Test Amazfit T-Rex 3 Pro : tout pour rivaliser avec les Fenix 8 ?

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Ca fait quelques années qu’Amazfit développe une stratégie sérieuse dans le domaine du sport avec les séries T-Rex (outdoor) et Cheetah (performance). Et ils avancent vite, très vite. Lors de l’UTMB, Amazfit a franchi un pas de plus avec du sponsoring d’athlète pro : Ruth Croft et Rod Farvard ont couru avec une T-Rex 3 Pro.

Avec la T-Rex 3 Pro, Amazfit répond à presque toutes les critiques que j’avais faites lors du test de la T-Rex 3 (avec du saphir, par exemple) et apporte aussi des nouveautés dont je sais qu’elles sont demandées (comme la lampe LED intégrée dans le boitier et la cartographie routable).

Avec tout ça, est-ce qu’elle a de quoi enfiler un costume de concurrente de la Fenix 8 ?

	Amazfit T-Rex 3 Pro – 48 mm
	Amazfit T-Rex 3 Pro – 44 mm

Test T-Rex 3 Pro : le verdict

Ce qui est nouveau sur la T-Rex 3 Pro 

• 2 tailles de boitier (44 et 48mm)
• Ecran plus lumineux (3000 nits)
• Vitre en saphir
• Lunette et boutons en titane
• Lampe torche à LED
• Ajout d’un haut-parleur
• Bracelet à détache rapide
• Plus lourde (+5 g)
• Cartographie routable
• Nouveaux outils de navigation depuis la montre (création d’itinéraire vers un point ou en boucle, exploration des POI)
• Création d’itinéraires depuis l’application Zepp
• Score de biocharge
• Plus chère (+100 €)

Présentation de la T-Rex 3 Pro 

Elle remplace : aucune

Au-dessus dans la gamme : aucune

En-dessous dans la gamme : T-Rex 3

Modèle testé : T-Rex 3 Pro noire

La T-Rex 3 Pro ressemble presque comme 2 gouttes d’eau à la T-Rex 3. En fait, il n’y a que les LED de la lampe torche qui permettent de les différencier. D’ailleurs, la T-Rex 3 Pro ne vient pas remplacer la T-Rex 3, c’est une amélioration et elles forment une série à elles deux.

On retrouve donc ce look un peu spécial d’un boitier octogonal et un écran rond. Plus tous les attributs agressifs d’une montre outdoor : les vis apparentes sur la lunette et le bracelet, la garde métallique sur le côté droit, les espèces d’évents sur le bracelet qui rappellent les ouïes d’un requin.

Sauf que cette fois, Amazfit a élargi sa gamme avec 2 versions de 2 tailles différentes : 44 et 48 mm. Alors attention, Amazfit triche un peu là. Pour commencer, si on regarde le détail des spécifications, la petite T-Rex 3 Pro fait 44,8 mm de large. Presque 45 quoi.

Mais ça, c’est la largeur de la lunette. Pas du boitier. Et il faut ajouter à ça la garde métallique côté droit et un petit renfort du boitier côté gauche. J’ai le gros modèle et elle mesure en tout 52 mm de largeur. Alors 48 et 52, c’est quand même pas pareil. Sur la T-Rex 3 Pro 44 mm, la garde est beaucoup moins proéminente.

Amazfit ne donne que le poids du boitier des T-Rex 3 Pro. Si j’en crois ma balance de cuisine, la T-Rex 3 Pro 48 mm pèse 75 g. J’ai été surpris parce que l’utilisation de titane pour la lunette aurait dû rendre la T-Rex 3 Pro plus légère que la T-Rex 3. Or, ce n’est pas le cas : +5 g alors même que la T-Rex 3 était légèrement plus épaisse. Ca reste un poids similaire à la concurrence : 74 g pour la Vertical 2, 73 g pour la Fenix 8 – 47 mm.

Petite évolution au niveau du système d’attache du bracelet : avant, il fallait un tournevis spécial pour démonter et remplacer le bracelet. Sur la T-Rex 3 Pro, Amazfit a conservé ces vis spéciales mais elles ne servent plus à rien. C’est juste pour l’apparence. Au dos de la montre, le bracelet est désormais équipé d’une tirette pour le retirer facilement sans outil (ce qu’on trouve chez toutes les marques depuis quelques temps). Ca veut dire que vous pouvez le remplacer s’il ne vous plait pas par un bracelet 22 ou 20 mm en fonction de la version de T-Rex 3 Pro.

Alors j’ai dit ‘retirer facilement’, en fait c’est pas si facile. Amazfit a enfoncé la tirette dans une protection en silicone, ce qui complique son accès lorsqu’on n’a pas d’ongle. J’imagine que l’idée est d’éviter une manipulation sans faire exprès, histoire de ne pas perdre le bracelet (et la montre). Mais bon, il faut bien appuyer sur le silicone et on y arrive.

Sinon, l’allure du bracelet en silicone n’a pas changé, avec une boucle en métal.

Comme toute bonne montre GPS outdoor, elle est étanche à 100 m. Elle est en plus certifiée pour la plongée à 45 m (similaire à l’Apple Watch Ultra et la Fenix 8). La vitre recouvrant l’écran est en saphir. C’est la première montre GPS d’Amazfit équipée de saphir et je ne vois pas d’autre montre GPS moins chère avec du saphir. Et elle répond aussi à la norme MIL-STD-810 de robustesse des matériels de l’armée américaine.

La taille de l’écran AMOLED tactile dépend de la taille du boitier :

• 38 mm de diamètre, 480×480 pixels pour la 48 mm
• 33,5 mm et 440×440 pixels pour la 44 mm

La grosse version est donc équipée du plus gros écran actuellement disponible sur le marché (avec la Balance 2 et la Race 2). Et la petite a une meilleure résolution (nombre de pixels par millimètre carré).

La luminosité des écrans monte jusqu’à 3000 nits. C’est le maximum qu’on trouve pour un écran AMOLED en 2025, sachant que les 2000 nits de la T-Rex 3 étaient le max en 2024 et que les premières montres GPS avec écran AMOLED avaient une luminosité de 1000 nits.

L’écran a un mode always on que j’utilise en sport. Il commence par s’allumer à pleine puissance pendant 10 secondes puis reste allumé mais en réduisant sa luminosité. Puis il se verrouille automatiquement au bout des 10 secondes.

De nuit, tout devient rouge avec le mode Redshift. L’idée c’est de ne pas éblouir pour conserver l’accoutumance à la nuit.

L’interface se fait via le tactile ou les 4 boutons. J’aime bien cette configuration, car elle est simple à appréhender : 2 boutons à gauche pour monter ou descendre + 2 boutons à droite pour valider ou annuler.

Amazfit a également inclus un micro et un haut-parleur sur le côté gauche du boitier. Ce n’est pas une surprise, dans la mesure où la T-Rex 3 n’avait qu’un micro mais la Balance 2 un micro et haut-parleur. Ca permet d’avoir des retours vocaux pour le coaching ou la navigation, d’utiliser des commandes vocales et de prendre des appels téléphoniques.

Le tour du boitier ne serait pas complet sans parler de la lampe torche à LED d’une puissance de 200 lux. Dans la suite de Garmin, c’est la première montre GPS Amazfit équipée de ces 3 LED (2 blanches et 1 rouge). On l’allume simplement par une pression longue du bouton Up.

Les capteurs internes n’ont pas changé :

• Puce multi GNSS double fréquence
• Capteur cardio optique + oxygénation sanguine
• Altimètre barométrique + profondimètre
• Boussole
• Capteur de température corporelle

De ce point de vue, il ne manque que l’électrocardiogramme par rapport à ce qu’on trouve de mieux sur le marché actuellement.

On a plusieurs connexions sans fil :

• Bluetooth pour le smartphone, des écouteurs et des capteurs externes
• Wifi pour les mises à jour et le téléchargement des cartes

On peut ainsi coupler des capteurs en Bluetooth :

• Capteurs cardio (ceinture et brassard)
• Capteur de puissance en course à pied
• Capteurs de vélo (cadence, vitesse, puissance)

Dernier composant interne, les 32 Go de mémoire, dont 26 sont à disposition de l’utilisateur pour y stocker de la musique, des cartes et des applications.

Voici comment est construite l’interface depuis la watchface :

• A gauche, les notifications
• En bas, des cartes (les widgets)
• A droite, les applications
• En haut, le panneau de raccourcis

Voici la liste des widgets :

• Zepp Flow
• Zepp coach (le coach d’Amazfit)
• Lecteur de musique
• Météo
• Recommandation (les applications les plus utilisées)
• Zepp Pay
• Dernière séance d’entrainement
• Statut d’entrainement
• Sommeil
• FC
• VFC
• Biocharge
• Activité quotidienne
• Téléphone
• Helio Strap

Plus ceux que je n’utilise pas : alarme, prévisions, PAI, SpO2, calendrier, stress, thermomètre, liste des tâches, compte à rebours, entrainement total, VO2max, cycle menstruel, mesure en 1 clic, calories, VFC, horloge mondiale, respiration.

Tout ça est personnalisable.

Avec les boutons, c’est un peu différent :

• UP ouvre les raccourcis
• DOWN, la liste de cartes
• BACK, la liste d’applications
• SEL, la liste de profils sportifs

Amazfit a encore ajouté 10 profils sportifs aux 177 de la T-Rex 3. Je n’ai pas cherché quels étaient les nouveaux et ils ne le disent pas non plus. Je peux quand même vous dire qu’il y a HYROX Race et Entrainement HYROX. En effet, Amazfit a signé un partenariat avec HYROX qui fait que c’est la seule marque de montres GPS qui a le droit de proposer des profils avec le nom HYROX. Ainsi, HYROX Race est l’équivalent d’un profil multisports où chaque pression du bouton BACK fait avancer vers la séquence suivante.

Voici ceux qui sont en favoris :

• course, tapis de course, trail
• marche, rando, escalade (en fait alpinisme)
• vélo, vélo en salle
• HYROX Race, Entrainement HYROX
• musculation
• natation en piscine, en eau libre
• triathlon, multisports
• snowboard, ski, ski de rando
• rameur
• corde à sauter
• apnée en mer, apnée en intérieur

J’ai ajouté Déplacements à vélo pour mes trajets de vélotaf.

Les capacités d’entrainement proposées par Amazfit sont maintenant très complètes et se rapprochent de ce qu’on trouve chez les autres marques de montres GPS de sport :

• programmation d’entrainements complexes depuis l’application
• objectifs (training effect, distance, durée, calories)
• alertes (FC, zone cardio, distance, allure, cadence, durée, calories, hydratation, alimentation, demi-tour)
• tour auto (distance)
• pause auto
• partenaire virtuel
• métronome

Comme toutes les montres cardio GPS de maintenant, la T-Rex 3 possède quelques algorithmes physiologiques pour calculer :

• VO2max
• charge d’entrainement
• temps de récupération

Amazfit manque encore d’outils pour analyser une saison d’entrainement et de progressions. Ils ont supprimé le score de préparation à l’entrainement qui existait sur la T-Rex 3, remplacé par le score Biocharge (voir plus bas).

On peut pallier ce problème en synchronisant les données de Zepp vers une application tierce : Strava, Relive, Runkeeper, adidas Running, Komoot, TrainingPeaks (via Terra), Apple Health, Google Fit, intervals.icu, Treinus.

Zepp coach est un algorithme de coaching adaptatif à l’instar des suggestions quotidiennes d’entrainement de Garmin ou FitSpark de Polar, qui peut proposer un programme de base ou une préparation à une course particulière.

Ce qui est intéressant, c’est que Zepp a intégré dans l’onglet Zepp coach de l’application un module d’agent conversationnel utilisant l’intelligence artificielle (un genre de ChatGPT quoi). On peut s’en servir pour poser des questions sur l’entrainement. J’ai fait quelques essais et ça m’a semblé tout à fait cohérent.

Côté navigation, la T-Rex 3 Pro supporte une cartographie. En sortie d’usine, la mémoire de la montre est vide. Il faut passer par l’application et un réseau Wifi pour télécharger une portion de carte qui couvrira la zone qui vous intéresse, avec une taille maximale de 400 x 486 km. C’est facile à utiliser mais il ne faut pas oublier de télécharger la nouvelle zone avant de partir en voyage, car on ne peut stocker qu’une seule zone à la fois dans la mémoire de la montre.

La cartographie d’Amazfit est maintenant routable. Il faut réaliser ce que ça veut dire : Amazfit est le premier concurrent à proposer une cartographie routable aux côtés de Garmin. Qui dit cartographie routable dit :

• création d’itinéraires en boucle depuis la montre
• création d’itinéraire vers un point de la carte depuis la montre
• reroutage en direct lorsqu’on s’écarte de l’itinéraire prévu initialement

A côté de la carto, on peut faire du suivi d’itinéraire, enregistrer des coordonnées GPS et retourner au point de départ. L’autre évolution majeure, c’est qu’on peut maintenant tracer des itinéraires directement depuis l’application Zepp. Sinon, on peut toujours importer des fichiers GPX.

Une fois que la navigation est lancée, la T-Rex 3 donne les alertes de navigation turn by turn vocales.

Avec ses capteurs, la T-Rex 3 mesure beaucoup de choses en continu :

• FC
• SpO2
• VFC
• sommeil, dont siestes
• fréquence respiratoire (pendant le sommeil)
• température cutanée
• activité physique : nombre de pas, distance, calories brûlées, temps assis / debout, nombre d’étages gravis
• niveau de stress

Avec tout ça, Amazfit fait tourner quelques algorithmes supplémentaires comme :

• le score Biocharge (similaire au body battery de Garmin)
• un algorithme (validé médicalement) qui évalue le risque d’apnée du sommeil
• le score PAI (personal activity intelligence) qui donne un score général d’activité physique de la semaine

On peut aussi s’en servir pour suivre le cycle menstruel et faire des rappels pour prendre la pilule.

On trouve dans l’application beaucoup de graphiques d’analyse pour suivre l’évolution de ces données dans le temps, avec à chaque fois des explications en français pour comprendre ce que le graphique présente ou ce qu’il serait recommandé de faire.

Les données de suivi quotidien peuvent encore être développées en souscrivant un abonnement à Zepp Aura. Amazfit nous explique que Aura utilise de l’intelligence artificielle pour faire plus d’analyses et surtout donner plus de conseils.

L’Amazfit T-Rex 3 Pro est aussi une montre connectée, avec un beau package de fonctionnalités :

• Notifications
• Appels vocaux
• Commandes vocales
• Lecteur de musique (mp3)
• Météo
• Paiement sans contact avec Zepp Pay
• Portefeuille de cartes de membre
• Liste de tâches
• Calendrier
• Mémos vocaux
• Contrôle de la caméra du smartphone et de caméras d’action

Elle dispose de 27 Go de mémoire disponible pour recevoir des mp3. Le lecteur de musique peut ainsi être utilisé de manière autonome (sans smartphone, cette fois), soit avec un casque audio connecté en Bluetooth, soit directement sur le haut-parleur intégré au boitier.

Il y a aussi une plateforme de téléchargement d’applications qui n’est pour le moment pas très fournie (mais on peut télécharger des jeux comme Space invaders pour jouer directement sur la montre).

Autonomie

	T-Rex 3 Pro 44 mm	T-Rex 3 Pro 48 mm
GPS seul	60 h	85 h
Mode automatique	51 h	74 h
Multi GNSS double fréquence	26 h	38 h
Usage quotidien	17 jours	25 jours

Pour le sport, le choix du mode GNSS se fait dans les réglages généraux, donc appliqué à tous les profils sportifs. La T-Rex 3 Pro propose :

• Précision = multi GNSS double fréquence
• Economie d’énergie = GPS seul
• Automatisation = bascule entre les 2 modes précédents en fonction de la puissance du signal reçu
• Personnalisation = réglage libre qui permet de faire du GPS seul double fréquence si on a envie

Attention, ces données sont mesurées avec l’extinction automatique de l’écran. Si on active le mode d’allumage permanent, alors l’autonomie chute drastiquement. En mode GPS seul, j’ai ainsi relevé 40 h d’autonomie, soit moins de la moitié de ce qui est annoncé. Ca veut aussi dire que le suivi d’itinéraire ne permettra pas d’atteindre ces autonomies annoncées, parce qu’on sollicite souvent l’allumage de l’écran pour consulter la navigation.

Avec l’écran en extinction automatique, j’ai relevé des autonomies environ 10% plus faibles qu’annoncées dans tous les modes GPS.

En plus des modes annoncés dans le tableau des autonomies, il existe un mode longue durée de vie de la batterie mais qui n’est accessible qu’en randonnée et escalade.

En activant tout le suivi quotidien, il faut compter environ 2% de batterie chaque nuit et 4-5% pour une journée. Ca fait un peu moins d’autonomie que les 29 jours annoncés par Amazfit, mais ça reste très bien.

	Amazfit T-Rex 3 Pro 48 mm noir
	Amazfit T-Rex 3 Pro 48 mm noir / or
	Amazfit T-Rex 3 Pro – 44 mm

Champs de donnée

On peut monter jusqu’à 6 champs de donnée qui sont écrits relativement gros.

Utilisation sportive de base (essentiellement running)

Il y a plein de réglages relatifs à l’écran. On peut notamment l’allumer manuellement, sur une certaine plage horaire, entre le lever et le coucher du soleil ou en permanence. Moi, je n’ai activé l’allumage permanent que pendant les séances de sport.

Sur une séance de sport, l’écran est suffisamment grand pour que le tactile soit facilement utilisable. Les écrans défilent verticalement et sur la droite se trouve l’écran de contrôle du lecteur de musique. Bien sûr, plus vos doigts sont mouillés et plus ça fonctionne mal. Avec de la sueur, ça laisse une trace sur l’écran mais ça fonctionne.

Le tactile possède un mode ‘gant’ qu’on peut activer dans les réglages. Il renforce la sensibilité et avec mes petits gants d’hiver, ça fonctionne bien.

Il y a une nouvelle méthode pour déverrouiller l’écran tactile. Avant, il fallait appuyer sur le bouton du haut. Maintenant, il faut faire un double tap sur l’écran. J’aime mieux cette nouvelle méthode. En gros, on glisse le doigt sur l’écran pour faire défiler l’écran. Un message apparait pour dire qu’il est verrouillé et qu’il faut taper 2 fois dessus pour le déverrouiller. On tape 2 fois puis on glisse le doigt. Je trouve ça mieux que de passer de l’écran au bouton puis revenir à l’écran.

L’écran de la T-Rex 3 Pro se salit vite avec les traces de doigt.

Il y a plusieurs profils de course à pied : course, trail, tapis de course, piste d’athlé, ultra, marche athlétique, promener le chien (utilisable pour du canicross).

Certains de ces profils ont des particularités. Par exemple, Trail et Ultra permettent d’activer le calcul de la distance 3D (qui prend en compte le dénivelé) et Piste d’athlé utilise un algorithme spécial pour calculer la distance en fonction du couloir dans lequel on court.

Par contre, le mode GPS est un réglage système. Ca veut dire qu’une fois sélectionné, ce choix s’applique à tous les profils sportifs. On ne peut pas varier en fonction des sports.

Amazfit n’a pas communiqué dessus mais on peut définir le poids d’un sac à dos dans de nombreux profils sportifs, dont la course à pied (comme sur la Fenix 8).

En plus de l’allumage de la lampe par un raccourci, on peut configurer un clignotement dans les réglages des profils sportifs. C’est une autre utilisation, qui vise dans ce cas la sécurité (= être visible).

Si on l’active dans les réglages, la performance en temps réel s’affiche à l’écran au bout d’une dizaine de minutes. C’est un truc qui existe depuis longtemps chez Garmin et qui va vous dire si vous êtes dans un meilleur jour que d’habitude ou pas.

On peut programmer des entrainements complexes sur l’application Zepp et en transférer jusqu’à 40 dans la montre. Les entrainements par intervalles simples peuvent être configurés directement depuis la montre. Ce qu’il manque encore, c’est un calendrier d’entrainement pour pouvoir programmer les entrainements le jour de leur exécution.

Les données de course à pied sont maintenant bien étoffées. En plus des données classique (allure, distance, etc), on trouve :

• Puissance au poignet (sans capteur externe)
• Données de foulée (cadence, longueur de foulée, oscillation vertical, ratio vertical, temps de contact au sol)
• Performance en temps réel
• Training effect aérobie et anaérobie

A côté de ça, on trouve toutes les alertes qu’il faut, que ce soit des alertes sur le cardio, des tours automatiques ou des alertes de nutrition, la puissance au poignet ou via un Stryd.

Le problème avec Amazfit, c’est qu’il y a plein de petites limitations dans l’utilisation des fonctionnalités des profils sportifs :

• Le partenaire virtuel est compatible uniquement avec les profils sportifs course à pied, piste d’athlé et tapis de course.
• Les entrainements par intervalles sont limités à 10 profils sportifs : course à pied et tapis de course, vélo et home trainer, natation en piscine, corde à sauter, rameur, fitness en intérieur, musculation et montée d’escaliers.
• Le suivi d’itinéraire est aussi limité à une quinzaine de profils sportifs (voir paragraphe outdoor plus bas)

Zepp coach a quelque peu évolué. Initialement, c’était un algorithme qui proposait des suggestions quotidiennes d’entrainement (comme les Garmin). Maintenant, il fusionne 2 algorithmes : soit des suggestions quotidiennes de base, soit la construction d’un programme d’entrainement pour se préparer à une course particulière.

De base, il est fait rien. Il faut activer un plan d’entrainement, même pour avoir les suggestions quotidiennes. On peut lui dire quels jours on souhaite / peut s’entrainer. Au fur et à mesure des séances, l’algorithme adaptera ses séances en fonction de vos performances la semaine précédente. Il propose ainsi chaque jour une séance, avec un objectif à atteindre sur la semaine. Les séances sont simples (1 durée et 1 objectif d’intensité basé sur une FC cible) et pas du tout variées (il n’y a pas de fractionné). Comme l’objectif est exprimé en FC, on peut réaliser la séance avec n’importe quel profil sportif (course, vélo, rameur, etc).

Durant une séance de sport, les données intermédiaires d’un tour automatique sont annoncées oralement via le haut-parleur de la montre (durée, distance, allure du dernier kilomètre) ou dans un casque audio si vous en avez couplé un.

On n’a pas de widget de statut d’entrainement sur la montre (juste la charge d’entrainement), mais on trouve les 3 données habituelles dans l’application : niveau de fatigue (ATL), niveau de forme (CTL) et l’équilibre (TSB).

Autres sports

Amazfit se targue de proposer 187 profils sportifs. Alors oui, il y en a beaucoup, mais certains font quand même doublon. On y trouve marche, randonnée, marche avec sac, et alpinisme. Retenez qu’il y a tout, y compris le triathlon et la plongée mais qu’il manque encore le golf pour rivaliser complètement avec Garmin.

Je n’ai pas fait une séance de natation pour laquelle le comptage des longueurs était bon. Et pas juste 25 m. On ne peut pas fixer d’alarme sur la distance (ce qui est généralement intéressant en eau libre, parce qu’on n’a pas trop d’occasion de regarder l’écran pour voir à combien on en est).

Les modes apnée permettent de régler des alertes sur la profondeur ou la durée de l’apnée.

Le mode plongée va plus loin, avec des réglages relatifs au gaz en bouteille et utilise le modèle de décompression Bühlmann ZHL-16C. On a accès aux paramètres de plongée suivants :

• Type l’eau (douce, mer)
• Type de gaz (air, EAN 22 à 40%)
• Arrêt de sécurité (3 ou 5 min)
• Profondeur de démarrage automatique (1,2 m par défaut, il ne faut pas mettre trop peu car ça peut se déclencher lors d’un plongeon à la piscine)
• Fin automatique (3 à 10 min)
• Unité de profondeur

A vélo, les capteurs de cadence et de vitesse ne fonctionnent qu’avec les profils de vélo en extérieur, pas sur le vélo en salle.

Le profil Ski de rando permet de différencier les phases de montée et de descente.

Le profil de musculation compte automatiquement le nombre de répétitions et de séries. Par une pression du bouton du bas, on passe à la série suivante. A ce moment-là, ça déclenche un chrono de repos et on a la possibilité de rentrer le nombre de mouvements et le poids utilisé. Le comptage automatique des mouvements fonctionne plus ou moins bien selon les exercices (mieux que Garmin), donc on peut corriger.

En fin de séance, les statistiques sont bien détaillées. On a un tableau qui donne la FC moyenne pour chaque série, avec les calories dépensées. Tout ça alimente une carte de chaleur qui présente les muscles plus ou moins sollicités (rouge, orange ou gris). Si on a pris la peine de renseigner les poids pendant la séance, l’appli remplace vraiment un carnet d’entrainement et on pourra s’y référer la fois suivante.

Sur un rameur, la T-Rex 3 Pro mesure des statistiques de coups de rame (comptage et fréquence).

Le profil HYROX permet d’enchainer les runs et les exercices d’une course d’HYROX. Il suffit d’appuyer sur BACK à chaque fois qu’on entre et qu’on sort de la zone. L’écran de données change pour afficher des données pertinentes à chaque étape.

Le profil Triathlon ne propose aucun réglage. Il permet de passer d’enchainer les 3 disciplines du triathlon et les transitions par un appui sur le bouton du bas. Le profil Multisports permet de sélectionner jusqu’à 10 profils sportifs qui vont s’enchainer, sans possibilité de faire une boucle infini (ce qui est une limite pour le swimrun et le run & bike).

Depuis Zepp, on peut télécharger des applications sur la montre. Ce n’est pas aussi développé que Connect IQ pour Garmin mais on fouillant, on peut en trouver quelques-unes qui sont intéressantes. Par exemple, il y a une application pour s’entrainer à l’apnée.

Outdoor

Amazfit a mis à jour l’application Zepp pour qu’on puisse tracer des itinéraires directement depuis son smartphone. Ca évite d’avoir à utiliser une autre application et de transférer des fichiers GPX. En plus, elle est bien faite. On voit en bas de l’écran le profil d’altitude se dessiner au fur et à mesure qu’on trace l’itinéraire. Et après l’enregistrement, il suffit d’un clic pour l’envoyer à la montre.

La T-Rex 3 Pro supporte la cartographie, mais uniquement celle d’Amazfit. On la télécharge par Wifi mais on est toujours limité à une zone de 400 x 486 km. En plus de la couche de base, on peut télécharger 2 calques :

• Courbes de niveau
• Pistes de ski

La cartographie est très claire, avec beaucoup de fond blanc et des rues en gris. Elle est enrichie de noms de rue et de points d’intérêt (POI) qui apparaissent au fur et à mesure qu’on zoome. La majorité de ces POI sont quand même inutiles (les écoles, les pharmacies, etc). Les sommets, c’est déjà plus utile. Il y a aussi les courbes de niveau, avec leur altitude, mais je les trouve trop espacées pour bien représenter le terrain.

Avec ça, on peut faire du suivi d’itinéraire avec indications turn by turn, qui peuvent sortir d’écouteurs Bluetooth ou directement depuis le haut-parleur de la montre.

Les fonctions de navigation sont compatibles avec les modes sportifs suivants : course en extérieur, marche, cyclisme en extérieur, escalade, randonnée, ski de fond, VTT, BMX, navigation en extérieur, bobsleigh et luge, luge, course d’orientation à ski, marche athlétique, raquettes, trail et course d’orientation.

Suivre un itinéraire est tout simple : on suit le trait rouge dans le sens des chevrons et notre trace GPS est en bleue. Lorsqu’on suit un itinéraire, on trouve en bas de l’écran un encart qui présente le sens et la distance du prochain virage, sur fond gris. A l’approche du virage, une alerte retentit, l’encart passe en bleu et une petite voix annonce le virage. Le guidage vocal peut provenir soit des haut-parleurs de la montre, soit d’écouteurs connectés.

Quand on fait du suivi d’itinéraire, on a aussi un écran ClimbPro qui s’active automatiquement. On y trouve la distance de montée, le dénivelé, la pente moyenne et un graphique d’altitude. Le problème c’est qu’il est ridicule. Je l’ai déjà vu s’activer pour une montée de 1% : 7 m de d+ sur 420 m de distance. Je n’appelle pas ça une montée. Alors OK, on peut aussi se dire qu’on n’est pas obligé de consulter cet écran. On peut attendre une vraie grosse montée pour le regarder quand on estimera qu’on en aura besoin.

Mais la T-Rex 3 Pro fait un grand pas en avant en offrant des capacités de navigation hors ligne liées à sa cartographie routable :

• Création d’itinéraire vers un point
• Création d’itinéraire en boucle
• Reroutage en direct

La création d’itinéraire depuis la montre, en boucle ou vers un point, fonctionne bien. Evidemment, plus l’itinéraire est long, plus la création demandera de temps. J’ai mis un moment à comprendre comment ça fonctionne. Si vous choisissez un profil sportif et allez dans les options de navigation, vous ne trouverez que les itinéraires transférés depuis Zepp. Pas d’option de création d’itinéraire. Pour ça, il faut aller dans l’application Plan, créer l’itinéraire puis choisir le profil sportif après. C’est vraiment bizarre de ne pas tout trouver au même endroit. Ensuite, le hic, c’est qu’on n’a que 3 choix : course à pied, marche et vélo. Pas de rando, pas de roller, pas de trail, etc.

Enfin, je vais être honnête, je n’ai jamais réussi à obtenir un reroutage en quittant un itinéraire. J’ai bien une alerte de sortie d’itinéraire, qui apparait un peu après 50 m d’écart, mais jamais la montre ne calcule un nouvel itinéraire pour me ramener sur l’itinéraire initial. Si on persévère, elle nous renvoie des alertes de sortie d’itinéraire (j’ai été jusqu’à 375 m) mais rien d’autre ne se passe.

Bref, c’était le point capable de faire monter la T-Rex 3 Pro comme challenger de Garmin, parce que ni Suunto, ni COROS, ni Polar ne proposent de cartographie routable. Mais je dois dire que ce n’est pas encore au point.

On peut aussi accéder à la cartographie hors des profils sportifs, grâce à une application dans la liste des applications.

La lampe torche à LED fonctionne de la même manière que chez Garmin et Suunto. On l’active par une pression longue sur UP ou par l’icône présent dans le panneau de configuration. Ensuite, chaque pression sur UP change le niveau de luminosité dans l’ordre suivant : 4 niveaux de blanc et 1 niveau de rouge.

Un raccourci du panneau de configuration permet aussi de faire clignoter la lampe en suivant le code morse du SOS.

Précision GPS / cardio

Avec la T-Rex 3 Pro, j’ai retrouvé le comportement que je connaissais des Amazfit : la trace GPS est très lissée et coupe un peu dans les virages. On le voit bien, la trace orange de la PACE Pro est fidèle à la trajectoire que j’ai prise sur ce pont pour traverser le canal.

C’est encore plus flagrant là, avec la trace GPS de la T-Rex 3 Pro qui fait presque un tout droit dans le rond point.

Mais le mal est plus profond que ça. La trace GPS est pleine d’erreurs en mode GPS seul.

Et parfois, elle n’est vraiment pas belle.

Toutes les montres GPS peuvent avoir un mauvais jour, pour je ne sais quelle raison. Mais je n’ai jamais vu autant de traces GPS tordues dans tous les sens.

Ca arrive dans tous les environnements, en vielle, en forêt.

Le seul point positif c’est que le mode multi GNSS double fréquence est bien plus précis.

Si on m’avait envoyé toutes ces traces GPS, la première chose que j’aurais faite, c’est de regarder les dates en pensant que les traces GPS horribles étaient antérieures aux traces GPS propres. Ca pourrait s’expliquer par une mise à jour qui aurait optimiser le fonctionnement de la puce GPS. Mais non, ces traces GPS ont toutes été relevées sur la même période.

Ca se passe mieux avec l’altimètre, qui produit des résultats cohérents avec les autres montres GPS et cohérents d’une sortie sur l’autre (sur le même parcours).

Le capteur cardio fonctionne pas mal.

Il est même capable de produire un suivi parfait.

Mais la plupart du temps, il y a encore de petites erreurs, qui ne sont pas pires que ceux des autres marques et qui pourront convenir à de nombreux sportifs qui pratiquent pour le loisir.

Pour les sportifs à la recherche de quelques minutes sur un marathon ou un triathlon, le manque de fiabilité pour les séances de fractionné court sera problématique et la ceinture cardio restera de mise.

Suivi quotidien / santé

Pour profiter du meilleur suivi santé, il faut prendre un peu de temps au début pour faire le tour des réglages, sur la montre et dans l’application pour activer quelques trucs (stress, sommeil, etc) et optimiser d’autres (comme le suivi de la FC en continu au lieu d’une fois toutes les 10 minutes).

Après le brassard Helio Strap, le score Biocharge a fait son apparition sur la T-Rex 3 Pro. C’est un algorithme qui produit un score sur 100 à partir de différentes mesures (FC, sommeil, stress), à l’instar du body battery chez Garmin. Le suivi du sommeil va ‘recharger’ la batterie, tandis que l’activité physique et le stress vont faire diminuer le niveau de batterie au cours de la journée. Je trouve que ce score reflète bien mes sensations et traduit la fatigue aussi bien liée au sport qu’au manque de sommeil.

Sur la montre, on ne voit que le score au moment où on consulte le widget. Mais l’application donne beaucoup plus de détails et de profondeur à l’analyse, avec des données d’entrée (FC repos, VFC), les facteurs qui ont fait évoluer le score (recharge pendant le sommeil, impact de la séance de sport) et replace votre score en perspective des 7 derniers jours.

J’aime bien le PAI (Personal Activity Intelligence). Je trouve que c’est un bon indicateur d’activité quotidienne, meilleur que les 10 000 pas. Il s’agit d’un score qui s’incrémente chaque jour par la durée et l’intensité de l’activité physique quotidienne. Après, l’algorithme additionne les scores des 7 derniers jours et l’objectif est d’être à plus de 100.

Le suivi du sommeil chez Amazfit est intéressant. Les infos dans le widget sont somme toutes classiques : score global, durée, phase de sommeil, sieste. On en trouve un peu plus dans l’applications : FC au repos, fréquence respiratoire. Le plus intéressant, ce sont les habitudes : heures cibles, tags qu’on peut saisir pour mémoriser l’humeur au réveil et la dernière activité avant d’aller se coucher (télé, jeu vidéo, sport, douche, lecture). C’est intéressant ensuite de chercher les corrélations entre ces tags et les bonnes ou mauvaises nuits.

Amazfit est aussi la première marque à faire une détection des apnées du sommeil (j’ai découvert à cette occasion que ça s’appelait l’hypopnée). Je ne saurais dire si c’est fiable, elle ne m’en a détecté aucune (comme Garmin et c’est probablement une bonne nouvelle).

Sur l’application Zepp, on trouve Zepp Aura, qui est la plateforme d’Amazfit pour le sommeil. On y trouve des sons et musiques pour aider à l’endormissement et différents rapports sur le sommeil. Une version Premium va encore plus loin. Ceux qui s’y intéressent pourront aller plus loin dans l’analyse du sommeil en souscrivant à l’option Aura dans l’application Zepp.

Par défaut, le suivi de la fréquence cardiaque se fait toutes les 5 minutes. C’est réglable et je préconise de passer à 1 mesure toutes les minutes. Si vous voulez économiser de la batterie, vous pouvez, au contraire, allonger le délai.

L’enregistrement de l’oxygénation sanguine est désactivé par défaut.

On peut lancer une mesure en 1 clic et 45 s plus tard, on a : FC, SpO2, fréquence respiratoire et niveau de stress.

Les femmes pourront suivre leur cycle menstruel en renseignant la date des dernières règles, leur durée et la durée habituelle du cycle. La montre en déduit le jour d’ovulation et la période probable de fécondité.

Enfin, il y a une application de respiration guidée / méditation et un gestionnaire de décalage horaire.

Montre connectée

La combinaison micro + haut-parleur permet de prendre un appel téléphonique directement depuis la montre, même s’il faut que le smartphone reste à portée de Bluetooth (la T-Rex 3 Pro n’est pas totalement autonome car elle n’a pas de connexion LTE).

Le haut-parleur seul améliore quant à lui la finesse des alertes (ce n’est plus seulement un gros bip).

Quant au micro, il sert pour enregistrer des mémos vocaux et aussi les commandes vocales, qui peuvent être faites en français :

• Contrôle du système : lancer des fonctionnalités comme la lampe torche ou la recherche de téléphone
• Lancer une application : ouvrir + nom de l’appli
• Lancer un enregistrement sportif (une vingtaine de profils sportifs)
• Alarmes et compte à rebours
• Contrôle du lecteur de musique

On peut le lancer de 2 manières, soit par un appui long sur SEL, soit par un mouvement du poignet qui active le micro en même temps qu’il allume l’écran (un logo bleu clair en bas de l’écran signale que le micro est actif). Bon, pendant tout mon test, je n’ai jamais réussi à faire fonctionner la commande vocale par rotation du poignet. Le logo s’affiche bien, mais jamais aucune commande n’a été détectée. En revanche, ça a bien fonctionné par l’appui sur SEL. La reconnaissance vocale et le traitement des commandes fonctionnent mieux que sur la Fenix 8.

Le micro + haut-parleur servent aussi à interagir avec l’assistant Zepp Flow (pour demander la météo, par exemple). Dans ce cas, la réponse qui s’affiche à l’écran est également lue via le haut-parleur.

La T-Rex 3 Pro reçoit les smart notifications. Dans l’application, on peut choisir d’activer ou désactiver les notifications pour les SMS, les appels et pour chaque application individuellement. C’est-à-dire qu’on peut activer les notifications WhatsApp mais désactiver celles de Leboncoin. Si l’on a un smartphone sous Android 7 ou supérieur, on pourra en plus recevoir les images et répondre aux messages, soit avec le clavier, soit en vocal. J’ai un iPhone, donc je n’ai pas pu le tester car Apple verrouille tout ça.

Dans le menu, on peut choisir la taille de police d’écriture. Comme sur Garmin, ça ne concerne que les écritures dans les menus, pas les champs de donnée des profils sportifs.

Chaque matin, elle est sensée afficher un point de situation matinal, dont on sélectionne les informations intéressantes (météo, niveau de batterie, score de préparation, etc). Mais en 1 mois de test, je ne l’ai jamais vu. Probablement un bug qui sera corrigé dans une mise à jour.

Le lecteur de musique est encore et toujours limité aux mp3. Pas de Deezer ou Spotify. Cela dit, dans l’app store de l’application Zepp, on peut télécharger une application Podcast qui permet de gérer ses podcasts depuis Zepp et les transférer dans la montre.

La musique peut ensuite sortir soit du haut-parleur intégré, soit d’écouteurs ou d’enceinte connectés en Bluetooth.

Dans l’app store, on trouve quelques applications utiles / intéressantes (par exemple interval.icu si vous utilisez cette plateforme d’entrainement), des jeux aussi et puis quelques applications à la con. Dans cette dernière catégorie, je vais mentionner l’application Farter qui transforme votre T-Rex 3 Pro en coussin péteur. En gros, vous pouvez utiliser le haut-parleur de la montre pour déclencher un bruit de pet en tournant votre poignet ou en programmant l’heure. Vous pouvez même choisir votre bruit de pet préféré. Bon, la version gratuite n’en autorise que 2. Il faudra payer si vous voulez avoir accès au pet ‘mouillé et charnu’. Il y en a une cinquantaine.

Le paiement sans contact Zepp Pay est sensé fonctionner avec les cartes Mastercard en France, mais je n’ai pas trouvé de liste de banques compatibles. Je pense qu’il ne doit pas y en avoir des masses (voir pas du tout) parce qu’Amazfit propose directement la solution de passer par l’intermédiaire de Curve.

Une application sert de télécommande pour l’appareil photo de votre smartphone et permet de prendre des photos en instantané ou avec un retard de 3 secondes. On peut aussi contrôler des GoPro et DJI Osmo Action.

Conclusion du test de la T-Rex 3 Pro

Cette T-Rex 3 Pro est une évolution majeure, qui apporte beaucoup de choses pour le trail, avec des améliorations de hardware (saphir, lampe torche, micro + haut-parleur) et de software (amélioration des outils de navigation, score de biocharge).

De prime abord, on pourrait croire qu’Amazfit s’attaque à la Fenix 8. En fait non, il manque encore à cette T-Rex 3 Pro beaucoup de fonctionnalités logicielles poussées pour se confronter à la Fenix 8 (et aussi des algorithmes ou des bugs à corriger). La T-Rex 3 Pro risque donc plutôt de faire du mal à Suunto et COROS, en proposant une montre GPS avec des caractéristiques et fonctionnalités dont ces marques ne disposent pas (comme la lampe LED, le reroutage) à des gens qui ne pouvaient pas franchir le pas de l’achat d’une Garmin à plus de 1000 €.

Au bilan, j’ai été un peu déçu. Même si le hardware est bon, les fonctionnalités logicielles ne sont pas encore au niveau de Garmin, malgré ce qui est annoncé sur la page de vente du site Amazfit. Il va falloir quelques mises à jour (peut-être 1 an ?) pour peaufiner tout ça. Je ne me lancerais peut-être pas dans un cycle de préparation à l’UTMB avec la T-Rex 3 Pro, mais maintenant qu’il y a un outil pour tracer des itinéraires depuis l’application Zepp et depuis la montre, elle conviendra sans problème à ceux qui pratiquent le trail ou la rando pour le plaisir et qui n’ont pas besoin de mettre 1000 € dans une montre GPS avec cartographie. Le problème, c’est qu’il y a plein d’autres montres GPS avec cartographie dans les 400 €…

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J’espère que ce test sera utile pour faire votre choix. Un test complet, ça demande du temps. J’essaie toujours, dans la mesure du possible (et de mes moyens), de pousser mes tests au maximum et de chercher les moindres petits détails. Je ne suis pas payé pour le faire.

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