Test Suunto Vertical 2 : fini le transflectif, vive l’AMOLED

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Cette année, Suunto a choisi de dissocier les annonces de la Race 2 et la Vertical 2. La Race 2 a bénéficié de la scène du trail mondial qu’est l’UTMB et beaucoup d’ultra traileurs ont retenu leur impatience pour attendre la sortie de la Vertical 2.
Aujourd’hui, ils doivent être en PLS en découvrant que la Vertical 2 est elle aussi dotée d’un écran AMOLED.
Suunto a 1 contrainte et 1 promesse :
- La contrainte, c’est celle de trouver un fournisseur d’écran transflectif. Hé oui, tout est en écran AMOLED maintenant, difficile de trouver une usine qui voudra bien encore produire des écrans transflectifs en petite quantité.
- La promesse, c’est celle qu’en sortie de boite (avec les réglages d’usine), la Vertical 2 délivre la même autonomie que la Vertical. On va voir ça.
Test Suunto Vertical 2 : le verdict
La Vertical 2 a perdu son écran transflectif et le record d’autonomie qu’elle aurait pu détenir. Les différences avec la Race 2 sont maintenant trop faibles pour qu’on comprenne l’utilité d’avoir 2 modèles aussi similaires. Est-ce que la molette et la lampe suffisent à les différencier ?
POUR Nouveaux capteurs plus précis Record d’autonomie à la précision max Lampe torche à LED Cartographie stable et réactive | CONTRE Autonomie max réduite Disparition des modes de batterie perso |
Ce qui est nouveau sur la Suunto Vertical 2
- Changement de technologie d’écran : LTPO AMOLED au lieu de transflectif
- Plus de recharge solaire
- Ecran plus grand (38 mm contre 36)
- Nouveaux fournisseurs de capteurs (puce GNSS, cardio optique, alti baro)
- Lampe torche à LED
- Autonomie réduite
- Personnalisation des profils multisport
- Jauge ZoneSense
- Nouveau widget de Récupération
- ClimbGuidance V2
- Possibilité de coupler plusieurs capteurs de même type
- Jusqu’à 100 applications SuuntoPlus dans la montre (mais pas plus de 2 activées en même temps)
- Téléchargement des cartes sans chargeur
- Evolution du widget Sommeil
- Affiche l’intégralité du texte des notifications
- Code d’accès pour déverrouiller la montre si elle a été retirée du poignet
Présentation de la Suunto Vertical 2
Elle remplace : Vertical
Au-dessus dans la gamme : aucune
En-dessous dans la gamme : Race 2
Modèle testé : Vertical 2 Pine green
Contrairement à la Race 2, Suunto n’a pas retravaillé le design de la Vertical 2. Elle ressemble donc à la Vertical comme 1 sœur jumelle. La construction du boitier de la Race 2 était légèrement différent au niveau de la plaque de fond et des cornes sur lesquelles s’attache le bracelet, ce qui avait permis à Suunto de réduire légèrement son poids. Pour la Vertical 2, plus orientée outdoor (la Race 2 étant orientée performance), Suunto a conservé la plaque de fond intégrale en métal, dans l’optique de renforcer la robustesse (notamment pour éviter de casser les cornes).
Elle existe en 2 versions, Standard ou Titanium, qui partagent les mêmes fonctionnalités. La version Titanium est simplement plus légère (74 g) que la version acier (86 g). A titre de comparaison, la VERTIX 2S (50 mm) pèse 87 g, la Grit X2 Pro (49 mm) 79 g et la Fenix 8 (47 mm) 80 g en acier et 73 g en titane.
La Vertical 2 conserve le format de 49 mm de large et 13,6 mm d’épaisseur mais intègre désormais un écran plus grand, de 38 mm de diamètre. Loger cet écran plus grand améliore le ratio de surface d’affichage : 48% sur la Fenix 8, 60% sur la Vertical 2. De toutes les montres GPS que j’ai testées, il n’y a que la Balance 2 qui fasse mieux, avec le même écran de 38 mm dans un boitier de 47 mm.
La Vertical 2 est donc équipée (à la surprise générale) d’un écran AMOLED avec une définition de 466 x 466 pixels. Il s’agit du même écran LTPO AMOLED. LTPO veut dire low-temperature polycrystalline oxide. C’est un type de fond de panier sur les écrans AMOLED. Un fond de panier, c’est ce qui sert à allumer ou éteindre les pixels. Pour faire simple, un écran OLED classique a un fond de panier LTPS avec un taux de rafraichissement élevé. Vous voyez où on va en venir ? Un fond de panier LTPO consomme moins lorsqu’on n’a pas besoin d’un rafraichissement rapide de l’allumage des pixels. Voilà le secret qui va permettre à la Race 2 d’afficher une plus grande autonomie que la Race malgré un écran plus grand et plus lumineux.
C’est le même écran que la Race 2, avec une luminosité de 2000 nits. Alors 2000 nits, il n’y a encore que quelques mois, c’était le maximum de ce qu’on trouvait sur le marché. Mais en 1 mois, la T-Rex 3 Pro et l’Apple Watch Ultra 3 sont sorties avec des écrans à 3000 nits. Bon, en pratique, 2000 nits, c’est largement suffisant et ça ne pose aucun problème de lisibilité.
Par défaut, l’écran est en mode extinction automatique dans toutes les configurations (montre connectée et enregistrement sportif), pour économiser de la batterie. Mais il existe bien un mode d’allumage permanent (always on). Perso, j’utilise le mode always on en sport et extinction auto en usage quotidien.
L’écran est protégé par une vitre en saphir résistant aux rayures. Elle répond aussi à la norme MIL-STD-810 de robustesse des matériels de l’armée américaine et est étanche à 100 m.
Vous aurez tout de suite remarqué qu’elle a conservé 3 boutons sans molette. Bien que la Vertical 2 soit sortie après la Race 2, Suunto n’a donc pas généralisé l’utilisation de cette interface avec une molette. La Vertical était destinée à l’outdoor, la montagne, les expéditions, ils ont probablement estimé qu’une petite molette n’était pas pratique à utiliser avec des gants. C’est un peu dommage, parce que je trouve que c’est très pratique à utiliser dans tous les autres cas de figure.
On peut personnaliser 2 raccourcis par un appui long sur le bouton du haut ou du bas (lampe de poche, réveil, chrono, ne pas déranger, notifications, carte, commandes média).
Toujours dans la personnalisation de l’interface, on peut personnaliser les widgets :
- Panneau de configuration
- Journal
- FC
- Ressources
- Heures du soleil et de la lune
- Météo
- Pas et calories
- Alti et baro
- Sommeil
- Notification
- Boussole
- Commandes de média
- Carte
- Récupération
- Variabilité de fréquence cardiaque (VFC)
- Fatigue d’entrainement (TSB)
- Progression (CTL)
- Entrainement (TSS)
Plus ceux que j’ai désactivés : chronomètre, oxygène sanguin.
Sur le haut du boitier, Suunto a intégré une lampe torche à LED. Comme Garmin et comme Amazfit.
A l’intérieur du boitier, on trouve sans surprise les mêmes capteurs que la Race 2, qui ont presque tous été renouvelés par rapport à la Vertical :
- Nouveau capteur cardio optique + oxygénation sanguine (SpO2)
- Nouvelle puce multi GNSS double fréquence
- Nouvel alti baro
- Boussole
On peut aussi y coupler des capteurs externes via Bluetooth :
- Capteur cardio (ceinture ou brassard)
- Capteur de puissance en course à pied
- Capteurs vélo (vitesse, cadence, puissance)
- Casque audio
- Des accessoires externes via des applications SuuntoPlus (lunettes Activelook, capteur de température corporelle Core, etc)
Tout ça s’accompagne d’un nouveau processeur plus puissant, de 32 Go de mémoire pour stocker la cartographie et d’une connexion Wifi pour le téléchargement des cartes et des mises à jour.
On accède à la liste des profils sportifs vers le haut depuis la watchface, avec la molette ou le tactile. Suunto supporte 115 profils sportifs. La liste dans la montre est organisée de 2 manières. Pour commencer, une liste de favoris en sortie d’usine (qui peut être personnalisée) :
- Course à pied, trail, trail en montagne, tapis de course
- Cyclisme, VTT, cyclisme en salle
- Natation en piscine, en eau libre
- Randonnée, marche, trekking, alpinisme
- Musculation
- Entrainement en circuit
- Triathlon
- Yoga / Pilates
Ensuite, tous les autres profils classés par type :
- La course à pied (avec un profil de kilomètre vertical et un pour la piste
- Le vélo (avec 2 profils pour l’électrique
- Des sports variés comme la course d’obstacle et d’orientation
- Des sports en salle comme le rameur
- Des sports outdoor d’été comme l’escalade
- Des sports outdoor d’hiver comme le ski de rando
- Des sports nautiques comme le stand up paddle et l’apnée
- Des sports loisir comme le foot, le tennis et le golf
Dans l’appli, on peut aussi créer des profils sportifs perso. D’ailleurs, si vous voulez personnaliser un profil sportif (ne serait-ce que pour personnaliser un écran de données), vous allez devoir créer un nouveau profil sportif en créant une copie d’un profil existant (oui, c’est pénible). On peut aussi, maintenant, personnaliser des profils multisports.
J’ai parlé de l’orientation outdoor de la Vertical 2. Suunto parle d’un profil entrainement et outdoor (la Race 2 ayant le profil entrainement et course). Elle embarque donc les mêmes outils d’entrainement, qui fonctionnent en combinaison avec l’onglet Suunto coach de l’application pour l’analyse. Voilà ce qui est à disposition :
- Programmation de séances d’entrainement complexes (à l’allure, à la vitesse, au cardio ou à la puissance)
- Intervalles (programmés depuis la montre)
- Puissance en course à pied (au poignet ou avec capteur) et à vélo
- Tour auto et manuel
- Objectifs : distance, temps
- Zone cible (FC, allure, vitesse puissance, ZoneSense)
Ici, on voit apparaître ZoneSense, un algorithme propre à Suunto qui vise à détecter de manière dynamique les zones d’effort de FC. Il existe depuis une mise à jour de septembre 2024 et avec la Vertical 2 et la Race 2, Suunto le met plus en avant.
D’autres outils d’entrainement ou d’aide de course sont disponibles en téléchargement sur le SuuntoPlus store, avec des choses intéressantes comme :
- Racetime : temps écoulé, maintien de l’allure cible, prédiction du chrono d’arrivée
- Rappels nutrition et hydratation
- Economie de course
- Tests guidés : cooper, seuil, FTP, Beep
- Segments Strava Live
C’est pas forcément simple et demande un peu de recherches pour trouver ce qui pourrait nous être utile. J’avoue même que parfois, j’oublie qu’une fonctionnalité n’est pas disponible dans les réglages natifs mais qu’on peut aller la chercher sur le SuuntoPlus Store (exemple des rappels de ravitaillement). Mais bon, j’imagine que ça ne concerne qu’un petit pourcentage des utilisateurs de Vertical 2, qui n’ont pas tous besoin de tucs très techniques.
Cinq widgets sur la montre permettent ensuite de visualiser sa progression :
- Récupération
- Variabilité de fréquence cardiaque (VFC)
- Fatigue d’entrainement (TSB)
- Progression (CTL)
- Entrainement (TSS)
Là aussi, je trouve ça un peu compliqué, ou en tout cas pas très synthétique. Les 3 widgets TSB, CTL et TSS mériteraient d’être regroupés dans 1 seul widget de statut d’entrainement. Il y a longtemps que Garmin est passé des écrans de widget à des aperçus et Samsung y est passé récemment par une mise à jour pendant mon test de la Galaxy Watch Ultra.
Le widget Récupération est nouveau et on peut considérer que c’est quelque chose de similaire au score de préparation à l’entrainement de Garmin. Je le trouve bien plus utile que le score de Ressources (équivalent du body battery).
Par contre sur l’application, je suis fan des analyses de Suunto coach. Suunto ne fait pas comme certaines autres marques et ne fanfaronne pas en annonçant de l’IA partout mais en fait, ils pourraient parce que leurs analyses des entrainements des 6 dernières semaines sont très intéressantes et bien présentées.
Bon, Suunto parle quand même d’IA dans leur nouveau service de Suunto coach IA, qui est un créateur de plan d’entrainement personnalisé.
La cartographie de Suunto est toujours aussi bien. Elle est claire et lisible, avec un beau rendu sur l’écran AMOLED. Il s’agit d’une cartographie basée sur des données d’OpenStreetMap avec routes, chemins, courbes de niveau et des couleurs bien choisies. Il existe 4 modes d’affichage : lumineux et sombre, contraste élevé, hiver.
Avec ça, on a une panoplie d’outils de navigation :
- Suivi d’itinéraire avec alertes turn by turn
- Points d’intérêt (POI)
- Relèvement (à la boussole)
- Chemin tracé (Snap to route)
- Petit poucet (trace GPS enregistrée)
- Retour départ
- Enregistrement des coordonnées
Parmi tout ça, Snap to route est vraiment spécifique à Suunto. Ce n’est pas juste un outil de navigation, c’est un algorithme qui améliore la précision de calcul de la distance en s’appuyant sur la distance de l’itinéraire tracé.
L’écran ClimbGuidance (l’équivalent de ClimbPro) a quelque peu évolué et fournit une aide à la gestion de l’effort en montée, en découpant l’itinéraire en tronçons selon la pente. Il faut nécessairement suivre un itinéraire pour en bénéficier.
Avec ça, l’application Suunto est top pour créer des itinéraires.
En suivi santé, pas d’évolution. La Suunto Vertical 2 enregistre :
- Le nombre de pas
- Le nombre de calories brûlées
- La fréquence cardiaque (utile pour avoir la fréquence cardiaque au repos)
- La variabilité de FC
- L’oxygénation sanguine (utile en altitude)
- Les ressources (un algorithme similaire au body battery de Garmin)
- Le sommeil.
Pour ce qui est de la partie montre connectée, elle est encore centrée sur l’essentiel :
- Les smart notifications
- Un écran de contrôle de musique (pas de lecteur embarqué)
- Un widget météo
Le SuuntoPlus Store se développe, offre de plus en plus de watchfaces mais n’est pas encore au niveau de Connect IQ pour Garmin ou l’App store d’Apple.
Autonomie
Ecran extinction auto | Allumage permanent | |
---|---|---|
Multi GNSS éco | 110 h | |
Multi GNSS | 75 h | 70 h |
Multi GNSS double fréquence | 65 h | 60 h |
Usage quotidien | 20 jours |
Le boitier de la Vertical 2 n’a pas été affiné comme l’a été celui de la Race 2. Donc bien qu’elles partagent beaucoup de leurs composants, la Vertical 2 délivre une autonomie légèrement supérieure à la Race 2 (+10% en GNSS double fréquence et +20% sur l’autonomie max). Sa batterie doit tout simplement être légèrement plus grosse.
Dans l’absolu, je me doute que vous risquez pourtant d’être déçu par ces autonomies. Il y a 2 façons de voir les choses :
- La positive, en remarquant que la Vertical 2 est la montre GPS qui délivre la meilleure autonomie du marché au meilleur de la précision (GNSS double fréquence), 65 h, assez pour faire un UTMB. C’est mieux que toutes les montres GPS à écran AMOLED (la Fenix 8 plafonne à 62 h, la Vantage V3 à 43 h, la T-Rex 3 Pro à 38 h et la PACE Pro à 31 h). Mais elle se défend même face aux montres GPS à écran transflectif (la Fenix 8 Solar n’arrive à 65 h qu’avec la recharge solaire et la VERTIX 2S est limitée à 43 h).
- Mais la négative regrettera que la Vertical 2 ne soit plus en mesure de rivaliser avec l’Enduro 3 sur l’autonomie maximale (320 h avec recharge solaire).
Ce tableau montre quand même les performances de la nouvelle technologie LTPO AMOLED. L’allumage permanent de l’écran ne réduit l’autonomie que de 10% (en théorie).
La Vertical 2 a un gestionnaire de batterie qui permet d’utiliser différents modes de réglages pour optimiser l’autonomie et de calculer l’autonomie de manière prédictive en fonction de la charge restante dans la batterie. Il y a 4 modes de batterie :
- Performance : tout au max sauf l’écran (extinction automatique)
- Endurance : GNSS (simple fréquence), carte désactivée, écran tactile désactivé
- Ultra : comme précédemment + GNSS en mode éco (la puce GPS n’est alimentée que 50% du temps), cardio optique désactivé, vibrations désactivées, l’écran ne s’allume pas par une rotation du poignet
- Tour : comme précédemment + 1 point GPS toutes les 2 minutes, Bluetooth désactivé
A ma grande surprise, la Vertical 2 est dépourvue de modes de batterie perso. Cette possibilité n’a jamais été présente sur la Race et la Race 2 mais uniquement sur la Vertical. Et ça s’explique : la Race recherche la performance donc la précision des données, tandis que la Vertical vise l’outdoor et donc des sorties plus longues (alpinisme, rando itinérante, ultra trail). Alors pourquoi est-ce problématique de ne pas l’avoir sur la Vertical 2 ? Tout simplement parce que la cartographie est désactivée sur les modes Endurance, Ultra et Tour. Donc concrètement, l’utilisation de la carto en outdoor est limitée aux 65 h du mode Performance. Vous ne pourrez pas faire plus. Vous ne pourrez pas parce qu’il n’y a pas d’autre réglage qui permette de modifier le mode de fonctionnement de la puce GPS.
En conditions réelles, avec le mode Performance (GNSS double fréquence) et l’extinction automatique de l’écran, j’ai relevé autour de 60 h d’autonomie.
Je n’ai pas encore eu le temps de tester les performances dans d’autres configurations.
Le nouveau câble de recharge est plus résistant (tressé) et surtout se connecte avec un aimant plus puissant.
Champs de donnée
Les différentes dispositions permettent de monter jusqu’à 7 champs de données + l’heure + la jauge cardio. On peut aussi afficher des graphiques (cadence, FC, EPOC, puissance 3s, altitude, vitesse) ou un tableau des tours.
On est limité à 4 écrans, sachant que l’écran de navigation est obligatoire, c’est pas énorme. Quoi que les écrans SuuntoPlus, d’entrainement programmé ou ClimbGuidance viennent en plus.
Utilisation sportive de base (essentiellement running)
Pour la course à pied, on a différents profils qui couvrent la course sur route, sur piste, sur tapis et le trail. Comme sur la Race 2, je n’ai pas retrouvé le profil Marathon de la Run. Il faut croire que Suunto n’a pas eu le temps de faire beaucoup de développement entre la sortie de la Race 2 et celle de la Vertical 2. Le profil Piste est le seul qui soit particulier, avec le calcul de la distance en fonction du numéro du couloir. C’est plus précis que l’utilisation du GPS.
La Vertical 2 calcule la puissance en course à pied au poignet, sans capteur externe. On peut aussi y coupler un capteur externe comme Stryd.
Les options et réglages des profils sportifs ont été réorganisés. Pour quelqu’un qui a une utilisation basique de sa montre GPS, ce sera plus simple. Sur l’écran d’accroche GPS, on n’a plus que 2 options : la navigation et SuuntoPlus.
Par défaut, la navigation est en mode petit Poucet. On va dans ce menu pour charger un itinéraire ou un POI. Quant à SuuntoPlus, on peut activer les écrans / applications qu’on veut, dans la limite de 2 simultanés. Ca permet quand même d’ajouter des infos ciblées en fonction du sport ou de la séance que vous réalisez.
Le SuuntoPlus Store s’est bien développé et on a maintenant beaucoup de choix d’applications. Ca vaut le coup d’aller y jeter un œil, même si ça reste plus compliqué que si c’était des options natives dans les réglages. On peut en mettre 100 dans la montre, voilà quelques-unes de celles que j’ai :
- LiveTracking
- Alertes nutrition / hydratation
- Burner, affiche en direct les filières énergétiques utilisées (glucides / lipides)
- Climb, affiche les données de la portion de terrain en cours (montée, descente, plat)
- Direct path, pour nager droit en eau libre
- Last km/mile, allure sur le dernier kilomètre glissant
- Running economy, des métriques de foulée
- Safe, coordonnées GPS
- Sun, heures de lever / coucher du soleil
- Ultra walking, répartition du temps de marche et de course pour un ultra
- Vertical race, un écran de données conçu pour les KV
- Weather forecast, la météo
ZoneSense n’en fait plus partie, puisque c’est passé dans les fonctionnalités natives, dans les réglages des zones d’intensité. ZoneSense analyse la VFC pendant les 10 premières minutes d’une séance pour définir en direct les 2 seuils ventilatoires et les 3 zones cardio qui en découlent. On peut ensuite s’en servir en direct à l’affichage à l’écran de la montre ou a posteriori pour analyser la séance.
C’est aussi ici qu’on trouve les séances d’entrainement programmés, que Suunto appelle les Suunto Guides.
Donc au moment de partir, c’est tout simple : accroche GPS, suivi d’itinéraire, entrainement et quand la Vertical 2 sonne, vous pouvez y aller.
La suite des options (les réglages avancés) se trouve dans le menu suivant, où on trouve :
- Affichage (allumage permanent, luminosité)
- Cartographie (activée, désactivée, rendu visuel)
- Mode de batterie
- Zone d’intensité
- Objectif
- GPS (activé, désactivé)
- FC au poignet (activé, désactivé)
- Assistance à l’ascension (ClimbGuidance, l’équivalent de ClimbPro de Garmin)
- Intervalles
- Tour automatique
- Pause automatique
- Ne pas déranger (coupe les notifications)
- Retour vocal
- Commandes média
- Sensations (pour pouvoir saisir le RPE en fin de séance)
Vu l’utilisation à laquelle la Vertical 2 est destinée, j’aurais juste basculé le mode de batterie dans la première liste pour en faciliter l’accès.
Par défaut, l’écran est en extinction automatique. J’ai activé l’allumage permanent sur presque tous mes profils (j’ai laissé par exemple sur le Ski de rando, parce qu’on regarde moins souvent sa montre).
Une fois parti, on fait défiler les écrans en appuyant sur le bouton central (appui court = avance, appui long = recule).
Pour une séance d’entrainement programmée, la montre ajoute un écran spécifique qui présente les cibles d’entrainement (durée et distance de la phase, objectif d’intensité). Par contre, il n’y a pas d’alerte pour indiquer si on est en dehors de la zone cible. Mais il y a bien des alertes (vibrations et éventuellement bips) à chaque changement de phase.
Dans l’application, on peut aussi s’inscrire à un programme d’entrainement personnalisé Suunto coach AI. Il en existe pour la course, le trail, le triathlon, etc. On répond ensuite à quelques questions :
- Jours où l’on peut faire du sport
- Jours préférés de récupération
- Si on veut faire du renforcement musculaire ou des étirements
- Si on fait du sport loisir en complément de ce plan d’entrainement (du padel, du foot, etc)
L’IA construit ensuite les différents entrainements et les place dans le calendrier.
L’écran est bien lisible dans toutes les conditions. Bien que j’ai réalisé ce test au mois d’août et j’ai pourtant utilisé le niveau de luminosité moyen. Je n’ai jamais ressenti le besoin de passer au niveau élevé.
Le coaching audio peut se faire via des écouteurs connectés. On a le choix d’activer la petite voix pour les tours automatiques et / ou la fin d’une phase.
En fin de sortie, on peut toujours rentrer son RPE grâce à des smileys. Le RPE et la VFC font partie des facteurs qui sont intégrés dans les analyses Suunto coach et le widget Récupération. Suunto est la seule marque qui prend en compte le RPE dans ses analyses.
Ensuite, ces données sont transférées à l’application Suunto pour analyse, avec la possibilité de les synchroniser vers d’autres applications comme Strava, Nolio, TrainingPeaks et un nombre incroyable de partenaires Suunto.
Je vais enfoncer le clou sur le manque de lisibilité des widgets de suivi de charge d’entrainement sur la montre. Ils sont au nombre de 5. Ca fait beaucoup, d’autant que certains se recoupent dans les facteurs et la sémantique qu’ils utilisent.
- Variabilité de fréquence cardiaque (VFC)
- Fatigue d’entrainement (TSB)
- Progression (CTL)
- Entrainement (TSS)
- Récupération
TSB, CTL et TSS sont des algorithmes assez classiques pour suivre et optimiser la charge d’entrainement.
La récupération, c’est un peu le score de préparation à l’entrainement de Garmin. Un algorithme qui intègre, la VFC, la durée du sommeil, le TSB et le RPE pour donner un score sur 100.
Donc si je récapitule, le mot ‘récupération’ apparait dans 3 widgets : la VFC, le TSB et le widget Récupération. Alors la question qui me vient c’est : auquel est-ce que je dois me fier pour savoir si je suis fatigué et que je dois lever le pied sur ma séance du jour ou pas ?
L’onglet Suunto coach de l’application est une mine d’informations pour l’analyse d’une période d’entrainement. L’IA fait un bilan, semaine par semaine :
- Entrainement (volume, intensité, répartition par zones, objectifs)
- Récupération (sommeil, VFC et sensations)
- Progrès (charge d’entrainement, condition physique et état de forme)
- Modèle d’entrainement (est-ce que les intensités des séances réalisées forment un entrainement pyramidal, polarisé, d’endurance fondamentale, etc)
On peut ensuite faire un tri par type de sport ou sur différentes durées (semaine, mois, année).
Autres sports
Avec 115 profils sportifs, plus la possibilité d’en créer des perso, la liste est très longue. Mais en réalité, ce sont surtout des copies d’un profil générique dont seul le nom change.
Il n’y a que peu de profils qui ont des fonctionnalités spécifiques. En fait, on trouve plus de profils spécifiques dans le SuuntoPlus store :
- Ultra (temps de course, marche, arrêt)
- Kilomètre vertical
- Backyard ultra
- Sport en chaise roulante
- Cyclocross
- Biathlon
- Swimrun
- Régate
- Variomètre pour le parapente
- Escalade en salle
- Calistenie
- Discgolf
- Suivi des scores en badminton, golf, tennis, foot, fléchettes
- Yoga
Pour le vélo, il existe des profils pour la route, le VTT (avec pour chacun une version électrique) et le,home trainer. Il manque juste un profil Vélotaf, mais on peut facilement le créer. C’est d’autant plus surprenant que l’application Suunto détecte automatiquement les trajets domicile – travail et calcule un équivalent de CO2 économisé.
La Vertical 2 a aussi un profil d’apnée qui peut être utilisé jusqu’à 10 m de profondeur, avec détection automatique des immersions. Mais pas de plongée plus profond, domaine réservé de l’Ocean.
A l’usage, les profils sportifs se classent par ordre de dernière utilisation, ce qui est pratique.
On peut maintenant personnaliser les profils multisport, y compris le triathlon, depuis l’application Suunto. Ca permet 2 choses :
- Sélectionner les profils qu’on veut utiliser dans le mode triathlon (il y a plusieurs profils de course, plusieurs de vélo et 2 de natation)
- Créer un profil pour un duathlon, un raid multisports, en incluant ou pas des transitions
Ce qu’on ne peut pas faire, c’est du swimrun ou du run & bike, parce qu’on ne peut pas faire tourner les profils en boucle. Pour le swimrun, on peut contourner avec l’application du SuuntoPlus store, mais il n’y a rien pour le run & bike.
Outdoor
Lorsqu’on la sort de sa boite, la Vertical 2 n’a aucune carte en mémoire, il faut la / les télécharger avec l’application Suunto.
On navigue dans la liste des cartes disponibles pour chercher la ou les zones qu’on veut télécharger. Chaque zone peut couvrir 1 pays entier (la Suisse, par exemple) ou une région française (Ile de France, Picardie, etc). Elles pèsent dans les 200 – 300 Mo chacune. Télécharger d’un coup l’ensemble de la France est possible, les 26 zones pèsent 9,31 Go (sachant que la Vertical 2 a 28 Go de mémoire disponible pour ça).
La carte est accessible dans les profils sportifs, mais aussi depuis un widget ou avec un bouton raccourci si on l’a configuré.
Avec un grand écran et une belle carto, la navigation avec la Vertical 2 est super agréable.
On déplace la carte avec le tactile et on zoome / dézoome avec le bouton du haut (appui court pour zoomer, appui long pour dézoomer).
A l’usage, la carte est hyper stable. En fait, tant qu’on se déplace, elle est orientée vers l’avant (quelle que soit l’orientation de la montre) et dès qu’on s’arrête, la carte pointe alors dans la direction des ‘midi’ de la montre en s’alignant avec la boussole.
Si vous utilisez un mode de batterie Endurance ou Ultra, il n’y aura pas de fond de carte et l’écran de navigation sera noir. Mais ça n’empêche pas de faire du suivi d’itinéraire à l’ancienne. Ca peut être suffisant pour une course de trail, juste en sécurité, sans consommer beaucoup de batterie.
A pleine luminosité, l’itinéraire à suivre est affiché en bleu foncé, avec 2 flèches bleu clair. Les points d’intérêts et les indications de guidage turn by turn apparaissent aussi sous la forme de ronds bleu foncé. La trace GPS enregistrée est, elle, en rouge. Lorsque l’écran réduit sa luminosité (même en affichage always on, il ne reste pas à pleine puissance en permanence), la carte disparait et on ne voit plus que l’itinéraire en bleu et la trace en rouge. Si on a opté pour l’extinction automatique, alors l’écran peut aussi s’éteindre complètement. Deux flèches bleu clair indiquent aussi le sens à prendre sur l’itinéraire à suivre.
En utilisant le mode Chemin tracé (snap to route), on dit à la montre de calculer la distance parcourue à partir de l’itinéraire et non pas avec la trace GPS enregistrée. L’intérêt c’est que ça supprime toute erreur GPS. Il y a 2 inconvénients : il faut que l’itinéraire soit bien tracé et il ne faut pas s’écarter de l’itinéraire.
En suivi d’itinéraire ou en chemin tracé, les indications de virage turn by turn s’affichent dans un encart bleu en bas de l’écran.
L’application Suunto reste ma préférée pour tracer des itinéraires. Les cartes sont détaillées, on peut ajouter un calque de chaleur pour 15 sports différents afin de suivre les chemins les plus populaires. Les cartes de chaleur de vélo sont au nombre de 3. Il y a ‘VTT’, ‘vélo’ et ‘vélo rapide’. Utilisez la 3e pour tracer un itinéraire sur lequel aller taper vos records perso. Il y a aussi un calque qui affiche les risques d’avalanche, utile pour le ski de rando, par exemple. Des cercles indiquent les lieux de départ les plus utilisés (parfait pour identifier les parkings ou les refuges).
Le suivi d’itinéraire débloque ClimbGuidance, l’écran de gestion de l’effort dans les montées. L’écran présente initialement l’intégralité du profil d’altitude de l’itinéraire, avec différentes couleurs en fonction de la pente des montées et des descentes. On peut zoomer avec la molette. Si on a des POI sur l’itinéraire, alors ces POI vont dicter le zoom (l’écran affichera 4 POI, puis 3 au prochain zoom, puis 2). C’est comme ça que je vous recommande de l’utiliser : placez 1 POI au pied et au sommet de chaque montée. Ainsi, vous pourrez afficher à l’écran le profil d’une montée entière. Si vous voulez, vous pouvez aussi mettre 1 POI en bas de chaque descente. Vous pourrez alors dézoomer pour voir la montée et la descente sur le même écran.
Deux champs de données en haut de l’écran affichent le D+ et le D- qui restent.
Ensuite, sur la montre, on a différents widgets dédiés à l’outdoor :
- Soleil et lune : heures d’ensoleillement et phase de la lune
- Alti et baro
- Boussole
- Carte
Dans les options, on peut régler la déclinaison magnétique et le format des coordonnées GPS (UTM, MGRS, WGS84 et une douzaine d’autres) et des azimuts (degré, millièmes).
Et on termine par la lampe torche. La Race 2 en est dépourvue (on peut juste utiliser les 2000 nits de l’écran en dépannage). Maintenant, c’est une lampe à LED, un peu comme le flash de votre smartphone. Pas indispensable mais utile quand on l’a toujours sur soi.
Précision GPS / cardio
Il ne m’a pas fallu longtemps pour confirmer que la Vertical 2 fonctionnait aussi bien que la Race 2. Tant mieux, parce que je n’ai pas eu assez de temps pour réaliser autant de séance que d’habitude. Mais comme elles partagent les mêmes capteurs et le même boitier, je m’y attendais.
En ville avec le GNSS double fréquence, c’est parfait.
En forêt aussi.
En environnement dégagé, le mode Endurance donne aussi de bons résultats.
Pas de problème pour l’altimètre.
Pour le cardio, voilà ce que ça donne. C’est pas parfait mais beaucoup mieux que tout ce que j’ai pu avoir avec la Vertical.
Le froid ayant fait son retour, j’ai ressorti le home trainer et là, le suivi cardio d’une séance avec 3 blocs de 8 minutes a été parfait (quand on ne bouge pas les bras, c’est toujours plus facile pour les capteurs cardio optiques).
Suivi quotidien / santé
Chaque matin, la Vertical 2 affiche un rapport matinal dans lequel on trouve :
- La durée du sommeil en absolu et en relatif par rapport à l’objectif
- La qualité du sommeil
- FC moy et FC min
- Heures d’endormissement et de réveil
- Temps passé dans chaque phase
- SpO2 et altitude
- VFC dernière nuit et moyenne sur 7 jours
Et le dimanche soir à 21h, on reçoit un récap’ de la semaine : nombre d’heures de sport, quelques données sur le sommeil (durée moyenne, VFC moyenne), le nombre de pas moyen par jour et le max de la semaine, idem pour les calories.
Sinon, on a 6 widgets qui affichent les données de suivi quotidien.
Le widget Sommeil a évolué. La première info qu’il affiche, c’est l’histogramme de la durée de sommeil des 7 dernières nuits. La durée de la dernière nuit n’arrive qu’ensuite. On déroule après plein de détails, comme la qualité du sommeil, la FC min, le temps passé dans chaque phase de sommeil et l’oxygénation sanguine.
Il faut un peu de temps pour que le widget d’analyse de la variabilité de fréquence cardiaque atteigne son rythme de croisière. Il affiche la VFC dès la première nuit, mais il en faudra 14 pour avoir un widget complet, un statut de VFC. Car la VFC est une valeur très variable d’une personne à une autre, donc il faut ce délai pour que l’algorithme puisse déterminer votre plage propre.
Le widget des Ressources affiche le niveau d’énergie de votre corps avec une évolution sur les 16 dernières heures (j’ai jamais compris pourquoi 16 et pas 24). C’est un algorithme similaire au Body battery de Garmin. Les variations sont faibles et maintenant, je préfère le widget Récupération.
Le widget Récupération est un score calculé par un algorithme à partir du sport (training stresse balance et sensations) et de la récupération (sommeil et VFC). C’est intéressant.
Nombre de pas et calories brûlées sont affichés sur le même widget. On y trouve les valeurs du jour ainsi que 2 écrans supplémentaires pour présenter un histogramme des 7 derniers jours.
La fréquence cardiaque et l’oxygénation sanguine sont présentées dans 2 widgets différents. Ca permet à la rigueur de supprimer le widget de SpO2 si vous ne pratiquez pas la montagne. Le widget de FC présente un graphique en continu et la FC repos de la nuit. La mesure de la SpO2 se fait automatiquement pendant la nuit ou à la demande.
Montre connectée
Petit à petit, le nombre de watchfaces dans le SuuntoPlus store augmente. Selon les watchfaces, on peut personnaliser plus ou moins de données affichées. La nouvelle est pas mal. Le haut du cadran est utilisé pour afficher les heures d’ensoleillement et le bas la météo.
La Vertical 2 reçoit bien sûr les notifications, mais ça s’arrête là (on ne peut pas y répondre).
La Vertical 2 réalise des tâches de fond la nuit, sans qu’on ait à s’en soucier :
- Récupération des éphémérides AGPS (accélère l’accroche GPS)
- Mise à jour par Wifi
Tout ça est complètement transparent. On se réveille le matin et l’écran annonce qu’une mise à jour a été installée pendant la nuit.
L’écran de contrôle des lecteurs de média agit comme une télécommande pour les applications comme Deezer, YouTube ou le lecteur de musique de votre smartphone. Comme pour la Race 2, le lecteur de musique de la Run n’a pas été repris sur la Vertical 2. Suunto n’exploite pas beaucoup la synergie avec leurs casques à conduction osseuse.
J’aime toujours autant la présentation du widget météo :
- Au centre, une barre de température, avec laquelle on voit facilement la température mini, la température max et la température actuelle
- A gauche, un pictogramme du temps qu’il fait et de la force du vent
- A droite la température actuelle en gros
On peut aller voir le détail dans les autres écrans : les prévisions heure par heure, le taux d’humidité, la probabilité de pluie, la qualité de l’air, etc.
Conclusion du test de la Suunto Vertical 2
Il n’y a pas beaucoup de nouveauté à la sortie de la Vertical 2. Enfin si, avec son écran AMOLED, elle change un peu de positionnement dans le paysage des montres GPS de trail. Et malheureusement, elle perd le record d’autonomie qu’elle aurait pu viser. Un mois après la sortie de la Race 2, il ne fallait pas s’attendre à plein de nouveautés. La seule, finalement, c’est la lampe torche. Ca, ça va plaire à certains (et d’autres diront toujours que c’est un gadget qui ne sert à rien). J’avais quand même espéré qu’on verrait quelques nouveautés software comme le lecteur de musique mais il n’en est rien.
Parce que finalement, c’était déjà un point saillant de mon test de la Race 2 : beaucoup d’évolutions hardware mais peu de software. Il va falloir attendre la prochaine mise à jour. Début décembre ? Assez tôt pour les cadeaux de noël ?
« c’était mieux avant »
Franchement j’aimerais avoir des alternatives MIP. Pas parce que c’est moins beau, mais pour avoir une montre au quotidien « always on » et ne pas avoir à recharger la montre trop souvent.
L’écologie c’est bien aussi 🙂
Quelle surprise
C’est finalement une Race 2 sans molette, avec 10h d’autonomie supplémentaires en suivi d’activité et une lampe ‘torche’.
Les 100 euros d’écart sont ils justifiés ? … d’autant plus que la molette est bien pratique pour zoomer.
Dommage de perdre la carto + choix du mode gnss. Je ne comprends toujours pas cette limitation suunto sur cette plate-forme.
la cartographie n’est pas perdue, il faut juste la télécharger, le test en parle de cette manière
Il parle de la personnalisation des modes. Sur la V1 tu pouvais avoir la carto avec les différents modes de GPS.
Salut,
J’étais resté sur cette phrase du test et donc je n’avais pas capté précisément la formulation.
« Lorsqu’on la sort de sa boite, la Vertical 2 n’a aucune carte en mémoire, il faut la / les télécharger avec l’application Suunto. »
A+,
bonjour et MERCI Jérôme pour ce travail,
je suis surpris par cette Vertical 2, la perte de la cartographie est aberrant lorsque l’on pratique la rando sur plusieurs jours. il va nous falloir recharger la montre.
du coup quel est l’intérêt d’une vertical 2 plutôt qu’une Race 2 moins chère ?
la cartographie n’est pas perdue, il faut juste la télécharger, le test en parle de cette manière
Bonjour
Je suis bien d’accord. Ça aurait d’ailleurs pu créer une différenciation (certes artificielle) entre la Race 2 (performance) et la Vertical 2 (autonomie).
Je vous demande pardon, la perte de la cartographie selon les modes de gestion de la batterie (carto uniquement avec multi GNSS)