Précision OK = multi GNSS économie d’énergie (la Vertical relève toujours 1 point par seconde mais la puce GNSS n’est alimentée que 50% du temps)

Les 2 premiers modes correspondent à ce qu’on trouve sur les dernières montres GPS Garmin et Coros.

Le dernier ne correspond pas à du GPS seul comme chez les autres marques. Il n’existe que chez Suunto et avait été créé pour la Spartan Ultra, puis avait disparu sur les Suunto 9 avec l’apparition de FusedTrack. C’est un mode différent des UltraTrack de Garmin et UltraMax de Coros puisque le mode OK de Suunto conserve 1 point par seconde. C’est un mode qui fonctionnera bien à vélo mais qu’il vaut mieux éviter en natation en eau libre par exemple.

Il y a aussi un mode Tour qui relève 1 point toutes les 2 minutes.

Au niveau du cardio, il manque l’analyse de la variabilité de fréquence cardiaque. C’est une métrique récente mais je sens bien qu’elle plait beaucoup. Et surtout, elle est présente chez Garmin, Coros et Polar. Donc il va falloir que Suunto y vienne aussi.

On peut également coupler des capteurs externes en Bluetooth, que ce soit un capteur cardio (ceinture ou brassard), un capteur de puissance Stryd ou n’importe quel capteur vélo (vitesse, cadence, puissance).

La Suunto Vertical est équipée de connexions Bluetooth pour coupler un smartphone et Wifi qui sert au téléchargement des cartes.

A partir de l’écran d’heure, on fait défiler des widgets horizontalement et des menus verticalement. Horizontalement, les widgets défilent vers la droite avec le bouton central ou dans les 2 sens avec le tactile :

  • Notifications
  • FC
  • SpO2
  • Activité quotidienne (nombre de pas et calories)
  • Sommeil
  • Entrainement (historique des séances)
  • Ressources (body battery)
  • Niveau de forme (VO2max)
  • Outdoor (altimètre, baromètre)
  • Soleil et lune
  • Chronomètre
  • Boussole
  • Contrôle de média
  • Recharge solaire
  • Météo
Suunto Vertical widgets

Depuis la montre, on peut choisir lesquels on veut voir ou ne pas voir ; depuis l’appli, on peut aussi changer l’ordre.

Vers le bas, on trouve quelques outils et tous les réglages :

  • Carte
  • Boussole
  • Lampe de poche
  • Historique des activités
  • Contrôle de média, chronomètre, alarmes, ne pas déranger
  • Watchfaces et paramètres

Et vers le haut, les profils sportifs. En sortie d’usine, la liste des profils sportifs en favoris est réduite :

  • Course à pied, trail, trail en montagne, tapis de course
  • Cyclisme, VTT, cyclisme en salle
  • Natation en piscine, en eau libre
  • Randonnée, marche, trekking, alpinisme
  • Musculation
  • Entrainement en circuit
  • Triathlon
  • Yoga/pilates

Mais si on fait défiler la liste, on a accès ensuite à la centaine de profils sportifs disponibles (rassurez-vous, le ski de rando en fait bien partie, le gravel, l’escalade, le triathlon aussi). Les écrans de ces profils basiques ne peuvent pas être modifiés. Mais on peut en créer d’autres depuis l’application, à partir de n’importe quel profil. On peut par exemple prendre le profil Cyclisme comme base pour créer un profil Vélotaf et le personnaliser comme on veut.

Je crois que c’est le moment d’attaquer la pièce centrale de cette Suunto Vertical : la cartographie !

La carto est accessible depuis l’écran de montre par 1 clic vers le bas ou sur n’importe quel profil sportif avec GPS.

Il s’agit d’une cartographie élaborée à partir d’OpenStreetMap, avec routes, chemins et courbes de niveau. J’aime bien le rendu, le choix des couleurs et le contraste rendent la carto très lisible.

Mais ce n’est pas une cartographie routable comme chez Garmin. On est donc sur une solution équivalente à celle de Coros, avec un fond de carte qui aide à la navigation mais une montre GPS qui n’est pas autonome pour la création d’un itinéraire en boucle ou vers un point.

Avec la cartographie, on trouve toujours la panoplie d’outils de navigation :

  • Suivi d’itinéraire avec alertes turn by turn
  • Points d’intérêt (POI)
  • Relèvement (à la boussole)
  • Petit poucet (trace GPS enregistrée)
  • Retour départ
  • Enregistrement des coordonnées

Pendant en enregistrement GPS, on peut toujours utiliser la fonctionnalité Chemin tracé (snap to route) qui permet de plaquer la trace GPS enregistrée sur l’itinéraire planifié avec à la clé une précision infaillible sur le calcul de la distance.

Depuis l’année dernière, Suunto a bien développé ses outils pour l’entrainement. Oui, on peut programmer une séance d’entrainement complexe depuis l’application, à l’allure, au cardio ou à la puissance. Concrètement, on peut faire tout ça :

  • Tour auto et manuel
  • Objectifs : distance, temps
  • Zone cible (FC ou allure)
  • Intervalles (programmés depuis la montre)
  • Entrainements complexes (programmés depuis l’appli)

La Vertical dispose d’un algorithme de calcul de la puissance en course à pied au poignet, mais on peut aussi utiliser Stryd.

Et puis il y a SuuntoPlus Store, qui s’est développé pour élargir les écrans et applications disponibles sur les profils sportifs. On y trouve des écrans spécifiques (weather, Climb, Loop, etc) mais aussi des applications pour intégrer des partenaires (Strava, TrainingPeaks, Stryd, etc). Je ne sais pas pourquoi les segments Strava Live ont été retirés. J’imagine qu’il devait y avoir un bug et que ça reviendra après une mise à jour.

Pour l’analyse des performances, on trouve dans l’application Suunto les algorithmes de charge d’entrainement de TrainingPeaks (CTL, ATL et TSB). Suunto a ajouté un nouvel onglet appelé Suunto coach. On y trouve beaucoup d’informations et même de conseils pour analyser sa saison semaine par semaine.

Suunto a à peu près la même approche que Coros du suivi de l’activité quotidienne et de la santé : ce n’est pas leur priorité. Ils se disent que leurs fans achètent une montre GPS pour faire du sport et pas pour enregistrer un électrocardiogramme ou le nombre de levé de coude quotidien.

La Suunto Vertical peut suivre le nombre de pas, le nombre de calories brûlées, la fréquence cardiaque (utile pour avoir la fréquence cardiaque au repos), l’oxygénation sanguine (utile en altitude), les ressources (un algorithme Firstbeat, le même que le body battery sur les Garmin) et le sommeil.

Pareil sur le volet de montre connectée, le strict minimum : smart notifications, écran de contrôle de musique (pas de lecteur embarqué) et météo.

Télécharger le manuel utilisateur

Autonomie

Suunto Vertical autonomie

Attention, il va y avoir u peu plus d’infos techniques dans cette section que d’habitude.

Pour commencer, la Vertical est tout simplement la montre GPS avec la plus grosse autonomie en mode multi GNSS double fréquence : 60h de base, jusqu’à 85h avec la recharge solaire. La Vertical est donc aux coude à coude avec l’Enduro 2 (68h, 81h avec recharge solaire). A titre de comparaison, la VERTIX 2 est à 50h et la Fenix 7X Solar à 42h avec recharge solaire (38h sans).

De manière globale, mes tests confirment les performances annoncées par Suunto. L’utilisation de la cartographie, du suivi d’itinéraire et des alertes turn by turn par une journée sans soleil réduisent quand même un peu les performances. On est plutôt vers 50h d’après mes tests.

Ensuite, Suunto présente différentes autonomies avec différents réglages. Mais ils n’utilisent pas les mêmes réglages que les autres marques. Les autres marques annoncent simplement les autonomies obtenues avec les différents modes GPS (GNSS double fréquence, multi GNSS, GPS seul) en conservant tous les autres paramètres identiques. Tandis que Suunto présente des autonomies avec différents profils du gestionnaire de batterie. Ce n’est pas tout à fait pareil, puisque ces profils agissent certes sur le mode GPS mais aussi d’autres réglages qui permettent d’économiser de l’énergie. On va dire que sur ce coup-là, ils ont été malins (mais que j’ai bien vu l’anguille sous roche).

On commence donc par un petit récap’ (en attendant une comparaison plus approfondie des réglages et des autonomies de la Vertical, de la Fenix 7X Sapphire et de la VERTIX 2) :

Mode de batteriePerformancesEnduranceUltra
Mode GPSGNSS double fréquenceMulti GNSSMulti GNSS éco
Enregistrement de donnéesChaque secondeChaque secondeChaque seconde
Allumage de l’écranPermanentPermanentPermanent
Cardio au poignetAlluméAlluméDésactivé
CarteActivéeDésactivéeDésactivée
Ecran tactileActivéDésactivéDésactivé
LuminositéNormaleFaibleFaible
VibrationsActivéesActivéesDésactivées
BluetoothActivéActivéActivé

En mode Endurance (puce GPS en mode multi GNSS), la Vertical tient 90h, jusqu’à 140h avec recharge solaire. Pour replacer les choses, 140h, c’est l’autonomie de la VERTIX 2 en mode GPS seul et plus que les 122h de la Fenix 7X Solar en mode GPS seul avec recharge solaire. Donc la Vertical avec la recharge solaire peut atteindre une autonomie équivalente à ces concurrentes en utilisant un mode réputé plus précis. Même l’Enduro 2 est battue (78h, 96 avec recharge solaire) mais je le répète, les performances de l’Enduro 2 ne prennent en compte que le changement de mode GPS, aucun autre réglage d’économie d’énergie.

Enfin, le mode Ultra (puce GPS en mode multi GNSS éco) permet de tenir 140h et même monter à 280h avec la recharge solaire. Là, c’est beaucoup plus que la concurrence. Et je rappelle que ça reste un mode GPS précis.

Je pense quand même que cette dénomination de mode multi GNSS éco va être un boulet pour Suunto car ils auront du mal à faire comprendre que c’est un mode qui donne une bonne précision GPS. Les gens auront vite fait de l’assimiler à l’UltraTrack de Garmin et l’UltraMax de Coros dont les précisions sont bof bof. Suunto aurait mieux fait de faire simple et utiliser un 3e mode qui soit un mode GPS seul.

Au passage, notez que l’efficacité de la recharge solaire des Vertical est meilleure que celle des Fenix 7X Solar. Si on compare les 2 montres dans des modes qui délivrent une autonomie similaire (60h pour la Vertical en mode multi GNSS double fréquence et 63h pour la Fenix 7X Solar en mode multi GNSS), la solution de Suunto apporte +37% d’autonomie tandis que celle de Garmin n’augmente l’autonomie que de 22%.

Alors c’est là qu’il faut un peu creuser pour comparer les chiffres que chacun avance.

Dans la construction de la Vertical, le fait que la lunette soit si fine a permis à Suunto d’intégrer un anneau photovoltaïque plus large entre le bord de l’écran et la lunette.

Ensuite, il faut comparer les conditions de test : durée et intensité de l’ensoleillement nécessaires pour atteindre ces performances. Et pour le moment, Suunto n’a pas pu me fournir de détails chiffrés.

Il y a aussi un mode Tour qui relève 1 position toutes les 2 minutes pour une autonomie de 500h et même 30 jours avec recharge solaire. Ca peut suffire pour une expédition en chiens de traineaux dans le grand nord Canadien.

Le gestionnaire de batterie, même sur la Vertical Titanium Solar, ne prend pas en compte la recharge solaire dans ses calculs de prévision d’autonomie. Il fonctionne toujours de la même manière, avec 3 profils d’utilisation de batterie par défaut, plus la possibilité de créer des profils perso supplémentaires avec les réglages qu’on veut. A chaque fois, il calcule la prévision d’autonomie en fonction des réglages choisis et de la charge restante à la batterie. Et donc dans ces calculs, il annonce toujours une autonomie ‘garantie’, même sans soleil. S’il y a du soleil, ce sera du bonus.

Pendant un enregistrement sportif, une alarme se déclenche à 20% d’autonomie pour alerter du niveau de batterie faible et proposer éventuellement de changer de mode GPS pour prolonger l’utilisation.

En utilisation de montre connectée, Suunto annonce 30 jours d’autonomie, jusqu’à 60 avec la recharge solaire. Perso, je n’ai pas eu besoin de recharger la montre en 2 semaines de test.

Cela dit, avec mes réglages, je ne devrais jamais atteindre les 30 ou 60 jours annoncés, notamment parce que j’ai activé le capteur d’oxygénation sanguine la nuit (pour me placer dans les mêmes conditions de test que celles que j’applique aux Garmin). Chaque nuit, la batterie perd 2% (c’est 1% sans SpO2). Et chaque jour (hors séance de sport), environ 4%. Ce qui ramène à environ 2 semaines d’autonomie.

Sinon, si on active le mode économie, l’autonomie passe à 60 jours et même illimitée avec recharge solaire.

La recharge rapide permet de redonner 10h d’autonomie en 10 minutes. Le connecteur de recharge aimanté est inchangé et permet même la recharge en course (sans stopper l’enregistrement d’une activité sportive).

Suunto Vertical Solar Titanium Bouton commander i-run
Suunto Vertical Bouton commander i-run

Mises à jour

Champs de donnée

Suunto Vertical données
  • Allure : instantanée, moy, max, moy tour, max tour, moy intervalle
  • Altitude : instantanée, max, min, max tour, min tour
  • Dénivelé : d+, d+ tour, d-, d-tour
  • Cadence : instantanée, max, moy, max tour, moy tour
  • Calories
  • Distance : totale, activité actuelle, tour, intervalle, nautique
  • Durée : totale, activité actuelle, activité précédente, tour, intervalle
  • EPOC
  • Fréquence cardiaque : instantanée, moy, max tour, min tour, moyenne du tour, max intervalle, moy intervalle, %FCmax, %maxFCmax tour, %maxFCmax intervalle, %minFCmax tour, %moyFCmax, %moyFCmax tour, %moyFCmax intervalle
  • Heure
  • Navigation : heure d’arrivée prévue itinéraire, heure d’arrivée prévue POI, temps de trajet itinéraire, temps de trajet POI
  • Tours et intervalles : nombre de tours, répétition de l’intervalle actuel
  • PTE
  • Puissance : 3s, 10s, 30s, moy, max, max tour, moy tour, moy intervalle
  • Soleil : heure de lever, heure de coucher
  • Température : instantanée, max, moyenne, tour
  • Temps de récupération
  • Vitesse : instantanée, max, moy, max tour, moy tour, moy intervalle, nautique, nautique moy
  • Vitesse verticale : instantanée, moy, moy tour

Utilisation sportive de base (essentiellement running)

Suunto Vertical running

L’affichage par défaut dans la plupart des profils sportif est à 4 champs de donnée par écran. Dans la configuration des profils sportifs, on peut personnaliser ça depuis l’application avec des écrans jusqu’à 7 champs de données (+ l’heure en haut et la jaune cardio autour de l’écran), une table des tours, un écran des zones d’intensité, des graphiques.

Au moment du GPS fix, on a accès à pas mal d’options :

  • Mode de batterie
  • Navigation
  • Carte (changement du thème)
  • SuuntoPlus
  • Zones d’intensité (FC, allure)
  • Objectif (durée, distance)
  • Rétroéclairage
  • GPS (on/off), cardio optique (on/off)
  • Intervalles
  • Thème (noir sur fond blanc ou blanc sur fond noir)
  • Tour auto, pause auto
  • Commandes média
  • Sensations (RPE)

On peut maintenant ajouter 1 ou 2 écrans SuuntoPlus qui vont ajouter des infos spécifiques en fonction de ce dont on a besoin pour la séance à venir : partenaire virtuel, Climb pour des infos sur la montée en cours, Safe pour retrouver le point de départ (ou indiquer son emplacement aux secours), météo, mesure d’effort Strava, etc. Et ces choix ne sont plus remis à zéro à chaque fois comme avant. Chaque écran SuuntoPlus sélectionné pour chaque profil sportif reste sélectionné pour toutes les séances avec ce profil sportif.

  • Climb (tour automatique déclenché par le dénivelé)
  • Loop (tour automatique déclenché par un passage répété au même point GPS)
  • Sprint (tour automatique déclenché par des variations d’allure)
  • Burner (calories brûlées)
  • Ghost runner (partenaire virtuel)
  • Safe (infos sur le point de départ)
  • Météo
  • TrainingPeaks
  • Strava (mesure d’effort)
  • Variomètre (pour le parapente)

Climb est utile en trail. Ca fonctionne un peu comme HillSplitter de Polar (pas comme ClimbPro de Garmin). Voir cette vidéo pour comparer ces fonctionnalités.

Les écrans de Loop et Sprint sont intéressants, avec des déclenchements automatiques basés sur différents paramètres d’alternance d’allure ou de retour à un point de départ.

En plus de ces écrans de données, de nouvelles applications ajoutent des fonctionnalités, comme :

  • Test Cooper, test FTP
  • Alertes hydratation
  • Séance guidée de PPG, Tabata ou yoga
  • Prédicteur de temps de course (basé sur l’allure actuelle)
  • Swimrun

Bon, il faut prendre les écrans tels qu’ils sont. Ils ne sont pas modifiables et ne correspondront pas forcément à ce que vous auriez attendu. Par exemple, j’ai été assez déçu de l’affichage du test Cooper. On y trouve la distance, la FC, l’allure et un compte à rebours de 12min. Moi, j’aurais préféré avoir un champ de donnée qui me fasse une projection du résultat de mon test en maintenant l’allure instantanée sur le temps qu’il reste. C’est-à-dire me dire « là, t’es parti pour faire 3200m » et puis peut-être à la 9e min l’écran aurait affiché une prédiction de 3000m si j’avais ralenti.

Durant mon test, j’ai rencontré pas mal de bugs sur l’ajout d’écrans SuuntoPlus. Il va falloir une mise à jour pour gagner en fiabilité.

Ces écrans vont continuer à se développer puisque le SuuntoPlus Store peut héberger des applications tierces (un genre de Connect IQ). On trouve aujourd’hui les applications Activelook (des lunettes connectées pour un affichage tête haute), Core (capteur de température corporelle) et Stryd (capteur de puissance). Reste à savoir s’il sera ouvert à tous les développeurs, à l’instar de ce qui se faisait sur Movescount.

Pendant la séance, on peut accéder à une partie de ces options par un appui long sur le bouton du milieu. Un appui court sur ce bouton fait défiler les écrans. Un appui long sur le bouton du haut permet de changer de profil sportif sans arrêter l’activité (pour un raid multisports par exemple).

Ensuite, ces données sont transférées à l’application Suunto pour analyse, avec la possibilité de les synchroniser vers d’autres applications comme Strava, Nolio, TrainingPeaks et un nombre incroyable de partenaires Suunto.

Je trouve que le nouvel onglet Suunto coach présente bien les données captées par la montre. Ca manquait avant. Là, on peut consulter plein d’analyses sur les entrainements de la semaine.

Ca commence par quelques paragraphes de conseils sur l’état de la récupération et des progrès. Ensuite on a 2 graphiques qui présentent le volume d’entrainement et la répartition de l’intensité. Là, l’appli va détecter sur quel modèle vous vous entrainez : endurance de base, polarisé, sweetspot, intensité élevée, pyramide. Intéressant à suivre.

J’aime bien la section suivante qui compare des données de la semaine (durée, charge, distance, dénivelé, répartition d’intensité) par rapport à la moyenne des 6 dernières semaines. On a après un focus sur la récupération (sommeil et training stress balance) et le ressenti des séances (enfin, cette info qu’on peut saisir après chaque séance est exploitée quelque part). La dernière section présente l’amélioration de la condition physique.

Il manque encore, selon moi, un widget de statut d’entrainement ou de suivi de la charge d’entrainement. Actuellement, le widget Entrainement n’est pas très satisfaisant pour un athlète. Il présente la charge d’entrainement uniquement sous la forme du nombre d’heures d’entrainement de la semaine, sans notion d’intensité ou de progression par rapport aux semaines passées. Et l’écran Niveau de forme présente simplement le VO2max. On sent que Suunto ne peut pas rivaliser sur tous les fronts et reste principalement tourné vers l’outdoor (probablement la même raison qui a fait que la programmation des entrainements complexes est restée absente pendant autant d’années des montres GPS Suunto).

Outdoor

Suunto Vertical outdoor

Je vais commencer par la cartographie embarquée sur la montre. Ah non, en fait, il n’y a aucune cartographie chargée dans la mémoire en sortie d’usine. Il faut le faire après le déballage. Ca se fait facilement, depuis l’application, avec la Vertical sur son chargeur et connectée au Wifi.

On navigue dans l’interface pour chercher la ou les zones qu’on veut télécharger. Chaque zone peut couvrir 1 pays entier (la Suisse, par exemple) ou une région française (Ile de France, Picardie, etc). Elles pèsent dans les 200 – 300Mo chacune. Télécharger d’un coup l’ensemble de la France est possible, les 26 zones pèsent 9,31Go (sachant que la mémoire de la Vertical est de 32Go).

Suunto Vertical télécharger cartes

Une fois sur la Vertical, on a 3 choix de thème visuel pour afficher la cartographie :

  • Outdoor, le mode par défaut
  • Contraste élevé, qui remplace tous les éléments de végétation (vert clair, vert foncé, jaune, etc) par du blanc (éventuellement utile pour les sports d’hiver)
  • Sombre
Suunto Vertical thèmes carte

Suunto n’a pas repris ses cartes de chaleurs qu’on trouvait sur la Suunto 7 et déployés également sur le Karoo 2. Dommage, ça aurait été un élément différenciant intéressant et que j’avais trouvé intéressant en ski de rando par exemple.

La carte est accessible soit pendant une activité sportive, soit depuis l’écran d’heure, en allant dans les menus du bas depuis l’écran d’heure.

On peut déplacer la carte, zoomer / dézoomer, soit avec l’écran tactile, soit avec les boutons. Avec les boutons, c’est original mais à la fois très simple avec le bouton du haut : un clic pour zoomer ; un appui long pour dézoomer.

On ne peut pas beaucoup dézoomer. La partie visible de la carte ne dépasse pas 500m à la ronde (ça fait 1km de large). C’est pas énorme si on doit chercher un chemin pour atteindre un point situé à plusieurs kilomètres.

Si on veut, on peut aussi désactiver la cartographie et ne conserver qu’un écran de navigation sur fond noir sur lequel la trace GPS apparait en pointillés blancs.

A l’usage, la carte est hyper stable. En fait, tant qu’on se déplace, elle est orientée vers l’avant (quelle que soit l’orientation de la montre. Et dès qu’on s’arrête, la carte pointe alors dans la direction des ‘midi’ de la montre.

En plus de la carte, on peut bien sûr ajouter un itinéraire GPX à suivre. Les couleurs sont lisibles, on a 2 flèches le long du chemin pour indiquer le sens dans lequel suivre l’itinéraire (utile s’il y a une boucle, par exemple).

Suunto n’a pas modifié son implémentation des alertes turn by turn. On reçoit une première alerte à 100m du prochain virage, qui vient occuper entièrement l’écran, masquant au passage pendant quelques secondes les informations en-dessous (y compris la carte).

Ensuite, on reçoit une 2e alerte au moment de tourner mais là, l’écran affiche la distance et la direction à prendre au prochain virage. Ca veut dire, par exemple, qu’au moment de tourner à gauche, l’écran de la montre va afficher en gros « tourner à droite… dans 323m ». Le minimum qu’on puisse dire, c’est que c’est perturbant.

Et si jamais plusieurs virages se succèdent à moins de 100m les uns des autres, ben c’est le bordel, on ne sait plus où on en est. On veut donc consulter la carte mais… ah oui, il faut attendre que l’alerte turn by turn disparaisse pour pouvoir consulter la carte…

Parmi les champs de donnée, on trouve aussi toutes les aides à la navigation : heure d’arrivée prévue, temps de trajet prévu jusqu’au prochain POI ou jusqu’à l’arrivée, distance jusqu’au prochain POI ou jusqu’à l’arrivée.

Et du côté des alertes, on peut régler des alarmes pour l’éloignement de l’itinéraire, les heures de lever et coucher du soleil ou l’approche d’un orage.

Sur l’application, c’est une cartographie différente qu’on trouve sur l’outil pour tracer des itinéraires, avec beaucoup d’aides et détails :

  • Carte 3D
  • Cartes de chaleur (course à pied, trail, cyclisme, VTT, ski et patin à roulettes, triathlon, randonnée, alpinisme, ski de descente, ski de fond, ski de randonnée, natation, activités à rames, surf, golf)
  • Principaux points de départ (utile pour repérer les parkings pour les départs de rando ou de trail, mais aussi les refuges)
  • Revêtement des routes et chemins
  • Visualisation des risques d’avalanche

A la création d’un itinéraire, il ne faut pas oublier de cocher la petite option en bas si on veut activer les alertes turn by turn.

Ensuite, sur la montre, on a différents widgets dédiés à l’outdoor :

  • Soleil et lune : heures d’ensoleillement et phase de la lune
  • ABC : altimètre, baromètre, boussole
  • Outdoor : graphique d’altitude (2 dernières heures), graphique de pression atmosphérique (2 dernières heures, température

Dans les options, on peut régler la déclinaison magnétique et le format des coordonnées GPS (UTM, MGRS, WGS84 et une douzaine d’autres) et des azimuts (degré, millièmes).

Il y a un outil lampe de poche mais il ne s’agit pas d’une lampe à LED intégrée dans le boitier. C’est juste une fonction qui pousse la luminosité de l’écran et le passe en tout blanc pour donner assez de lumière pour chercher un truc au fond d’un sac.

Autres sports

Suunto Vertical sports

Avec une centaine de profils sportifs plus la possibilité d’en créer des perso, la liste est très longue (course d’obstacles, escalade en salle et en extérieur, ski, etc). Mais à l’usage, ça va, parce qu’ils se classent dans la montre par ordre d’utilisation. C’est-à-dire que le dernier profil sportif utilisé sera positionné en premier pour la prochaine utilisation. Donc si vous faites du vélotaf tous les jours, vous retrouverez le profil vélotaf (qui n’existe pas par défaut, il faut le créer) sans faire 20 clics.

Malheureusement, il n’y a pas grand-chose de spécifique pour la majorité des sports. Le mode musculation ne compte pas automatiquement les répétitions et les séries, pas de fréquence ce mouvements sur les sports de rame (aviron, stand up paddle), etc. Une séance de muscu se résume donc à une séance de cardio avec un faible training effect. Une séance d’escalade enregistre l’altitude, le dénivelé et la FC. Le profil Ski fait un peu figure d’exception, avec un comptage des descentes.

Côté multisports, il y a 2 façons de faire.

Premièrement, le profil triathlon, qui permet d’enchaîner natation, vélo et course à pied, en prenant en compte les transitions, par un appui long sur le bouton du haut. Ce profil n’est pas personnalisable et on ne peut pas en créer un perso. Il reprend le premier écran de chacun des 3 profils, sans les autres écrans (graphiques, tableau pas tour, etc) et sans navigation possible. Bref, c’est un profil minimaliste dédié au jour de la course.

L’autre possibilité, qui peut être utilisée pour n’importe quelle épreuve multisports, c’est le changement de profil à la volée. En gros, vous lancez un enregistrement à partir d’un profil sportif et à n’importe quel moment, vous pouvez appuyer longuement sur le bouton du haut pour changer de profil sportif, sans stopper l’enregistrement. Il y a 2 différences avec le profil triathlon :

  • L’enchainement des profils n’est pas fixé à l’avance
  • Il n’y a pas de transitions

Ca veut dire que vous pouvez l’utiliser pour n’importe quel raid multisports mais que pour des épreuves avec des changements multiples comme du swimrun ou du run & bike, ça risque de devenir saoulant. Ensuite, il va falloir à chaque fois aller chercher le profil sportif suivant parmi la liste des profils sur la montre. Là, il faut exploiter le fait qu’ils se classent par ordre chronologique d’utilisation (le dernier profil utilisé passe en tête de la liste) ; je vous recommande donc de les mettre dans le bon ordre la veille.

Si vous voulez prendre en compte des transitions avec cette technique, il vous suffit de créer un profil perso que vous appellerez ‘transition’ et le tour est joué.

Précision GPS / cardio

La précision GPS de la Vertical est excellente. Je l’ai déjà dit mais je vais le répéter : une ligne ‘GNSS double fréquence’ sur une fiche produit ne suffit pas à garantir une excellente précision. Mes tests l’ont déjà montré.

Par exemple, ici, toutes les montres GPS sont réglées en double fréquence. Pourtant, au moment de traverser sur le passage piéton, la trace de la T-Rex Ultra est bien moins précise que les autres.

Bien souvent, la trace de la Vertical se superpose exactement avec celle de la Forerunner 965.

Alors j’ai essayé de pousser la Vertical et la Forerunner 965 plus loin : est-ce que le mode double fréquence est suffisamment précis pour déterminer le bon côté d’une route sur laquelle on se déplace ? J’ai donc traversé 4 fois la route, en prenant soin de traverser de manière perpendiculaire.

Les traces GPS sont légèrement décalées vers le nord-ouest mais on voit bien la figure de créneaux résultant de mes traversées. Croyez-moi, ça, vous ne le verrez pas en mode GPS seul classique.

Ensuite, je me suis intéressé au mode Ultra, avec la puce GPS en mode multi GNSS éco. Hé ben comme je le disais, ce n’est pas un mode qui dégrade énormément la précision GPS.

Là, j’ai superposé 4 traces en mode Ultra sur mon trajet de vélotaf, histoire de vous montrer que ce n’était pas juste un coup de chance.

A vélo, les traces sont souvent excellentes (c’est lié au fait qu’on se déplace plus vite). Le seul point que j’ai trouvé d’intéressant, c’est ce passage sous un tunnel (j’allais de la droite vers la gauche). La trace de la Forerunner 965 décroche mais la Vertical gère mieux ce passage.

C’est habituel chez Suunto, rien à noter du côté de l’altimètre.

J’ai trouvé que le capteur cardio optique de la Vertical donnait de moins bons résultats que celui de Garmin.

Ici, le suivi est meilleur mais il y a de multiples petits décrochages. Quand on ne serre pas assez le bracelet, la montre balotte.

Activité quotidienne

Suunto Vertical suivi quotidien

C’est une partie que Suunto n’a pas travaillé depuis bien longtemps. Les informations sont réparties sur 6 widgets.

Nombre de pas et calories brûlées sont affichées sur le même widget. On y trouve les valeurs du jour ainsi que 2 écrans supplémentaires pour présenter un histogramme des 7 derniers jours.

La fréquence cardiaque et l’oxygénation sanguine ont été séparés dans 2 widgets différents. Ca permet à la rigueur de supprimer le widget de SpO2 si vous ne pratiquez pas la montagne.

Le widget de suivi du sommeil présente les durées de sommeil des 7 dernières nuits, avec la valeur de la dernière et de la moyenne des 7. Ensuite, on a quelques statistiques sans tomber dans l’overdose. On y trouve notamment un score de qualité du sommeil, la FCmin et la FCmoy, les heures d’endormissement et de réveil. C’est intéressant parce qu’on sent que Suunto reste prudent et ne s’engage pas sur le terrain glissant des phases de sommeil (toutes les montres donnent des résultats différents et c’est très difficile de savoir qui est vraiment fiable). De même, Suunto ne parle pas de FC au repos mais de FCmin et FCmoy qui sont, si on est puriste, des notions différentes de la FC au repos (alors que la majorité des marques mesurent la FCmin et annoncent que c’est la FC au repos).

Le widget des ressources affiche le niveau d’énergie de votre corps avec une évolution sur les 16 dernières heures. Techniquement, c’est exactement le même algorithme que le body battery de chez Garmin (issu de l’entreprise Firstbeat, rachetée par Garmin il y a quelques années).

Moi j’aime bien car c’est un bon indicateur d’équilibre de vie. La jauge se remplit avec le sommeil et toutes les phases de repos (sieste, télé, etc) et se vide plus ou moins vite en fonction de l’activité physique. C’est un algorithme physiologique qui s’adapte à chaque utilisateur. Il faut quelques semaines pour qu’il établisse vos constantes et ensuite ça roule. D’ailleurs, après ces 2 semaines de test, mes valeurs de ressources sur la Vertical et de body battery sur la Forerunner 965 que je porte en même temps sont différentes (alors que c’est le même algorithme).

Les données de ces widgets sont transférées à l’application Suunto, où l’on peut consulter les résultats selon différentes échelles de temps (quotidien, hebdomadaire, mensuel, annuel). On peut aussi superposer l’évolution de plusieurs données sur le même graphique. Franchement, Suunto a bien fait évoluer sa nouvelle appli.

Montre connectée

Suunto Vertical montre connectée

La Suunto Vertical sort avec une nouvelle watchface qui affiche l’heure au milieu, 2 champs de donnée en haut et un graphique de recharge solaire en bas. On peut faire défiler les données sur les 2 champs du haut en appuyant dessus avec le tactile (rappel : il faut d’abord déverrouiller le tactile en appuyant sur un bouton ; je sais, c’est chiant). C’est bon à savoir parce que dans la configuration par défaut, cette watchface n’affiche pas la date. Or, c’est toujours utile de savoir la date. Donc on peut afficher la date en appuyant sur le champ en haut à gauche. Mais j’ai rencontré un nouveau problème : la date vient remplacer l’indication de l’autonomie restante. Or, ça aussi c’est utile. Donc j’ai voulu afficher l’autonomie en haut à droite. Hé bien ce n’est pas possible. Chacun des 2 champs a sa propre liste de données à disposition et elles ne se recoupent pas. Donc on ne peut pas afficher en même temps la date et l’autonomie. Ou la date et la météo. Dommage.

Après, comme sur la Suunto 9 Peak Pro, le choix de watchfaces est très limité : 8 et pas une de plus.

La Vertical reçoit toutes les notifications du smartphone et c’est du tout ou rien, on ne peut pas faire de sélection. Les photos ne passent pas et les émoticônes sont remplacés par des carrés.

On trouve ensuite un écran de contrôle des lecteurs de média du smartphone. C’est pratique avec le tactile et très compliqué avec les boutons. Là, de tête, je suis incapable de vous expliquer quel bouton fait quoi (appui court, appui long).

La présentation du widget météo est originale et j’aime bien. On y trouve :

  • Au centre, une barre de température, avec laquelle on voit facilement la température mini, la température max et la température actuelle
  • A gauche, un pictogramme du temps qu’il fait et de la force du vent
  • A droite la température actuelle en gros

Ces données sont tirées de OpenWeatherMap via le Bluetooth du smartphone. Pas de connexion à internet, pas de météo. Il faudra dans ce cas se contenter du bon vieux graphique de pression atmosphérique du baromètre.

On peut aller voir le détail dans les autres écrans : les prévisions heure par heure, le taux d’humidité, la probabilité de pluie, la qualité de l’air, etc.

Chaque matin, le premier écran est un rapport matinal (pas encore aussi complet que celui de Garmin) qui présente les infos suivantes :

  • Durée sommeil (avec la différence par rapport à l’objectif de sommeil)
  • Qualité du sommeil
  • FCmoy de la nuit, FCmin
  • Heures endormissement et réveil
  • Temps éveillé, sommeil profond
  • SpO2 + altitude

Conclusion du test de la Suunto Vertical

Suunto Vertical avis

Suunto is back in the game !

Les nouveautés de la Suunto Vertical sont quasiment toutes liées à un nouveau hardware. Il n’y a pas de nouvelles fonctionnalités sportives ou connectées. Il n’en reste pas moins que Suunto a fait un pas de géant avec cette Vertical et dispose enfin d’une arme pour se repositionner dans les univers du trail, de l’ultra et de l’outdoor en général. On sent que dans ses développements, Suunto a le souci de la fiabilité et de la précision. La prochaine étape pour Suunto doit être d’ajouter la mesure de la VFC par mise à jour. Toutes les options haut de gamme des concurrents le font.

Suunto a fait le choix de se positionner à cheval sur la Coros VERTIX 2 : la Vertical Titanium Solar est plus chère, la Vertical standard est moins chère. Astucieux.

Maintenant, le challenge pour Suunto (pour vendre la Vertical), ça va être qu’il n’y a rien de complètement unique sur la Vertical. Le marché de l’outdoor est très concurrentiel. C’est fini le temps où il suffisait d’avoir la carto pour vendre sa montre GPS à un prix fou. Techniquement, il y a d’autres montres GPS sur le marché qui font aussi tout ce que la Vertical fait. Suunto a des cartes maîtresses (cartographie, record d’autonomie, précision GPS) mais pas d’atout pour écraser la concurrence.

Donc une fois encore, je pense que je vais recevoir beaucoup de questions de gens qui vont hésiter entre la Suunto Vertical, les différentes Garmin avec cartographie (avec des tarifs qui vont du simple au double) et les Coros de la série 2 (avec des tarifs qui démarrent plus bas que la Vertical). Hum, mes soirées vont être intéressantes…

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J’espère que ce test sera utile pour faire votre choix. Un test complet, ça demande du temps. J’essaie toujours, dans la mesure du possible (et de mes moyens), de pousser mes tests au maximum et de chercher les moindres petits détails. Je ne suis pas payé pour le faire.

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68 commentaires

  • Gilles

    Merci Jérôme de ce travail de dingue et bien évidement fan de Suunto je vais commander la nouvelle Vertical chez un partenaire à parti de ton blog. Une petite précision que je n’ai pas vu sur ton CR, le prix?

    • Gilles

      J’ai l’info sur le site Suunto 599€ pour le modèle solar acier, 799 pour la Titane

      • mahet

        gros travail encore une fois …. chapeau
        après avoir eu un alti suunto après mon vieux thommen la réf chez les guides et accompagnateurs en montagne et trois suunto ;@ ambit 3 peak (super montre pour la haute montagne et le trek) puis les première spartan puis à une wrist sport hr qui a été une avancée énorme chez Suunto je suis passé chez garmin qd suunto a abandonné movescount leur site web qui était à mon avis vraiment top pour debrieffer des séances de fitness ou entraînement. car faire ça sur un petit iphone je trouvais ça pénible . garmin a un écosystème hard/soft plus complet ; Suunto se rapproche trop lentement même si la qualité de leur fabrication est indéniable, mais sans parler de l’amoled qui a mon sens est un gadget inutile une 965 ou même une 955 est au dessus car !toute ses séries de montres trop « épaisses » son difficile à vivre 24/24 trop épaisse on les accroche partout veste de costard blouson de moto veste de ski ou de montagne bretelle de sac à dos et si on a besoin de debrieffer son sommeil dormir avec une montre de plus de 10mm d’épaisseur … bonjour qd suunto évoluera vers les fonctions que propose garmin et qui sont vraiment intéressantes et nous gratifia d’une épaisseur maxi de 10.5 sur une montre couteau suisse avec laquelle on peut faire du cyclo sport nager aller en hte montagne évoluer en ski nordique ou en ski de montagne courir analyser ses paramètres vitaux alors alors ça deviendra une vrai alternative aux épis fenix et autres enduros2 qui sont 300 € au dessus d’un tarif d’acceptabilité raisonnable pour vendre en grande quantité ; aujourd’hui ce qui est pénible c,est le saucisonnage des gammes ou le client se perd et souvent se trompe car il n’y a aucu. vendeur capable aujourd’hui de briefer un néophyte ( d’où l’importance de ton travail ) si de plus on considère le souci écologique, les fabricants devraient ne proposer que «3 models » répondant a tous les «  types d’utilisateurs «  aujourd’hui il y a une débauche de propositions qui surenchérissent le coût des models c’est une énorme erreur marketing et une perte en charge de moyens pour la R&D dont ne nous y trompons pas nous faisons les frais 3 types de montres mais trois models vraiment bien pensés aujourd’huis l’effet de gamme c’est hasbeen…..

    • Jérôme

      Bonjour
      599€ pour la version standard (acier) et 799€ pour la Titanium Solar.
      J’attends que i-Run les mette en ligne pour ajouter les liens.

  • Axel

    Bonjour Jérôme, un énorme merci pour cet article complet et détaillé , boulot de dingue !

    J’aime Suunto pour plein de raisons, en particulier parce que les montres continuent d’être assemblées en Finlande, le service après-vente toujours top et le design/couleurs logiciel des montres/appli.

    Après lecture complète de ton test, pour ma part je suis très content: j’ai acheté la S9PP fin décembre et 5 mois plus tard je vois la Vertical débarquer … Un peu dégoutté au début … Au final pas de carto routable, pas d’appli « Up Ahead », « Stamina » ou « Pace pro ». Donc aucun regret !

    C’est comme si Suunto avait fait en sorte de produire une montre qui contente un peu tout le monde: la carto pour ceux qui voulaient changer de montre et l’absence de pleins de fonctions géniales de la concurrence pour ceux qui viennent tout juste d’acheter une S9PP 🙂

    • Jérôme

      Bonjour
      Je comprends, mais il est illusoire de se dire que Suunto arrivera à copier chaque nouvelle fonctionnalité de Garmin. D’un côté, je trouve ça bien que chaque marque ne se contente pas de copier Garmin mais essaie de développer ses trucs à sa manière. Mais c’est sûr, si tu veux tout ça, tu n’auras pas d’autre choix que de passer chez Garmin.

  • Gilles

    Une autre question Jèrôme sur le site Suunto que ce soit la version titane ou simple les deux semblent être solar?
    Merci de ta réponse

    • Gilles

      C’est bon j’ai trouvé la réponse mais c’est assez ambigu sur le site Suunto donc comme tu l’indiques dans ton test la version acier n’est pas Solar, seule la Titane est solar

  • olivier

    bonjour Jerome,
    une fois encore le chirurgien de la montre cardio GPS a encore frappé !
    merci pour cet article que j’attendais depuis si longtemps.

    Suunto a fait un grand pas en avant avec cette montre tout en conservant ses qualités, alors non pas d’écran AMOLED mais une finition, une précision, une fiabilité de mesures et une autonomie remarquables je n’en attendais pas plus

    longue vie au blog Montre-Cardio-Gps !!
    MERCI à vous pour cet énorme travail

  • leroux

    bonjour Jérôme et MERCI pour cet article !

    Suunto revient (enfin ?) à hauteur de ses concurrents, alors certes pas d’écran AMOLED ou autre VFC
    mais la précision , la fiabilité des mesures (distance, dénivelé) et la finition sont des atouts majeurs à placer au crédit du finlandais, non ?

    après à chacun ses préférences…

    savez vous quand elle sera disponible à la vente (pour l’instant il n’y a que la précommande de proposée)

    longue vie au blog « montre-cardio-gps » !
    merci encore à vous

  • Pascal

    Merci pour cet article toujours de qualité !
    Savez-vous si la 9 peak pro pourrait profiter d’une mise à jour pour afficher également les cartes ?
    Le processeur avait en effet été upgradé.
    Mais techniquement la résolution ou le manque d’espace de stockage pourrait l’empêcher (ou encore la politique marketing de la marque )

    • Jérôme

      Bonjour
      La résolution, ça passera (Garmin le fait). Ca dépend surtout de la capacité de mémoire (en gros si Suunto l’a prévu pour ou pas).

  • Gilles

    Bizarrement la Suunto Titane n’est en précommande que sur le site officiel Suunto, as tu un explication Jèrôme?

  • marcel BONIARD

    merci pour cet article très complet, j’ai la suunto 9 baro cette vertical est telle vraiment mieux?

  • Mat

    Bravo Jérôme pour ton test, beaucoup de boulot !

    Après une A3P puis une S9B que j’ai exploitée à fond, je n’ai pas hésité pour la Vertical solar titanium, précommandée dès hier sur le site sunnto (et dispo depuis aujourd’hui en précommande aussi sur Irun).

    Suunto travaille sur ses forces et a raison de le faire, la course à l’armement et au fonctionnel sont menés par d’autres marques…
    Malheureusement la tendance (sociétale) est que beaucoup d’utilisateurs achètent une liste de fonctionnalités, dont ils n’ont pas l’usage…
    Je préfère de loin cette philosophie « durable » avec des produits robustes et fiables, qui vont à l’essentiel (et jolis au passage).

    Je suis convaincu qu’on aura de belles mises à jour et que le hardware permettra d’aller sur des évolutions type livetracking par ex (qui pour le coup, fait partie des fonctionnalités qui peuvent être utiles de temps en temps !

    Bravo également pour le live, vu en replay, très sympa !

    Mat

  • And

    Bonsoir ! J’hésite actuellement entre la vertix 2 et la Vertical. La priorité et le rafraîchissement de la carto en mode suivi d’itinéraire. Ayant l’apex pro c’est vraiment pas le point fort de chez Coros.
    J’ai lu sur plusieurs test que sur ce point celle-ci été la meilleure de toute montre confondu, est tu aussi de cet avis ?

  • HUBERT JOSSERAND

    Bonjour,

    Merci Jérôme pour cette très complète analyse comme d’habitude! 🙂
    J’étais un inconditionnel de Suunto depuis plus de 20 ans que j’ai lâchement abandonné (à regrets) il y a quelques années suite a des dysfonctionnements à répétition et une appli laissé à l’abandon part de la marque ….
    Je m’étais du coup dirigé vers la Fénix 6X Pro Sapphire que j’ai toujours et que j trouve toujours assez performante, pour mon utilisation en tous cas.
    Je suis de nouveau appelé par les sirènes de Suunto à la sortie de ce nouveau modèle, mais j’hésite…
    je voulais te questionner sur 2 points, le mode ski de randonnée sur ma Fénix comptabilise les montées/descentes et toutes les données associées (déniv., distance, vitesses…) est-ce le cas sur la Suunto, j’ai vu que tu parlais d’une comptabilisation des descentes seulement?
    Le mode Climbpro de la Fénix m’indique sur mes sorties VTT, trail… les montées totales du parcours, celles effectuées et celles qui restent à faire, est-ce le cas sur la Suunto?
    Merci d’avance et encore bravo pour tout ce boulot!

    • Jérôme

      Bonjour
      Non et non. Coros et Garmin ont un profil ski de rando avec transitions entre montées et descentes. Quant à ClimbPro, c’est une exclu Garmin (en tout cas sur les montres, sinon sur les compteurs vélo Wahoo et Hammerhead le font aussi).

  • Fab68du76

    Bonjour
    Merci pour ce test complet.
    Ou peut on trouver la liste des sports disponibles ?
    Je voudrais bien savoir si la marche nordique est reprise.
    Sur Garmin ça n’y est pas et je suis parti d’une base trail pour créer une activité.
    Cordialement
    Fabrice

    • Jérôme

      Bonjour
      La liste se trouve peut-être dans les manuels utilisateurs des montres Suunto (c’est la même liste pour toutes). De toute façon vous pouvez créer un profil perso à partir du profil randonnée ou course.

  • Pallies

    Merci pour ce test complet
    J’hésite encore entre le 965 et la vertical !
    Je fais des trails et du vtt tout les WK mais je suis super attaché aux données quotidiennes comme le sommeil la VFC etc…
    Que me conseils tu

  • NICOLAS

    Bonjour

    Super test encore une fois ! Pour ma part j’attendais cette suunto vertical avec impatience mais plus ça plus j’hésite en une suunto vertical et coros apex 2 pro. Je vais l’utiliser essentiellement en rando et un peu de running debutant. La vertical et tre alléchante mais le tarif de l’apex 2 pro est mieux. Qui a le meilleur rapport qualité prix entre la vertical et l’apex 2 pro

    • Jérôme

      Hello ,
      La Coros Apex 2 pro et celle qui offre la meilleure qualité / prix surtout depuis la dernière mise à jour .
      Suunto a au moins 5 ans de retard sur la concurrence Garmin et Coros .

  • David G

    Bonjour
    Merci pour ce test et encore bravo
    Avez vous essayé komoot avec cette montre? On peut transférer des tracés? Et a t’on du turn by turn avec cet application ? Y a t’il d’autres fonctionnalités ?
    David G

  • Thierry

    Bonjour et merci Jérôme pour ton blog et toutes ces informations impartiales !
    J’ai un Suunto Spartan Ultra Titanium qui marche encore très bien mais l’envie de changer me démange…. De plus la précision du GPS n’est parfois pas au top….

    J’ai pas forcément besoin de la cartographie qui me semble assez gadget sur un écran si petit.
    En terme de précision GPS est-ce que tu as pu comparer la nouvelle Vertical avec la 9 Peak Pro ?
    Merci d’avance

    • Jérôme

      Bonjour
      Non, je n’ai pas fait de comparaison directe. Le mode le plus précis de la Suunto 9 Peak Pro est le même que le 2e mode de la Vertical (multi GNSS, mode Endurance), qui est déjà plus précis que les modes de la Spartan Ultra.

      • Thierry

        Merci jerome
        La double fréquence du 1er mode de la suunto vertical est lié au hardware et donc ne sera jamais disponible sur la 9 Peak pro ou on peut espérer l’avoir un jour ?

    • Mat

      Bonjour Thierry,

      on a les deux à la maison, moi la Vertical (en remplacement d’une S9b qui remplaçait une A3p) et ma femme la 9pp (qui vient remplacer une 9p).
      Sur la précision : c’est assez simple : S9b < S9p < S9pp < Vertical
      En terrain dégagé, vélo, elles sont toutes excellentes. Quand ça se corse la Vertical et sa double fréquence tue le match.
      J'ai fait une séance de côtes il y a quelques jours, dans une combe assez encaissée. La trace de la Vertical est juste parfaite.

  • David G

    Bonjour
    La fonction SMS SOS d’urgence en cas d’accident est elle présente sur la Suunto vertical ? Je fais essentiellement du VTT en forêt montagneuse d’où l’utilité au cas où… Et je pense une fonctionnalité essentielle.

    • Jérôme

      Bonjour
      Non, Suunto ne fait pas ça.
      Garmin le fait mais la fonction automatique est désactivée sur le profil VTT. Je pense qu’il devait y avoir trop de déclenchements pour rien.

      • David G

        C’est bon a savoir pour Garmin puisque c’était mon critère ultime pour le VTT… Qui n’a plus lieu d’être. Il existe peut être des accessoires d’autres marques a mettre sur le VTT en cas d’accident que vous connaissez ?

  • Dan

    Bonjour. Une question sur la carto es ce possible d’utiliser des cartes autre que celle de suunto. En fait j’utilise
    topopireneos 9 qui est une carte créé via openstreet map, elle est en .Img qu’on charge dans un gps ou un smartphone

  • CEDRIC

    Je suis passé d’une Suunto 7 à une Garmin 955. Côté montre la 955 est parfaite , elle sait tout faire pour un poids rikiki.

    Par contre au niveau application Android/iPhone pour moi Suunto reste largement supérieur ! Avez vous déjà essayé de tracé un parcours de trail personnalisé avec Garmin Connect ? c’est quasiment impossible : obligé de passer par un ordinateur.

    Sur l’application Suunto c’est simple, clair, complet, rapide, efficace !
    Par rapport à l’article, cette l’application smartphone est une des cartes maîtresse de Suunto face à la concurrence.

  • DOC76

    Bonjour,
    Je possède la suunto vertical.
    Je voudrais pendant une course trail que la montre m’affiche en temps reel si je suis en avance ou retard par rapport à la meme course faite précédemment. Est ce possible?
    Je cherche désespérément
    Merci de votre retour

  • Emco

    Bonjour,
    Merci pour ce super site que je consulte très régulièrement !
    Je me permets une petite question : j’ai cru voir que l’on ne pouvait pas coupler 2 capteurs simultanément. Par exemple une ceinture cardio + un capteur de puissance /cadence. Quelqu’un a testé ?
    Merci bien !

  • Laurent

    Merci pour cet article très complet.

    Plot du chargeur non aimanté, il ne faut pas faire bouger la montre sous peine de perdre le contact de la charge. A recharger uniquement dans son salon… Le rechargement sera donc incompatible lors d’une longue activité en extérieur sur une semaine, etc..
    Suunto sait pourtant faire beaucoup mieux ! La 9S possède un plot diaboliquement aimanté, ce qui permet la recharge dans une poche, au fond du sac même en mouvement…

    Le gros point négatif reste la cartographie. Dézoomer à seulement 500 mètres de rayon et juste inexploitable sur le terrain. Vous ne pourrez jamais vous positionner de façon globale lorsque vous serez dans un environnement inconnu, appréhender l’itinéraire que vous allez faire dans sa globalité en dézoomant.
    Cerise sur le gâteau, il n’y a aucun texte sur la carte, nom des villages, hameaux, cols, routes, chemins…. Vous serez seulement un point sur une carte qui n’en n’est donc pas une ! Il faudra donc avoir sa carte papier ou un téléphone avec cartographie avec soi afin de se situer…

    Suunto propose une autre philosophie et s’est tant mieux. Montre durable fabriquée en Europe (ma 9S après 5 années, est désormais utile à une autre personne).
    Widgets et analyses limités versus la concurrence, mais en avez-vous besoin ?
    Le juge de paix – si vous en avez une utilisation en compétition – , ne devrait-il pas être « Finisher », en progression, ou approcher des podiums dans sa catégorie respective ?

    Les choix sont heureusement multiples…

    • Jaroslaw

      Ce modèle est doté d’une excellente batterie. Vous devrez la recharger peut-être une fois par semaine ou deux, en fonction de votre activité. Il est vrai que que Suunto aurait pu mieux résoudre la fonctionnalité de cet aimant, mais critiquer ce défaut, c’est s’accrocher à rien. Un voyage est planifié à l’avance, il n’est donc pas nécessaire d’avoir une vue aussi globale de l’itinéraire en cours de route. Les noms sur la carte du terrain ne sont pas non plus nécessaires, je peux voir le nord indiqué par la boussole et ma position sur le terrain sur ma montre. Quel est donc le problème ?

    • FredD

      bonjour

      une petite précision depuis la sortie de la SUUNTO RACE le Zoom de la carto va jusqu’à 2 km
      😉

  • Ben

    Bonsoir,
    Peux-tu nous confirmer que l’on peut transférer le plan d’entrainement (et les séances fractionnées) paramétrées dans TrainingPeaks directement dans la montre via l’appli Suunto ?
    D’avance merci et bravo pour ton travail complet.

  • Labuche59

    Bonjour,
    Quelle différence y a t il entre la suunto Vertical et la Suunto race ?
    Merci d’avance

  • David T

    Bonjour, super boulot. Je n’imagine même pas le nombre d’heures pour faire tout ça.
    Question 1 : au quotidien, peut-on régler plusieurs alarmes (type les mardis, mercredis , vendredis réveil à 6h et les lundis et jeudis réveil à 7h30) ça l’air de rien comme ça , mais vu que je porte ma montre tout le temps, c’est hyper pratique.
    Question 2 : je fais surtout de la grimpe, y-a-t-il les profils climbing indoor, et climbing outdoor ?
    Merci d’avance

  • Romain DE LAMBERT

    Bonjour, et merci pour ce travail titanesque !

    Je suis Guide de Haute Montagne et je viens de passer d’une Fenix 5X Pro à la Vertical. Principalement pour des raisons éthiques mais aussi pratiques (made in Finland, durable, classe, et je trouvais la Fenix un peu trop « fouilli » en termes de Widgets, capteurs, menus, etc…).

    Je trouve que l’impossibilité d’importer des GPX en masse dans la Suunto est un défaut majeur, j’ai plus de 150 traces qui me sont utiles dans mon travail au quotidien et j’ai dû me les palucher à la main, pénible façon d’occuper une après-midi.

    Ensuite et j’en viens là à ma question pour l’expert, quand je synchronise ces itinéraires avec la montre via l’appli, au bout d’une quinzaine d’itinéraires utilisables dans la montre, l’appli me dit « La liste d’itinéraires de la montre est pleine ». Alors que la mémoire indique qu’il reste 26Go dispos, c’est quand même fou ! Chez Garmin, je pouvais mettre autant d’itinéraires que la mémoire le permettait.

    J’ai raté un épisode quelque part ? C’est très génant pour mon travail, je dois l’avouer.

    Après l’objet est magnifique, bien fini, les menus sont logiques et la qualité perçue est très bonne, mais…

    • Jérôme

      Bonjour
      Effectivement, les marques se fixent parfois des limites qui sont difficilement compréhensibles. Je vais le faire remonter à mon contact chez Suunto.
      Après, 150 itinéraire à gérer dans ta montre, ça doit pas être facile de trouver celui que tu veux le jour J.

      • Romain DE LAMBERT

        Merci pour ton retour rapide, top ! En effet 150 c’est un peu extrême, mais il se peut, au cours d’une journée, les conditions changeant, que je passe au plan B ou C (ou Z :-), dans un autre vallon, un autre versant, et qu’il faille que j’ai accès à des traces auxquelles je n’aurais pas pensé avoir besoin le matin.

        Avec la Suunto, cela implique bricoler l’appli sur le phone pour rendre disponible ce dont j’ai besoin en virant ce qui est devenu inutile pour la journée. Au final c’est plus long que de parser rapidement les traces intelligemment nommées et stockées directement dans la montre, même s’il y en a quelques dizaines 😉

        Merci de faire remonter, c’est super !

        Romain.

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