Test Amazfit Active Max : quel prix incroyable pour les fonctionnalités

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Amazfit a acquis une réputation solide sur le marché des montres connectées de sport en sortant des montres GPS avec un bon niveau de fonctionnalités à des prix bien inférieurs à ceux de la concurrence. Et les résultats sur l’UTMB des athlètes sponsorisés par la marque le démontrent.

L’Active Max ne déroge pas à la stratégie habituelle de la marque, avec un max d’atouts sous le capot. Elle embarque beaucoup plus de fonctionnalités sportives que ne laisse imaginer son prix : cartographie avec guidage vocal, 64 h d’autonomie, coaching vocal, etc.

Amazfit Active Max

Test Amazfit Active Max : le verdict

Ce qui est nouveau sur l’Active Max

• Plus grosse (largeur et épaisseur du boitier)
• Bracelet plus large
• Utilisation d’aluminium au lieu d’acier
• Ecran plus grand (38 mm contre 30,5)
• Luminosité de l’écran augmentée (3000 nits contre 2000)
• Mémoire augmentée (4 Go)
• Autonomie doublée
• Cartographie améliorée (courbes de niveau)
• Plus chère (mais largement moins chère que la concurrence)

Présentation de l’Amazfit Active Max

Elle remplace : Active 2

Au-dessus dans la gamme : Balance 2

En-dessous dans la gamme : Bip 6

Modèle testé : Active Max

Comme le suffixe de son nom peut le laisser penser, le boitier de l’Active Max a été agrandi. De 44 mm, on passe à 48,5 mm. C’est la même largeur annoncée que la Balance 2. Elle donne pourtant l’impression d’être plus petite. Ca vient du fait que le boitier de la Balance 2 a des renforts de chaque côté, qui lui donnent une largeur réelle de 49 mm.

J’aime bien son look général. Il n’y a pas vraiment de lunette mais un cerclage métallique qui fait le tour du boitier. Le boitier a un profil un peu renflé sur le bas.

En face avant, l’écran est large et la bande autour très fine, couverte par les graduations.

Les 2 boutons sont tout petits, avec quelques picots en surface. Celui du haut a un rappel rouge, celui du bas bleu.

Le seul truc qui casse l’impression générale d’élégance, c’est les attaches de bracelet. Elles ne sont pas solidaires du boitier. Il s’agit de 4 petites pièces métalliques (j’avais peur qu’elles soient en plastique et donc fragiles) qui ressemblent à des pièces de Légo sont fixées par une vis au boitier. L’intérêt de ce montage, c’est qu’il offre une double articulation qui permet de mieux s’ajuster au poignet. Ces pièces se positionneront horizontalement sur un gros poignet et au contraire presque verticalement sur un petit poignet.

Le boitier est étanche à 50 m.

Le bracelet est fixé à ces attaches par une tige à tirette qui permet de le démonter sans outil.

Dans ce boitier de 48 mm, Amazfit a logé un écran de 38 mm de diamètre, avec une définition de 480 x 480 pixels. C’est le même écran que la Balance 2, vendue pourtant 2 fois plus chère.

La luminosité a cependant été augmentée pour atteindre 3000 nits. C’est autant que l’écran des T-Rex 3 Pro et le maximum du marché actuellement.

Ne craignez donc pas, il sera parfaitement lisible dans toutes les conditions. C’est juste qu’au bout de quelques secondes, la luminosité baisse automatiquement.

L’interface tactile est simple et fonctionne bien, mais j’ai du mal à m’habituer aux fonctions attribuées aux boutons. Cela dit, lorsqu’on n’utilise qu’une seule montre à la fois (alors que moi, je teste 2 montres GPS en même temps), on doit s’y faire. En fait, ça change des interfaces habituelles où c’est généralement le bouton du bas qui sert à annuler / revenir en arrière. Le moyen mnémotechnique que j’ai trouvé, c’est que c’est le bouton rouge qui sert à annuler.

Bouton du haut :

• Ouvrir la liste d’applications
• Revenir à la watchface
• Pression longue, active l’assistant vocal

Bouton du bas :

• Ouvrir la liste de profils sportifs

Dans les paramètres, on peut personnaliser la fonction de l’appui long sur le bouton du haut et l’appui court sur le bouton du bas (l’appui long sur le bouton du bas n’est pas prévu).

On peut aussi inverser l’écran pour avoir les 2 boutons à gauche.

Avec le tactile, on peut réaliser 5 actions :

• Appui long pour changer de watchface
• Glisser de haut en bas pour ouvrir le panneau de contrôle (divers raccourcis)
• Glisser de gauche à droite pour ouvrir une liste de cartes depuis la watchface ou pour revenir en arrière de manière générale
• Glisser de bas en haut pour consulter les notifications
• Glisser de droite à gauche pour faire défiler les widgets

Tout ça est personnalisable, de même qu’on peut choisir entre 2 visualisations des applications (soit en liste, soit en nuage de logo comme sur l’Apple Watch). Il faut donc prendre un peu de temps pour configurer tout ça est choisir ce qu’on veut voir en widget, en carte et / ou y accéder depuis le panneau de raccourcis.

Voilà les widgets que j’utilise (limité à 10) :

• Etat de préparation
• Sommeil
• Statut d’entrainement
• Historique d’exercice
• Météo
• VFC
• PAI
• Activité
• Agenda
• Boussole

Voilà les autres : exercice d’aujourd’hui, alarme, antécédents menstruels, évènement, SpO2, stress, thermomètre, liste de tâches, mémo vocal, mesure en un geste, alti baro, musique, raccourcis pour l’entrainement, raccourcis d’applications, Zepp Pay, breath, horloge mondiale.

L’Active Max reprend la panoplie de capteurs de la Balance 2, à l’exception de la puce GNSS double fréquence :

• Puce GNSS (sans mode double fréquence)
• Capteur cardio optique avec oxygénation sanguine
• Altimètre barométrique
• Boussole magnétique
• Capteur de température cutanée
• Micro + haut-parleur

La puce GPS est compatible avec les constellations GNSS majeures (GPS, Galileo, GLONASS, Beidou) mais ne fonctionne pas en mode double fréquence (le mode le plus précis apparu il y a quelques années.

On peut ajouter des capteurs et accessoires externes en Bluetooth :

• Capteurs cardio (ceinture, brassard)
• Capteur de puissance Stryd
• Capteurs vélo (cadence, vitesse, puissance)
• Autres appareils Amazfit (Helio Strap, Helio Ring)
• Casques audio

Pour une montre GPS à ce prix-là, le package de fonctionnalités sportives est impressionnant, très proche de ce dont dispose la Balance 2.

L’Active Max propose 160 profils sportifs, 10 de moins que la Balance 2 (notamment pas de mode plongée ou apnée, ni de golf), avec quelques particularités :

• Piste d’athlétisme, avec un algorithme qui améliore la précision de la mesure de la distance en fonction du couloir dans lequel on court
• Triathlon et Multisports qui permettent d’enchaîner plusieurs disciplines
• HYROX, qui enchaine les exercices et le kilomètre de course
• Musculation, avec une reconnaissance automatique de 25 mouvements

Amazfit met en avant plusieurs fonctionnalités automatisées à destination des débutants, pour leur faciliter l’utilisation de la montre : départ automatique avec reconnaissance de certaines activités, pause automatique, détection de la FCmax et ajustement des zones cardio. Dans son communiqué de presse, Amazfit parle aussi de la création automatique d’itinéraire (ce qui laisse penser que la cartographie serait routable, comme sur la T-Rex 3 Pro), mais je n’ai pas trouvé cette fonctionnalité lors de mon test.

Mais l’Active Max et l’application Zepp disposent de beaucoup plus d’outils pour l’entrainement :

• Programmation d’entrainements complexes depuis l’application
• Plans d’entrainement pour 5km, 10km et marathon
• Coaching évolutif avec Zepp coach
• Objectifs (training effect, distance, durée, calories)
• Alertes (FC, zone cardio, distance, allure, cadence, durée, calories, hydratation, alimentation, demi-tour)
• Partenaire virtuel
• Métronome

On a ensuite quelques algorithmes d’analyse qui aident au suivi et à l’optimisation de l’entrainement :

• VO2max
• Charge d’entrainement
• Etat de préparation
• Statut de variabilité de FC
• Durée de récupération

Les séances enregistrées dans Zepp (c’est le nom de l’application à utiliser avec les montres GPS Amazfit) peuvent être synchronisées automatiquement vers différentes applications : Strava, Komoot, Relive, Adidas running. Mais il n’y a pas de transfert dans l’autre sens.

L’Active Max a aussi des capacités de navigation avec une cartographie et le suivi d’itinéraire avec alerte turn by turn.

La cartographie a été améliorée par rapport à l’Active 2 pour être au niveau de celle de la Balance 2 et de la T-Rex 3. C’est-à-dire une cartographie avec les courbes de niveau, le nom des rues et différents points d’intérêt (grotte, hôpital, etc). On peut également télécharger un calque avec les pistes de ski.

On peut ajouter à ça un suivi d’itinéraire mais il faudra pour cela tracer son itinéraire sur une autre plateforme et transférer le ficher GPX dans l’application Zepp, parce qu’il n’y a toujours pas d’outil pour le faire directement sur l’appli.

On retrouve sur l’Active Max les mêmes mesures en continu pour le suivi santé que sur la Balance 2 :

• FC, VFC et SpO2
• Suivi du sommeil et des siestes
• Fréquence respiratoire (pendant le sommeil)
• Température cutanée
• Activité physique : nombre de pas, distance, calories brûlées, temps assis / debout, nombre d’étages gravis
• Niveau de stress

Avec tout ça, Amazfit fait tourner ses algorithmes comme le score PAI (personal activity intelligence) qui donne un score général d’activité physique de la semaine. Le score Biocharge est calculé mais il n’est consultable que sur l’application Zepp, il n’y a pas de widget ou de carte pour ça. C’est dommage. Même chose pour la détection des apnées du sommeil.

On trouve dans l’application beaucoup de graphiques d’analyse pour suivre l’évolution de ces données dans le temps, avec à chaque fois des explications en français pour comprendre ce que le graphique présente ou ce qu’il serait recommandé de faire.

On peut aussi s’en servir pour suivre le cycle menstruel et faire des rappels pour prendre la pilule.

Les données de suivi quotidien peuvent encore être développées en souscrivant un abonnement à Zepp Aura. Amazfit nous explique qu’Aura utilise de l’intelligence artificielle pour faire plus d’analyses et surtout donner plus de conseils.

L’Amazfit Active Max est aussi une montre connectée, avec un beau package de fonctionnalités :

• Notifications
• Appels vocaux
• Commandes vocales
• Assistant vocal Zepp Flow
• Contrôle de lecteur de média du smartphone
• Météo
• Paiement sans contact avec Zepp Pay
• Portefeuille de cartes de membre
• Liste de tâches
• Calendrier
• Mémos vocaux
• Contrôle de la caméra du smartphone et de caméras d’action

Le communiqué de presse annonce que la possibilité d’écouter des podcasts sera ajoutée par mise à jour.

Elle dispose de 4 Go de mémoire.

Il y a aussi une plateforme de téléchargement d’applications qui tend à se développer et apporte des compléments de fonctionnalité pour l’entrainement ou la vie de tous les jours. Et aussi des watchfaces.

Autonomie

	Autonomie
GNSS	64 h
Usage quotidien	13 jours

L’Active Max affiche une belle autonomie de 64 h en utilisation sportive. C’est identique à la Balance 2 et à peine moins que la T-Rex 3 (74 h). C’est la seule valeur, puisqu’il n’y a pas de mode GNSS double fréquence ni de mode GPS seul.

Mais ça, c’est la théorie. Avec l’affichage always on et la cartographie à l’écran, on tombe vite à 20 h d’autonomie réelle. Hé oui, un écran AMOLED 3000 nits, ça consomme beaucoup.

Amazfit annonce plusieurs valeurs pour l’autonomie en usage quotidien : jusqu’à 25 jours, 13 jours avec un usage intensif. Le max de 25 jours, c’est l’autonomie avec les réglages en sortie d’usine, notamment la mesure de la FC toutes les 5 minutes. Bon, c’est le premier paramètre que j’ai changé lorsque j’ai sorti l’Active Max de la boite (à force, je connais bien l’interface d’Amazfit).

Je suis donc plus sur ce qu’Amazfit appelle l’usage intensif : relevé de la FC toutes les minutes, assistant vocal activé et watchface dynamique.

Attention, si l’on active l’allumage permanent de l’écran, l’autonomie tombera alors à 10 jours.

La recharge se fait à l’aide d’un connecteur qu’on aimante au dos de la montre. Ce connecteur est livré sans câble, il faudra y ajouter un câble USB-C.

Amazfit Active Max

Champs de donnée

On peut configurer des écrans jusqu’à 6 champs de donnée.

On peut aussi ajouter des écrans sous forme de graphique pour afficher la FC, l’allure, altitude, training effect, température corporelle.

Et aussi ajouter des écrans qu’on aura téléchargé depuis le store de l’application Zepp.

Utilisation sportive de base (essentiellement running)

L’Active Max possède plusieurs profils de course à pied : course en extérieur, sur piste d’athlétisme, tapis de course, trail, ultramarathon. A cela s’ajoutent des profils de course d’orientation, marche athlétique et promenade de chien.

Les réglages des profils sportifs sont encore assez limités. A côté de la personnalisation des écrans de donnée, voilà ce qu’on a pour les profils de course à pied :

• Données 3D (la distance et l’allure prennent en compte le dénivelé)
• Performances en temps réel
• Diffusion de la FC

On peut activer de nombreuses alertes :

• FC
• Distance (en plus du tour auto)
• Allure
• Cadence (en plus du métronome)
• Durée
• Calories
• Hydratation, alimentation
• Retour

Dans la partie app store de l’application Zepp, les extensions d’entrainement permettent d’ajouter de nouveaux écrans ou de nouvelles fonctionnalités aux profils sportifs, à l’instar de ce que propose le SuuntoPlus Store ou Garmin Connect IQ. J’ai notamment repéré :

• Direct path, pour mesurer la distance en ligne droite, pour la nage en eau ligne par exemple
• Battery assistant, pour estimer l’autonomie restante pendant une séance de sport
• Running economy, qui compare la FC par rapport à l’allure pour donner une idée de l’économie de course
• Cycling FTP test et Cooper VO2max test
• Race time, estime le chrono d’arrivée de différentes courses (5 km, 10 km, semi, marathon) à partir de l’allure moyenne et de l’allure instantanée
• Safe location card, affiche les coordonnées actuelles et de départ, ainsi que l’altitude
• Tabata training
• Climbing record, pour avoir la vitesse verticale
• Workout round counter, pour compter les séries

Le problème avec Amazfit, c’est qu’il y a plein de petites limitations dans l’utilisation des fonctionnalités des profils sportifs :

• Le partenaire virtuel est compatible uniquement avec les profils sportifs course à pied, piste d’athlé et tapis de course.
• Les entrainements par intervalles sont limités à 10 profils sportifs : course à pied et tapis de course, vélo et home trainer, natation en piscine, corde à sauter, rameur, fitness en intérieur, musculation et montée d’escaliers.
• Le suivi d’itinéraire est aussi limité à une quinzaine de profils sportifs

Sur une séance de sport, l’écran est suffisamment grand pour que le tactile soit facilement utilisable. Les écrans défilent verticalement et sur la droite se trouve l’écran de contrôle du lecteur de musique. Bien sûr, plus vos doigts sont mouillés et plus ça fonctionne mal. Avec de la sueur, ça laisse une trace sur l’écran mais ça fonctionne. Malheureusement, vous ne pourrez pas faire grand-chose avec les boutons, vu qu’il n’y en a que 2.

A niveau réduit, la luminosité de l’écran n’est pas top. Je n’ai aucun problème lorsqu’on l’active et qu’elle passe au max mais lorsqu’elle réduit au bout de quelques secondes, c’est vraiment peu lumineux (moins que chez la concurrence). Néanmoins, il y a un capteur de luminosité extérieure qui doit ajuster la luminosité au bon niveau.

Avec la performance en temps réel, l’Active Max vous indique si vous êtes dans un bon ou un mauvais jour. En gros, elle compare votre allure et votre FC avec vos données habituelles pour voir si vous êtes plus à l’aise ou si vous galérez. La première alerte retentit entre 10 et 15 minutes et elle peut se renouveler plus tard au cours de la sortie.

On peut programmer des entrainements complexes sur l’application Zepp et en transférer jusqu’à 40 dans la montre. Les entrainements par intervalles simples peuvent être configurés directement depuis la montre.

Zepp coach fait des recommandations d’entrainement quotidien. On peut aussi lui dire quels jours on souhaite / peut s’entrainer. C’est un programme de coaching adaptatif, qui s’adapte chaque lundi à vos performances et les réalisations de la semaine précédente. Il propose ainsi chaque jour une séance, avec un objectif à atteindre sur la semaine. Les séances sont simples (1 durée et 1 objectif d’intensité basé sur une FC cible) et pas du tout variées (il n’y a pas de fractionné). Comme l’objectif est exprimé en FC, on peut réaliser la séance avec n’importe quel profil sportif (course, vélo, rameur, etc).

Durant une séance de sport, les données intermédiaires d’un tour automatique sont annoncées oralement via le haut-parleur de la montre (durée, distance, allure du dernier kilomètre) ou dans un casque audio si vous en avez couplé un.

Les métriques de foulée sont plus réduites que sur les montres GPS Amazfit plus haut de gamme, il n’y a que la cadence et pas l’oscillation verticale ou l’équilibre gauche / droite.

Pour le suivi de l’entrainement, on trouve sur l’Active Max ce qui est devenu classique sur toutes les montres GPS :

• Charge d’entrainement
• Statut d’entrainement
• VO2max
• Prédiction des temps de course
• Récupération

Le score de préparation est calculé au réveil, par la fusion de 6 facteurs, mais n’est pas mis à jour de manière dynamique comme chez Garmin. C’est-à-dire qu’on peut se lever avec score de 85, faire 100 km de vélo et le score reste à 85. De l’autre côté, chez Garmin, le score de préparation évolue constamment.

Autres sports

L’Active Max permet de tout faire, avec différents profils de vélo, du triathlon, de l’escalade, etc.

Son étanchéité à 50 m vous permettra de l’utiliser pour nager, même en mer, mais évitez les sports nautiques entrainant des chocs (kite surf, plongeon, etc).

Comme l’écran réduit sa luminosité au bout de quelques secondes (même en mode always on), ce n’est pas super à vélo. Ca devient vite illisible si vous la fixez sur le guidon (c’est mieux pour voir la carte mais comme la montre ne bouge pas, elle réduit sa luminosité et on n’y voit rien). On est donc obligé de la conserver au poignet, ce qui peut devenir risqué à VTT.

L’écran tactile fonctionne bien. J’arrive même à l’utiliser avec mes gants de vélo d’hiver. Avec la pluie, c’est plus compliqué.

Pour la natation, il y a des profils pour la nage en piscine, en eau libre, avec palmes et pour la natation synchronisée. Il n’y a aucune fonctionnalité particulière dans ces profils.

L’Active Max sera aussi parfaite pour pratiquer l’HYROX. Amazfit a signé un partenariat avec la marque qui lui permet de proposer 2 profils pour l’HYROX, 1 pour les courses et 1 pour les entrainements. Dans le profil course, on peut choisir 1 mode solo, 1 mode double et 1 mode relais. Après, les ateliers s’enchaînent, entrecoupés par des séquences de course. C’est super bien fait.

Le profil de musculation compte automatiquement le nombre de répétitions et de séries. Par une pression du bouton du bas, on passe à la série suivante. A ce moment-là, ça déclenche un chrono de repos et on a la possibilité de rentrer le nombre de mouvements et le poids utilisé. Le comptage automatique des mouvements fonctionne plus ou moins bien selon les exercices (mieux que Garmin), donc on peut corriger.

En fin de séance, les statistiques sont bien détaillées. On a un tableau qui donne la FC moyenne pour chaque série, avec les calories dépensées. Tout ça alimente une carte de chaleur qui présente les muscles plus ou moins sollicités (rouge, orange ou gris). Si on a pris la peine de renseigner les poids pendant la séance, l’appli remplace vraiment un carnet d’entrainement et on pourra s’y référer la fois suivante.

Le profil Triathlon ne propose aucun réglage. Il permet d’enchainer les 3 disciplines du triathlon et les transitions par un appui sur le bouton du bas. Le profil Multisports permet de sélectionner jusqu’à 10 profils sportifs qui vont s’enchainer, sans possibilité de faire une boucle infini (ce qui est une limite pour le swimrun et le run & bike).

Outdoor

Attention, parce que l’écran est assez exposé. Ce n’est pas une montre GPS outdoor avec du saphir, donc je vous recommande d’ajouter une protection d’écran.

La carto se télécharge très facilement depuis l’application Zepp vers la mémoire de l’Active Max. On est toujours limité à une zone de 485 x 400 km. L’avantage, c’est qu’on peut télécharger une zone plus petite, pour les vacances par exemple, ce qui sera plus rapide (il faut compter 20-25 minutes pour une zone de 60 x 50 km, sinon, ça peut vite durer 2 h pour une grande carte).

Sur la montre, je vous recommande vivement de basculer l’affichage de la carte de sombre à lumineux. En mode sombre, le fond de base est noir, avec des forêts en vert foncé et des routes en gris. Tout ça donne un contraste qui est horrible. En mode lumineux, le noir du fond est remplacé par du blanc et c’est beaucoup plus lisible.

La cartographie est enrichie de points d’intérêt comme les parkings, les grottes, les sommets, les pharmacies, les noms des rues et des courbes de niveau.

On peut utiliser la carto telle quelle ou ajouter en plus un itinéraire à suivre. L’itinéraire peut être un fichier GPX importé ou une sortie qu’on a déjà faite et qu’on voudrait refaire. La navigation est toutefois limitée à certains profils sportifs comme la course, le vélo ou la rando mais pas tous les profils sportifs avec GPS.

Une fois que c’est fait, la route à suivre apparait avec des chevrons pour indiquer le sens de progression et la trace GPS enregistrée sera en bleu. Une alerte apparait lorsqu’on s’éloigne de l’itinéraire. Elle retentit par défaut à partir de 50 m d’écart, mais on peut changer ça dans les réglages.

A l’approche d’un virage, une alerte vocale indique qu’il faut tourner. Cette indication se fait via des écouteurs ou le haut-parleur de la montre.

Mais attention, les données permettant de déclencher les alertes de navigation sont inscrites dans le fichier importé. Donc si vous l’avez créé sur une plateforme qui gère le turn by turn, alors vous arez les alertes de navigation sur votre Active Max ; mais si vous l’avez créé sur une plateforme qui n’intègre pas ces données, alors vous n’aurez pas d’alerte.

Avec le suivi d’itinéraire, un écran présentant le profil d’altitude est ajouté à votre profil sportif. Mais c’est le profil de tout l’itinéraire qui est affiché, il n’y a pas de ClimbPro comme sur la T-Rex 3.

Depuis le panneau de raccourcis, on peut allumer la lampe torche. Il ne s’agit pas de LED intégrées dans le boitier comme les Garmin mais juste l’écran qui s’allume à fond. A 3000 nits, ça sert de lampe d’appoint. On peut le mode blanc ou du rouge pour moins éblouir la nuit.

Pour la nuit, il y a aussi un mode redshift, qui bascule toute l’interface en rouge, la watchface et tous les widgets.

Parmi la liste d’applications, on a pas mal quelques outils pour l’outdoor :

• boussole
• météo
• heures du soleil et de la lune
• thermomètre

Précision GPS / cardio

Le GPS de l’Active Max a le même comportement que toutes les montres GPS Amazfit que j’aie déjà testées : le lissage fait qu’elle coupe un peu dans tous les virages. C’est légèrement visible ici.

Plus là, dans les rond-point.

Et encore plus sur cette trajectoire en ‘S’.

Je dois quand même préciser que pour ces activités, la Venu 4 est en mode GPS seul, là où l’Active Max est en principe en mode multi GNSS. Il y a quand même quelques fois où le mode GPS + le lissage donne de meilleurs résultats.

Par exemple ici, en forêt, où la Venu 4 s’est complètement égarée sous les arbres, alors que la trace en lisière était très bonne.

En ville, je dirais que l’Active Max s’est mieux comportée que la Fenix 8 Pro. On voit bien les endroits où les 2 montres captent bien le signal GPS (les croisements, parce que le ciel est plus ouvert) et les portions où le signal se réverbère sur les façades des immeubles et créent des erreurs dans les calculs pour le géopositionnement.

Cela dit, lorsqu’on active le mode GNSS double fréquence sur la Fenix 8 Pro, sa précision est bien améliorée (normal, puisque ça a été justement pensé pour ça).

Rien à signaler du côté de l’altimètre.

Quant au capteur cardio optique, les premiers résultats de mes tests montrent qu’il fonctionne plutôt bien, sans être extraordinaire.

Suivi quotidien / santé

Dans l’application Zepp, l’écran d’accueil de l’application ressemble à celui de Whoop. On y trouve 3 indicateurs qui se complètent bien pour donner un état des lieux de notre condition physique du jour : préparation, sommeil, effort. Chacun de ces indicateurs est ensuite détaillé dans un onglet.

Préparation donne le détail des éléments qui constituent le score d’état de préparation : récupération physique, récupération mentale, FC repos, VFC, qualité du sommeil, température cutanée, avec des graphiques sur 7 et 30 jours. L’onglet sommeil présente toutes les stats de suivi du sommeil. Et l’onglet effort détaille l’activité quotidienne, la recommandation de Zepp coach, le niveau de forme et de fatigue.

Sur la montre, on a différents widgets, 4 pour ma part : sommeil, VFC, PAI et activité. En plus de ça, on peut fixer jusqu’à 4 objectifs : nombre de pas, poids, calories, sommeil. D’autres métriques sont accessibles depuis la liste des applications, comme par exemple le score de Biocharge. Ca ressemble au Body Battery de Garmin. On a un score le matin au réveil, puis ce score diminue au cours de la journée, plus ou moins vite en fonction des activités et du stress.

J’aime bien le PAI (Personal Activity Intelligence). Je trouve que c’est un bon indicateur d’activité quotidienne, meilleur que l’objectif des 10 000 pas. Il s’agit d’un score qui s’incrémente chaque jour par la durée et l’intensité de l’activité physique quotidienne. Après, l’algorithme additionne les scores des 7 derniers jours et l’objectif est d’être à plus de 100.

Le suivi du sommeil chez Amazfit est intéressant. Les infos dans le widget sont somme toutes classiques : score global, durée, phase de sommeil, sieste. On en trouve un peu plus dans l’application : FC au repos, fréquence respiratoire. Le plus intéressant, ce sont les habitudes : heures cibles et tags qu’on peut saisir pour mémoriser l’humeur au réveil et la dernière activité avant d’aller se coucher (télé, jeu vidéo, sport, douche, lecture). Garmin a dû s’en inspirer pour son suivi du style de vie. C’est intéressant de chercher les corrélations entre ces tags et les bonnes ou mauvaises nuits.

Amazfit est aussi la première marque à faire une détection des apnées du sommeil (hypopnée). Je ne saurais dire si c’est fiable, elle ne m’en a détecté aucune (comme Garmin et c’est probablement une bonne nouvelle).

Dans l’application Zepp, on trouve Zepp Aura, qui est la plateforme d’Amazfit pour le sommeil. On y trouve des sons et musiques pour aider à l’endormissement et différents rapports sur le sommeil. Une version Premium va encore plus loin. Ceux qui s’y intéressent pourront aller plus loin dans l’analyse du sommeil en souscrivant à l’option Aura dans l’application Zepp.

Par défaut, le suivi de la fréquence cardiaque se fait toutes les 5 minutes. C’est réglable et je préconise de passer à 1 mesure toutes les minutes (c’est le max qu’on peut choisir, bien loin d’une mesure toutes les secondes de Garmin). Si vous voulez économiser de la batterie, vous pouvez, au contraire, allonger le délai.

L’enregistrement de l’oxygénation sanguine est désactivé par défaut.

On peut lancer une mesure en 1 clic et 45 s plus tard, on a : FC, SpO2, fréquence respiratoire et niveau de stress.

Les femmes pourront suivre leur cycle menstruel en renseignant la date des dernières règles, leur durée et la durée habituelle du cycle. La montre en déduit le jour d’ovulation et la période probable de fécondité.

Enfin, il y a une application de respiration guidée / méditation et un gestionnaire de décalage horaire.

A partir des données des capteurs, on peut activer différentes réactions comme déclencher une alerte en cas de fréquence cardiaque anormalement élevée ou d’oxygénation sanguine trop basse. La nouveauté, c’est l’apparition d’un conseil et réaction au score de préparation. Chaque soir, un message apparait à l’écran de l’Active Max pour faire le bilan et donner quelques recommandations de style de vie, de récupération ou de sport.

Montre connectée

L’Active Max reçoit les smart notifications. Dans l’application, on peut choisir d’activer ou désactiver les notifications pour les SMS, les appels et pour chaque application individuellement. C’est-à-dire qu’on peut activer les notifications WhatsApp mais désactiver celles de Leboncoin.

Chaque matin, l’Active Max produit un rapport matinal, pour lequel on peut sélectionner les informations intéressantes (météo, niveau de batterie, score de préparation, etc).

L’Active Max a aussi un micro et un haut-parleur qui permettent plusieurs choses :

• Passer un appel téléphonique (mais la montre n’a pas de connexion LTE, donc l’appel passe par le téléphone)
• Utiliser des commandes vocales
• Interagir avec l’assistant virtuel  Zepp Flow
• Diffuser des alertes vocales
• Enregistrer des mémos vocaux

Les commandes vocales fonctionnent bien et en français. On peut demander, par exemple, à augmenter la luminosité de l’écran.

Pareil pour les interactions avec Zepp Flow, pour demander des trucs comme la météo. La reconnaissance vocale fonctionne toujours bien, mais la réponse est encore assez longue à attendre. Selon la question, la réponse peut être en anglais, écrite à l’écran et lue oralement via le haut-parleur.

Sinon, on peut aussi connecter un casque audio ou une enceinte en Bluetooth.

Du côté de la musique, l’Active Max se limite au contrôle des lecteurs média du smartphone auquel elle est connectée. Le communiqué de presse annonce que la possibilité d’écouter des podcasts sera ajoutée par mise à jour.

Une application sert de télécommande pour l’appareil photo de votre smartphone et permet de prendre des photos en instantané ou avec un retard de 3 secondes. On peut aussi contrôler des GoPro et DJI Osmo Action.

L’app store de l’application Zepp contient quelques centaines d’applications et de watchfaces. Pour ce qui est des applications, c’est surtout des mini-applications natives (genre pour compter les scores d’une partie de fléchettes, suivre son hydratation, faire un pile ou face, etc) et peu d’applications tierces (comme Strava ou Deezer). La plupart sont gratuites, certaines sont payantes.

La perle, c’est quand même l’application Péteuse, qui transforme votre montre Amazfit en coussin péteur.

La catégorie ‘extensions d’entrainement’ permet d’ajouter des pages aux profils sportifs, à l’instar du fonctionnement du SuuntoPlus Store.

Conclusion du test de l’Amazfit Active Max

Ca fait quelques temps qu’on trouve de bonnes montres GPS avec cartographie à moins de 400 € mais là, l’Active Max va carrément plus loin en proposant des outils d’entrainement et une cartographie pour 2 à 3 fois moins cher.

Elle n’a rien à se reprocher du côté du hardware, avec un look agréable et un super écran AMOLED (super par sa taille et sa luminosité).

Du côté des fonctionnalités sportives et outdoor, je vois plusieurs cibles de sportifs qui seront comblées avec l’Active Max :

• Les débutants, la cible d’Amazfit avec l’Active Max
• Les randonneurs à la journée, ceux qui font de la marche sportive / athlétique / nordique
• Les sportifs qui font du sport pour le plaisir, sans rechercher des performances de dingue mais qui peuvent s’inscrire à une course dans l’année
• Les étudiants ou plus généralement tous les sportifs qui ont un budget très serré

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J’espère que ce test sera utile pour faire votre choix. Un test complet, ça demande du temps. J’essaie toujours, dans la mesure du possible (et de mes moyens), de pousser mes tests au maximum et de chercher les moindres petits détails. Je ne suis pas payé pour le faire.

Si vous êtes intéressé par l’achat de matériel sportif, vous pouvez me soutenir en passant par un des liens ci-dessous. Je toucherai une commission, ce qui contribuera à l’avenir de ce blog (et je vous en remercie).

Ses limites pour les sportifs plus exigeants se trouvent dans l’absence de mode GNSS double fréquence, de métriques complexes et l’autonomie en navigation.

Amazfit Active Max