Test iGPSPORT iGS800 + accessoires : un outsider avec Wahoo et Hammerhead

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iGPSORT est aux compteurs vélo ce qu’Amazfit est aux montres GPS : un outdider low cost qui fait des produits au rapport fonctionnalités/prix impressionnant. Mais iGPSPORT est un acteur déjà bien établi, ça fait plus de 10 ans qu’ils font des compteurs vélo. Après le iGS630, j’ai testé le iGS800. Plus grand, avec plus de réglages et d’autonomie, c’est le compteur vélo haut de gamme de la marque.

Je ne parle pas souvent du packaging, mais sur celui de l’iGS800, on a droit à une photo et un autographe de Chris Froome, ambassadeur de la marque. Est-ce que c’est du sponsoring ou est-ce qu’il l’utilise vraiment pour ses sorties vélo ? Direction Strava. Il alterne entre un Edge 1040, un BiNavi (iGPSPORT), un Edge 840 et un iGS800. Bref, il doit avoir 1 compteur monté à demeure sur chaque vélo.

Vu son prix, le iGS800 n’est pas tout à fait un compteur low cost. C’est plutôt un compteur vélo vendu moins cher que Garmin et qui se place parmi les outsiders Wahoo et Hammerhaed.

Plus qu’un compteur, j’ai testé un pack complet :

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Test iGPSPORT iGS800 : le verdict

iGPSPORT verdict

Le iGS800 est un bon compteur, avec un écran de bonne qualité. Avec ses feux et radar connectés, il offre beaucoup de fonctionnalités, même complexes (ClimbPro, Stamina, LiveTrack) mais la navigation est encore une problématique.

POUR
Amélioration de l’interface tactile
Capacités de planification (segments, ClimbPro, création d’itinéraires)
CONTRE
Précision de la navigation
Fonctionnement des alertes de danger (problème du radar)

Présentation du iGS800 

iGS800 présentation

Le iGS800 est un compteur de bonne taille, avec un grand écran et surtout un gros ratio de surface d’affichage par rapport à la taille du compteur.

A 99 x 60 mm, c’est un format un peu moins allongé que le Edge 1050 (118 x 60 mm) et une épaisseur similaire (21 mm).

Dans ce boitier, iGPSPORT a intégré un écran LCD de 8,9 cm de diagonale, la même que celui du Edge 1050 pourtant plus grand, avec une définition de 320 x 480 pixels. C’est une définition similaire à l’écran du Edge 1040. Le Edge 1050 ayant un écran AMOLED à 480 x 800.

Le iDS800 est légèrement plus léger que le Edge 1040 (110 g contre 126) et beaucoup plus que le Edge 1050 (161 g).

Dans la boite du iGS800, on trouve aussi quelques accessoires :

  • Le câble de recharge USB-C
  • Une coque de protection en silicone
  • Un support pour guidon avec les élastiques de fixation

Plutôt qu’une coque de protection, j’aurais préféré une protection d’écran car j’ai plus tendance à rayer les écrans lorsque je mets mes compteurs dans la poche d’un sac à dos qu’à les laisser tomber par terre. Hé bien ça ne se voit pas au premier coup d’œil, mais une protection d’écran est déjà installée en usine. Wah quelle excellente idée. L’écran est protégé et on n’a même pas besoin de faire gaffe à pas laisser de bulles en l’installant.

A l’arrière, la fixation est compatible avec les supports Garmin. Sauf qu’elle est en aluminium, ce qui évitera de casser les ailettes de fixation sur le support. Au pire, vous casserez le support, ce qui sera un moindre mal, puisque ça coûte moins cher à remplacer.

En terme de finitions, l’arrière du boitier a un aspect de composite carbone.

Il y a pas moins de 6 boutons :

  • 1 en haut à gauche pour allumer ou revenir en arrière
  • 2 en bas pour marquer les tours et démarrer / mettre en pause
  • 2 en bas à droite pour se déplacer dans les menus (haut / bas)
  • 1 en haut à droite pour valider

L’écran est tactile et on peut à peu près tout faire à partir du tactile, à par allumer/éteindre le compteur et lancer/arrêter une activité.

Le iGS800 est résistant à l’eau (IPX7), suffisant pour un compteur vélo.

Il intègre les capteurs et les connexions pour accessoires d’un compteur haut de gamme :

  • Puce multi GNSS double fréquence
  • Altimètre barométrique
  • Capteur de température
  • Boussole magnétique
  • Connexions ANT+ et Bluetooth
  • Wifi (utilisé uniquement pour les mises à jour)
  • 32 Go de stockage
  • Accessoires compatibles : capteur de cadence, capteur de vitesse, ceinture cardio, capteur de puissance, home trainer, radar arrière, éclairage connecté, dérailleur électrique (Di2, eTap EPS), vélo électrique

Le iGS800 propose 5 modes pour la puce GPS :

  • Multi GNSS double fréquence
  • Multi GNSS
  • GPS seul
  • Commutation intelligente (le compteur bascule d’un mode à l’autre en fonction de la qualité de réception des signaux)
  • Personnalisé (on peut par exemple configurer un mode GPS seul double fréquence)

L’écran d’accueil est constitué de différents widgets, de haut en bas :

  • Etat (GPS, Bluetooth, heure, batterie)
  • Profils sportifs
  • Itinéraires
  • Entrainements
  • Segments
  • Statut d’entrainement
  • Niveau de forme
  • Etat de récupération
  • Historique des séances
  • Records perso
  • Menu système

Je trouve ça limpide.

Dans les réglages systèmes, on peut personnaliser cet écran, en ajoutant ou supprimant certains widgets (météo, notifications). Le meilleur, c’est qu’on peut modifier la taille des widgets. Si vous utilisez plus les itinéraires que les entrainements, doublez la taille du widget itinéraires (2 fois plus haut). On peut aussi opter pour un mode sombre (fond noir) ou clair (fond blanc).

Du haut, on peut tirer un panneau de configuration en faisant glisser son doigt sur l’écran vers le bas. On y trouve :

  • Quelques infos utiles en dernière minutes (heure, heure de lever/coucher du soleil, température, charge de la batterie)
  • Quelques réglages utiles (GPS, calibrage de l’alti baro, luminosité de l’écran, capteurs connectés)

En sortie d’usine, il y a 6 profils sportifs :

  • Route
  • Intérieur
  • Déplacement (je l’utilise pour le vélotaf)
  • Long trajet
  • E-bike
  • Grande police

Enfin, dans l’appli, ça ne s’appelle pas des profils sportifs mais des modes de conduite. Il y a beaucoup d’approximations de traduction de ce style.

On peut les renommer depuis l’application. On peut aussi en créer de nouveaux, dans la limite de 8. J’ai donc créé un profil VTT, en dupliquant le profil Route, puis en y apportant quelques modifications.

Chaque profil sportif a sa propre configuration d’écrans. Le profil Route comporte déjà 11 écrans. On a des écrans de champs de donnée (jusqu’à 12 données par page), des jauges, des graphiques, une carte (avec 2 champs de donnée en bas), un écran de suivi d’entrainement, une table des tours, un écran iClimb (l’équivalent de ClimbPro), un écran pour les segments.

Les écrans peuvent aussi être modifiés depuis le compteur. Il suffit de faire un appui long sur un champ de donnée pour le changer ou changer la disposition.

Parmi les champs de donnée, on peut placer l’évaluation en direct de l’endurance (équivalent de Stamina).

On peut activer différentes alarmes : temps, distance, calories, vitesse, FC, cadence puissance, boire, manger.

Il y a un LiveTrack, mais pas de détection d’accident (le iGS800 n’enverra pas un message à votre maman pour l’appeler au secours).

Le iGS800 est un compteur avec un grand écran, une cartographie et le suivi d’itinéraire avec alertes turn by turn et reroutage dynamique. De ce point de vue, c’est la totale.

Pour l’entrainement, le iGS800 permet de faire pas mal de choses :

  • Des propositions d’entrainements (8 en tout, de 20 à 150 minutes)
  • La programmation d’entrainements complexes depuis l’appli
  • La création de fractionné simple depuis le compteur
  • L’importation d’entrainements de TrainingPeaks
  • Un test FTP (nécessite un capteur de puissance ou un home trainer connecté)

Il propose aussi des algorithmes physiologiques, qu’on retrouve sur le compteur et dans l’appli :

  • VO2max
  • Training effect
  • Ratio de charge
  • Statut d’entrainement
  • Récupération

Du côté ‘connecté’, le iGS800 récupère la météo depuis l’application sur votre smartphone (il faut avoir autorisé l’accès à la géolocalisation dans les paramètres) et peut recevoir les smart notifications, avec quelques options pour les filtrer.

Et il y a aussi une fonctionnalité LiveTrack !

Télécharger le manuel utilisateur

Champs de données

iGS800 données

Il y a des tonnes de champs de donnée, jauges et graphiques.

Autonomie

iGS800 autonomie

iGPSPORT annonce 50 heures d’autonomie, sans préciser dans quel mode de précision GPS.

Moi, j’ai relevé dans les 30 h d’autonomie en mode multi GNSS double fréquence et 50 h en GPS seul.

Un capteur de lumière sert à ajuster la luminosité de l’écran LCD et influencera forcément sur l’autonomie. Je suis confiant dans les 30 h que j’ai relevé lors d’un WE de fin avril très ensoleillé (j’étais en t-shirt manches courtes). L’hiver, avec moins de luminosité, on peut peut-être dépasser les 30 h.

Le mode de commutation automatique cherchera à optimiser la précision en basculant entre les modes de la puce GPS, ce qui aboutira à une autonomie entre 30 et 50 h (sans qu’on puisse la calculer à l’avance.

Le connecteur USB-C pour brancher le câble de recharge est positionné sur la tranche inférieure, protégé par un clapet en silicone.

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Le feu avant connecté VS500

iGPSPORT VS500

iGPSPORT propose une série de feux avant connectés : VS500, VS800 et VS1200. Le VS500 est le moins puissant (VS500 = 500 lumens, VS800 = 800 lumens, VS1200 = 1200 lumens).

C’est du costaud. Le tube extérieur est en métal et l’ensemble pèse 157 g (plus lourd que le compteur). Il est livré avec un support qui permet de le positionner au-dessus ou en-dessous du guidon. Il se recharge par une prise USB-C.

Il n’y a qu’un bouton. Après l’allumage, chaque pression fait varier l’intensité lumineuse jusqu’à max 500 lumens. Il y a 3 modes fixes et 3 modes clignotant (dont 1 qui consiste à faire des SOS en morse). Le feu intègre un accéléromètre qui est utilisé pour augmenter l’intensité lumineuse si la vitesse augmente. Il se met en veille lors d’un arrêt.

Le VS500 éclaire principalement devant, mais il y a une petite lumière de chaque côté, qui permet d’être visible latéralement. Le cône d’éclairage n’est pas circulaire, il est plus en ovale aplati, pour bien éclairer les bords de la route.

C’est quoi l’intérêt de feux connectés ? Il y en a pas mal. D’une part, on peut modifier le mode d’éclairage depuis l’écran du compteur vélo, sans s’arrêter. Ensuite, on voit le niveau de batterie depuis le compteur. Et enfin, il s’éteint automatiquement lorsqu’on éteint le compteur (ça, c’est cool).

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Le radar SR30

iGPSPORT RS30

Le radar fonctionne comme le feux avant : un éclairage principal vers l’arrière avec 2 petits feux latéraux, contrôlable depuis le compteur, plusieurs modes fixe et clignotant, etc. La différence, c’est qu’il fait en plus radar arrière pour détecter les voitures qui nous dépassent.

Et il fait bien plus que ça ! Il détecte aussi les voitures garées sur le côté, les poteaux électriques parfois. Bref, c’est un fiasco, il sonne tout le temps.

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La montre GPS : LW10

iGPSPORT LW10

C’est la première montre GPS connectée de iGPSPORT, qui était spécialisé dans les compteurs vélo depuis 10 ans.

Alors comment dire… C’est une montre connectée pas chère qui ne fait pas grand-chose.

Ecran AMOLED tactile, capteur cardio optique, VFC, sommeil, GPS, 50 profils sportifs, mais aucune analyse sportive type charge d’entrainement. Bref, ça suffit pour quelqu’un qui veut savoir combien de kilomètres il a parcouru sur son footing ou sa rando, mais rien de plus.

Pour quelqu’un qui ne fait quasiment que du vélo, ça peut compléter le compteur pour compter le nombre de pas la journée et enregistrer le sommeil la nuit.

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Utilisation du iGS800

iGS800 compteur vélo

Au lieu d’utiliser le support pour guidon fourni par iGPSPORT, j’ai préféré utiliser un support frontal. C’est tout à fait compatible avec un support de Garmin. Il faut quand même appuyer un petit peu pour que ça rentre. Mais ça rentre. Sur mon autre vélo, j’ai un support COROS et il faut appuyer encore plus fort, mais ça rentre aussi.

L’allumage du iGS800 est ultra rapide, 3 secondes à tout casser. Lors du premier appairage, il nous propose de ‘définir votre entrainement’. Ne sautez pas cette étape, car c’est la configuration de votre profil (taille, poids, âge, FCmax, etc). Pas top la traduction.

Je dirais que les couleurs ne sont pas aussi profondes que sur le Edge 1050 (écran AMOLED) mais bien plus belles que sur le iGS630 (écran LCD). L’écran est assez lumineux. Il ne faut quand même pas régler la luminosité trop basse. Si vous optez pour le réglage automatique de l’intensité lumineuse, l’adaptation est rapide (ça se voit bien quand on passe sous un point, par exemple).  L’été, on peut forcer l’intensité au max pour être tranquille.

Dans les réglages, on peut opter pour un mode sombre (fond noir) ou un mode jour (fond blanc).

Même avec 12 champs de donnée à l’écran (2 colonnes x 6 lignes), la taille d’écriture est encore facilement lisible. Il y a plein de champs de donnée sous forme de jauge. Pour ce qui est des graphiques, ils sont loin d’être top. Même avec une ceinture cardio, le graphique de FC est assez plat. J’ai l’impression qu’il n’est pas rafraichi toutes les secondes. En plus, l’échelle verticale est constamment ajustée, ce qui fait que c’est difficile à interpréter (à un instant t, le graphique ira de 122 à 137 et 10 minutes plus tard, il ira jusqu’à 161).

On navigue dans les menus indifféremment avec les boutons ou l’écran tactile. J’utilise l’écran tactile pour tout faire à part lancer et stopper l’enregistrement d’une activité. On peut aussi verrouiller le tactile.

Avec des gants, on peut péniblement faire défiler les écrans en appuyant bien, mais c’est tout. On ne peut pas faire quelque chose de plus précis comme modifier un réglage.

Une pluie fine ne perturbe pas le fonctionnement du tactile. S’il devait pleuvoir plus fort, on pourrait toujours utiliser les boutons. On ne peut pas tout faire avec les boutons (comme bouger la carte, par exemple) mais bon, ça devient du détail.

A n’importe quel moment, un appui sur l’écran tactile permet de consulter l’heure et accéder aux options (comme charger un itinéraire ou un entrainement) ou retourner à l’écran d’accueil. C’est assez pratique, ça permet de faire ce qu’on veut, même si c’est en cours de route, comme charger un itinéraire après avoir rejoint le point de départ, changer d’itinéraire en cours de route ou lancer un entrainement après une phase d’échauffement. Je ne pensais pas avoir à le faire un jour, mais j’ai même changé de profil sportif au bout de 10 minutes (je m’étais trompé au départ). Aucun problème, ça fonctionne, les écrans et les alarmes sont modifiées en conséquence.

L’interface et la navigation entre les pages est très fluide.

On peut activer un démarrage automatique, de même qu’une pause automatique.

Pour les entrainements, il n’y a pas de synchronisation automatique d’applications tierces comme Nolio ou TrainingPeaks. Mais on peut créer tous les entrainements qu’on veut depuis l’appli iGPSPORT. Il faut juste comprendre que ça se trouve dans ‘cours de formation personnalisé’. On peut configurer des étapes basées sur la distance, le temps, les calories ou l’appui manuel sur le bouton Tour. Quant à l’intensité, on peut définir une vitesse, une cadence, une FC, une puissance.

Le fonctionnement des segments est un peu inhabituel, car il ne s’agit pas des segments Stava. En fait, c’est vous qui créez vos propres segments à partir de vos précédentes sorties. C’est simple, on choisit une activité enregistrée, on passe l’erreur de traduction (il faut cliquer sur créer une scène pour créer un segment), on détermine le début et la fin, on lui donne un nom et voilà, on finit par cliquer sur « S…er » en comprenant que ça veut dire « sauvegarder ». Ensuite, il ne reste plus qu’à l’envoyer dans le iGS800.

A l’approche d’un segment, un écran spécial apparait, sur lequel on trouve le chrono le plus rapide (notre KOM), le chrono actuel (avec l’avance ou le retard) et le profil d’altitude.

Depuis le compteur, on peut gérer les accessoires connectés, notamment les feux. On peut gérer la puissance des feux avant et arrière, ainsi que le mode de fonctionnement (fixe, clignotant, etc). Sur une sortie le matin, on peut par exemple l’éteindre lorsque le soleil s’est levé.

En fin de séance, on a plein de statistiques et métriques, sur le compteur et sur l’application, avec entre autre :

  • Training effect aérobie et anaérobie
  • Temps passé dans les zones
  • Charge d’entrainement
  • Données par tour
  • Graphique d’altitude avec le temps passé en montée, en descente et à plat
  • Répartition des sources d’énergie (glucides ou lipides)

Initialement, l’application m’a donné une estimation de VO2max de 64. C’est inhabituel que le VO2max soit calculé alors que je n’ai pas de capteur de puissance sur mes vélos. Ben ça ne loupe pas, c’est tout faux. Je tourne habituellement entre 50 et 53. Mais c’est en train de converger. Après ma dernière sortie, il me donne un 53. Je ne sais pas si c’est de la chance ou de la précision.

Le niveau de forme physique est présenté sous la forme d’un graphique plutôt sympa en toile d’araignée assez inhabituel. La forme physique est donc évaluée à travers 6 dimensions : puissance, anaérobie, puissance aérobie, aérobie, endurance, ultra-endurance. Et pour finir, on a la charge d’entrainement.

Navigation (cartographie, suivi d’itinéraire)

iGS800 navigation

Le téléchargement des cartes se fait via un ordinateur et le câble USB, depuis ce site. C’est moins pratique qu’avec le Wifi. Surtout, si vous ne partez pas en vacances avec un ordinateur, il faut avoir pensé à le faire avant. Pour info, la carto de France pèse 1,571 Go. On est donc large avec les 32 Go de mémoire.

La cartographie est enrichie de quelques noms de rue (pas toutes), quelques points d’intérêt comme les restaurants et les parkings (quel intérêt ?). Elle ne présente pas beaucoup de contraste. L’écran est assez lumineux mais je trouve qu’il y a moins de contraste sur la carte que sur les écrans de donnée, les couleurs sont plus claires. Les champs sont blanc cassé, les forêts vert clair et les routes jaune pale. Bon ben du jaune pale sur du blanc cassé en plein soleil, c’est pas toujours génial.

Sinon, l’écran de cartographie est bien fait. On a en bas de la carte la distance restante en tout petit à gauche. En-dessous de la carte, 2 champs de donnée.

Le rafraichissement n’est pas toujours fluide. Quand on la bouge avec le tactile, il faut parfois 2-3 secondes. C’est assez classique pour les cartes qui sont enrichies avec les noms de rue et des points d’intérêt. Sinon, en roulant, ça va.

Sur l’application, on peut créer un itinéraire de 4 manières :

  • En reprenant une activité de l’historique des activités
  • En important un fichier GPX
  • En synchronisant des itinéraires de Strava ou Komoot
  • En créant un itinéraire depuis l’application

La synchro avec Strava et Komoot n’est pas automatique. Depuis l’application iGPSPORT, on clique sur ajouter, ça ouvre la liste de tous les itinéraires qu’on a sur notre profil Strava et on sélectionne celui ou ceux qu’on veut importer.

La création d’itinéraire se fait comme sur Komoot, en désignant le point d’arrivée puis en ajoutant les points de passage intermédiaires. Je n’aime pas cette logique. Je préfère créer les points dans l’ordre, du premier au dernier.

A l’écran, l’itinéraire à suivre est bien visible, en vert avec des chevrons noirs qui indiquent dans quel sens il faut le prendre.

Les alertes turn by turn apparaissent quelques secondes en haut de l’écran, accompagnées d’un bip. C’est clair et lisible. Si ça vous gonfle, vous pouvez les désactiver. Le bandeau d’alerte apparait quel que soit l’écran affiché, pas uniquement sur la carte.

Le zoom automatique a un fonctionnement assez simple et logique : à l’approche d’un virage, il zoome ; une fois le virage passé, il dézoome. Je pense que ça ne plaira pas à certains et je n’ai pas trouvé de moyen de le désactiver.

Le point sur lequel j’ai le plus de choses à redire, c’est la navigation. Pour commencer, le positionnement sur la carte doit être quelque chose comme 10-20 mètres en arrière de notre position réelle. Ca veut dire que lorsqu’on approche un carrefour et qu’on veut savoir s’il faut tourner, on regarde le compteur et on se dit ‘ah non, c’est pas ce carrefour tout de suite’. Hé ben si ! Je m’y suis habitué, mais ça m’a souvent induit en erreur au début.

Et même maintenant que je m’y suis habitué (je fais plus attention et je réfléchis un peu plus), il reste une situation où c’est pénible : lorsqu’on tourne à gauche à un grand rond-point, disons à la 3e sortie sur 5. Au moment où on se trouve devant la 3e sortie, le compteur nous positionne quelques mètres en arrière, devant la 1e sortie. On se dit que c’est pas celle-là qu’il faut prendre mais la prochaine, alors que non.

Il y a aussi un bug d’affichage lors de certains changements de direction. Si on tourne à 90 degrés, la carte tourne, l’itinéraires à suivre en vert est aussi décalé, mais les chevrons noirs restent pendant un moment à leur ancienne position. C’est pas gênant, on ne va pas se tromper de route à cause de ça, mais ça reste un bug à corriger.

Autre bug (ou problème, dirons-nous), lorsqu’on s’arrête à un feu rouge. Il arrive que la carte se désoriente. Il suffit de refaire 4-5 mètres et la carte se remet dans le sens de déplacement.

Techniquement, le iGS800 fait du reroutage, c’est-à-dire qu’il calcule un nouvel itinéraire si on s’est écarté de l’itinéraire qu’on devait suivre. Des chevrons rouges serrés indiquent la nouvelle route à suivre. Dans les fait, c’est pas fait très intelligemment et on ne peut pas toujours compter sur lui pour revenir à l’itinéraire. J’ai tout vu :

  • Des fois, il m’a renvoyé au point où j’ai quitté l’itinéraire
  • Des fois, il a bien recalculé un nouvel itinéraire
  • Des fois, il n’a rien recalculé du tout

L’écran iClimb est déclenché lors des montées d’au moins 3% sur 500 m, mais uniquement si on a chargé un itinéraire à suivre. L’itinéraire indique la route à suivre et permet au compteur de connaître le début et la fin de chaque montée. Ca ressemble à tous les autres écrans type ClimbPro, avec différentes couleurs en fonction de la pente. Je ne sais pas combien il y en a en tout, mais je trouve qu’il y a beaucoup de couleurs différentes.

Conclusion du test du iGS800 

iGS800 avis

J’ai rapidement été impressionné par la quantité de fonctionnalités et de réglages qu’offre le iGS800. Avec en plus une interface qui est plutôt flexible et intuitive (si on met de côté les problèmes de traduction). Finalement, mon plus gros reproche (mes reproches, en fait) concerne la navigation : le positionnement une vingtaine de mètres en arrière et le reroutage qui est loin d’être parfait.

Donc globalement, je trouve que c’est un compteur assez réussi. Evidemment, il n’a pas tous les derniers trucs d’un Edge 1050. Mais franchement, tout le monde n’a pas besoin de payer 400€ de plus pour ces quelques fonctionnalités bien particulières.

Est-ce une bonne option pour remplacer un vieux compteur Edge ? Je ne suis pas certain. L’avantage d’un Edge, c’est qu’on gère tout facilement depuis Garmin Connect. Or, avec le iGS800, la création et le transfert d’itinéraires et d’entrainements, sont un peu plus compliqués. Donc ça va dépendre de ce que vous utilisiez sur votre Edge et de ce que vous voulez absolument retrouver sur votre nouveau compteur.

Je pense que le iGS800 a le niveau de fonctionnalités attendu par la majorité des cyclistes. Mais face à la concurrence hors Garmin, il n’est pas moins cher qu’un Karoo 3 ou un Bolt 3.

Est-ce que j’achèterais un feu VS500 / 800 / 1200 avec ? Oui.

Le radar RS30 ? Pour le moment, non. Mais une simple mise à jour peut résoudre le problème.

La montre connectée LW10 ? Pour faire du sport sérieusement, certainement pas. Si vous ne faites que du vélo et que vous voulez juste une montre connectée qui compatibilise votre activité quotidienne en plus des séances de vélo enregistrées avec le iGS80, pourquoi pas.

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