Test Suunto Run : running et piste en musique

Test Suunto Run

Depuis que Suunto a sorti des casques à conduction osseuse Wing et Sonic, on se doutait qu’une montre GPS avec lecteur de musique finirait par faire son apparition. Suunto complète sa gamme par une montre GPS légère orientée vers la pratique de la course à pied. Voilà la Suunto Run et son bracelet jaune flashy (il y a plusieurs coloris).

Version allégée de la Race S, la Suunto Run correspond peu ou prou à la COROS PACE 3 : petite montre GPS avec lecteur mp3, toutes les capacités d’entrainement de leurs grandes sœurs et un prix réduit.

Nouveau bracelet, nouvelles watchfaces, nouveaux widgets, mais aussi nouvelles limitations, il y a plein de choses à découvrir pour bien cerner cette Suunto Run.

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Test Suunto Run : le verdict

La Suunto Run est une montre GPS sans carto mais avec de bonnes analyses de la charge d’entrainement et de la récupération qui s’adresse aux coureurs sur route. Un nouveau mode prend en compte la piste d’athlétisme pour améliorer la précision des entrainements.

POUR
Légère
Précise
Autonomie (considérant son format)
CONTRE
Moins de profils sportifs
Manque ClimbPro pour le trail

Ce qui est nouveau sur la Suunto Run

Suunto Run nouveau
  • Nouveau bracelet à scratch
  • Nouveau chargeur
  • Côté de la molette réversible
  • Nouvelle interface graphique
  • Moins de profils sportifs
  • Nouveau mode pour la piste d’athlétisme (généralisé par mise à jour aux autres Suunto)
  • Calcul des glucides et lipides consommés
  • Equilibre gauche / droite
  • Exercices de respiration guidée
  • Lecteur de musique mp3
  • Nouvelles watchfaces
  • Mode éco avec 1 point GPS toutes les 2 minutes

Présentation de la Suunto Run

Suunto Run présentation

Elle remplace : aucune

Au-dessus dans la gamme : Race S

En-dessous dans la gamme : aucune

Modèle testé : Suunto Run jaune

La Suunto Run a un look sportif assumé et un poids plume garant de performance.

Boitier en plastique de 46 mm de large avec une lunette en métal, son profil est très fin (11,5 mm d’épaisseur). Je trouve l’association de 2 couleurs (jaune et noir) très jolie. Le bracelet est de la même couleur que le boitier, tandis que les boutons sont de la même couleur que la lunette. Ca, c’est le coloris que j’ai testé, mais il en existe d’autres.

Le bracelet à scratch est nouveau, avec SUUNTO écrit en gros dessus. Il me fait penser au bracelet de la Suunto 9 Baro Titanium que j’aimais tant. Son montage est quelque peu particulier. D’un bout, il y a un axe avec une tirette pour le retirer sans outil. De l’autre, une simple barre qui sert d’arrêtoir pour empêcher le bracelet de sortir complètement. L’autre axe est une tige toute seule, qui n’est pas intégrée dans le bracelet. Le bracelet vient juste tourner autour. La bonne surprise, c’est que cet axe est doté d’une toute petite encoche qui permet de la retirer du bout de l’ongle, sans outil (faut juste faire attention de ne pas le perdre).

Ce bracelet est super confortable, respirant. On l’ajuste facilement, même plusieurs fois dans la journée et les scratchs ont une bonne accroche. Il est aussi plus léger qu’un bracelet classique en silicone.

A 35 g, la Run est une montre GPS très légère. La PACE 3 conserve son record (30 g avec le bracelet nylon) mais c’est plus léger que la Forerunner 265 (47 g).

Elle est étanche à 50 m.

Ce n’est pas la première montre GPS Suunto avec une molette et 2 boutons, cette configuration est arrivée avec la Race. La nouveauté, que Suunto a empruntée à COROS, c’est de pouvoir inverser l’écran pour choisir si on veut la molette côté gauche ou côté droit. Moi, par exemple, je l’ai reçue avec la molette à droite. Mais je voulais porter la montre à mon poignet droit et j’ai basculé la molette à gauche, je préfère. Et après, j’ai inversé le bracelet.

L’écran AMOLED de 33 mm de diamètre est tactile, avec une définition de 466 x 466 pixels. Par défaut, il fonctionne en mode extinction automatique, pour économiser de la batterie. Mais il existe bien un mode d’allumage permanent (always on) pour l’usage quotidien comme pour les séances de sport. On peut aussi choisir entre 3 niveaux de luminosité.

Au-delà de l’écran en lui-même, c’est une bonne partie de l’interface graphique qui a été modifiée. Les widgets défilent différemment, avec moins de fluidité d’ailleurs. Ou plutôt, disons que les widgets sont une ‘couche’ qui vient glisser par-dessus la watchface. L’arrivée ou le retrait de cette couche n’est pas fluide. Après, une fois qu’on est sur cette couche, ça devient super fluide pour faire défiler les widgets. On peut le faire indifféremment avec le tactile ou la molette.

On ne peut choisir que 6 widgets en favoris, plus le panneau de configuration, qui défilent verticalement. Les autres se sont regroupés dans ‘toutes les appli’ :

  • Sport : charge d’entrainement, progression, récupération, journal d’entrainement
  • Outdoor : soleil et lune, boussole, alti et baro, navigation
  • Général : pas et calories, FC, SpO2, sommeil, respiration, météo, réveil, chrono, lampe de poche, lecteur de musique, localiser mon téléphone

Une pression sur la molette ouvre la liste des profils sportifs, tandis que le bouton du haut ouvre directement le dernier profil sportif utilisé. On peut configurer 2 raccourcis auxquels on accèdera par un appui long sur l’un des 2 boutons. Moi, j’ai mis la lampe de poche et le lecteur de musique. Et pour finir, un appui long sur la molette donne accès aux paramètres.

La panoplie de capteurs reste inchangée :

  • Puce multi GNSS double fréquence
  • Capteur cardio optique avec oxygénation sanguine
  • Altimètre barométrique
  • Boussole

On peut aussi y coupler des capteurs externes en Bluetooth, mais pas de capteurs pour le vélo (cadence, vitesse, puissance).

Le Bluetooth sert aussi à la connexion avec le smartphone et les périphériques audio (casque ou enceinte connectée). Il n’y a pas de Wifi.

Centrée sur la course à pied, la Suunto Run n’embarque pas la centaine de profils sportifs habituels de la marque. Il y en a une trentaine qui couvrent pas mal de sports d’endurance, mais moins de sports outdoor et dérivatifs :

  • Course, piste d’athlé, trail, tapis de course, marathon, course d’orientation
  • Vélo, home trainer, VTT
  • Natation en piscine, en eau libre
  • Triathlon
  • Marche, randonnée, trekking
  • Entrainement croisé, corde à sauter, rameur, vélo elliptique, aérobic, musculation, HIIT, indoor, étirements
  • Ski de fond, ski alpin, snowboard
  • Alpinisme, escalade
  • Boxe
  • Tennis, badminton
  • Yoga/Pilates
  • Entrainement en intérieur, entrainement en extérieur

On peut aussi créer de nouveaux profils sportifs depuis l’application Suunto. Ca permet de changer le nom, configurer les écrans et les alertes, mais il n’y aura aucun algorithme spécifique (comme le nombre de coups de rame en rameur).

Un nouveau profil fait son apparition pour la piste d’athlétisme. Il correspond à ce qu’on trouve déjà chez Garmin, COROS et Amazfit, permettant de définir le couloir dans lequel on court et de calculer la distance parcourue en conséquence. C’est plus précis que le GPS.

Pour l’entrainement, la Suunto Run propose tout type d’entrainement programmé depuis l’application Suunto, à la FC, à l’allure ou à la puissance. La puissance peut être calculée au poignet ou provenir d’un capteur externe. Elle affiche aussi l’allure ajustée à la pente. Il y a également des objectifs, des alertes et un métronome pour travailler la cadence.

Le partenaire virtuel (appelé coureur fantôme) a été intégré dans les options. Précédemment, il s’agissait d’une application téléchargeable depuis SuuntoPlus Store.

Au début de mon test, la Run n’était pas compatible avec SuuntoPlus. J’ai pensé que ce choix était intentionnel, dans le but de simplifier l’utilisation de la montre. Il se pourrait que ça arrive par mise à jour (j’ai dû recevoir une mise à jour à peu près tous les 2 jours pendant la période de mon test mais il faut que j’attende une mise à jour de l’application pour voir). Ce serait quand même bien, parce que certaines applications du SuuntoPlus store collent bien avec la recherche de performance en course à pied (comme le test guidé de Cooper, les segments Strava Live). Je vous rappelle que j’ai déjà présenté toutes les applications du SuuntoPlus store).

Il n’y a pas non plus d’écran ClimbPro comme sur les Vertical, Race et Race S. Je trouve ça dommage, car ça va cantonner la Run à la route et la piste alors qu’avec ClimbPro, elle aurait pu se distinguer de la PACE 3 pour le trail.

En parallèle, l’application a bien évolué ces 2 dernières années, avec notamment la charge d’entrainement, la récupération et la programmation des séances d’entrainement complexes. L’onglet Suunto coach rentre aussi dans ce cadre, avec des possibilités d’analyse de plan d’entrainement intéressantes accompagnées de conseils adaptés. Et franchement, entre les analyses IA de Strava, de Garmin Connect+ et de Suunto, je préfère de loin celles de Suunto.

Par rapport à avant, Suunto a réorganisé sur la montre les différentes informations de charge d’entrainement.

  • Progression donne le niveau de forme (CTL, chronique training load), le VO2max et les prédictions de temps de course
  • Récupération est un score calculé à partir de la VFC, du sommeil et du TSB (training stress balance)
  • Volume d’entrainement correspond au TSS (training stress score)

La Suunto Run fait aussi du suivi d’itinéraire, comme ce qu’on trouvait sur les Suunto 9 : un fond noir, un itinéraire bleu à suivre et une trace GPS en pointillés blancs (les cailloux du petit poucet). Pas de cartographie.

L’aspect suivi santé se développe un peu avec l’ajout d’une application pour les exercices de respiration guidée.

On trouve toujours :

  • Fréquence cardiaque (FCmin et FC au repos pendant la nuit)
  • Oxygénation sanguine (la nuit)
  • Variabilité de fréquence cardiaque (la nuit)
  • Nombre de pas
  • Calories brûlées
  • Suivi du sommeil et des siestes

Techniquement, la Suunto Run est la 2e montre GPS de la marque qui embarque un lecteur de musique qui permet de se passer d’un smartphone pour écouter de la musique. La première était la Suunto 7, qui n’a pas eu de suite. Avec 4 Go de mémoire, la Run est toutefois limitée aux fichiers mp3 et ne prend pas en charge les playlists de Deezer, Spotify, etc. Le widget peut aussi servir à commander un lecteur média du smartphone.

Le reste des fonctionnalités connectées inclue :

  • Les smart notifications
  • La météo
  • Trouver mon téléphone

Autonomie

Suunto Run autonomie
Autonomie
Multi GNSS25 h
Multi GNSS double fréquence20 h
Mode éco40 h
Usage quotidien12 jours

L’autonomie pour une séance de sport se règle grâce aux 3 modes du gestionnaire de batterie. Ces modes se distinguent moins les uns des autres que sur les autres montre GPS outdoor de Suunto. Entre les modes performances et endurance, il n’y a que le fonctionnement de la puce GNSS qui change. Quant au mode éco, il est différent de celui des Vertical et Race. Il ne relève qu’un point toutes les 2 minutes, donc la précision en sera fortement affectée.

  • Mode performance : GNSS double fréquence et tout activé
  • Mode endurance : GNSS simple fréquence et tout activé
  • Mode éco : GNSS double fréquence, luminosité faible, Bluetooth désactivé, pas de son, pas de vibrations

Ca fait environ 30% d’autonomie de moins que la Race S (30 h en GNSS double fréquence) mais beaucoup plus que la PACE 3 (15 h) et la Forerunner 265 (14 h). Suunto est très fort sur l’autonomie en ce moment. Mais il ne faut pas oublier que par défaut l’écran est en mode extinction automatique. Si on le passe en always on, on réduit l’autonomie d’environ 20% d’après mes tests (16 h en mode GNSS double fréquence, au lieu de 20).

En plus, en utilisation réelle, sans suivi d’itinéraire, j’ai relevé de meilleures performances que celles annoncées par Suunto :

  • 23 h en mode multi GNSS double fréquence
  • 30 h en mode multi GNSS

Evidemment, ça dépendra de l’allumage de l’écran et de vos réglages (1 alerte = un peu d’énergie dépensée).

J’ai essayé en mettant tout au max (écran always on, GNSS double fréquence et suivi d’itinéraire), je suis arrivé à 14 h d’autonomie. C’est moins que les 20 h annoncées mais vous ne devriez jamais tomber plus bas.

Le câble de recharge est nouveau : nouveau connecteur aimanté à la montre et USB-C à l’autre bout.

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Champs de donnée

Suunto Run données

On a moins d’options de mise en page que sur les autres Suunto. Les écrans de données affichent toujours l’heure en haut, le chrono en bas, la zone cardio dans un anneau autour de l’écran et 1 à 4 champs de donnée supplémentaires.

Utilisation sportive de base (essentiellement running)

Suunto Run course

Pour vous dire à quel point Suunto a cherché à mettre en avant l’utilisation de la Suunto Run vers la performance, quand on ouvre la liste des profils sportif, le haut de la liste est occupé par les entrainements. On a le détail des différentes étapes, une durée et même le calcul de la prévision de charge d’entrainement qui sera induite (le TSS, training stress score).

En-dessous, on a les profils sportifs utilisés récemment, dans l’ordre d’utilisation (le dernier en haut). Puis les autres profils sportifs à la suite.

Une fois qu’on a choisi un profil sportif, on n’a pas 50 réglages à faire. Le gestionnaire de batterie annonce la prévision d’autonomie (en prenant en compte la charge restante dans la batterie et les réglages du profil sportif) et l’acquisition du GPS et de la FC. On n’a ensuite que 3 entrées dans le menu :

  • Entrainements (libre, durée, distance, calories, partenaire virtuel, entrainement programmé depuis l’application)
  • Navigation (itinéraire, POI, boussole)
  • Paramètres (mode de batterie, pause auto, FC de récupération, tactile, coach audio, lecteur de musique, capteurs externes, ressenti)

Ca va peut-être vous paraitre curieux, mais on peut faire des réglages dans ‘entrainement libre’ pour en faire un entrainement pas si libre que ça :

  • Objectif d’intensité (FC, allure, vitesse, cadence, puissance)
  • Tour auto
  • Alarme (manger, boire, faire demi-tour)
  • Métronome.

Certaines de ces options (comme le partenaire virtuel et les alertes de nutrition) n’étaient précédemment accessibles que via SuuntoPlus. Ca simplifie les choses d’y avoir accès directement dans les options des profils sportifs.

Pour la course, on a 2 profils particuliers :

  • Le profil Course sur piste a un algorithme particulier qui améliore la précision sur la distance, en prenant en compte le couloir dans lequel on court
  • Le profil Marathon affiche une estimation du temps à l’arrivée

Comme toujours, je serre le bracelet un peu plus pendant les séances de sport pour assurer le bon fonctionnement du capteur cardio optique. C’est facilité par le bracelet à scratch qui est super confortable.

Suunto a amélioré le défilement des écrans en utilisant la molette (un reproche que j’avais fait à la Race). Maintenant, les écrans défilent verticalement grâce à la molette. C’est mieux qu’avec le bouton central comme avant, parce que maintenant on peut revenir en arrière (on n’est plus obligé de faire tout le tour). Bon, il manque encore un petit détail : quand on arrive au dernier écran, on ne peut pas descendre un cran de plus pour revenir au premier écran. Il faut tout dérouler dans l’autre sens.

Le bouton du bas sert à marquer un tour manuel, celui du haut à mettre en pause et un appui sur la molette donne accès aux réglages :

  • Changer de profil sportif pour passer en multisports
  • Verrouiller l’écran tactile
  • Modifier n’importe une option (gestionnaire de batterie, entrainement, itinéraire, etc)

On a maintenant la possibilité d’avoir du coaching audio au travers des écouteurs connectés.

Comme tous les écrans AMOLED maintenant, celui de la Run est assez lisible lorsque sa luminosité est à fond. Cela dit, en mode always on, il reste certes allumé en permanence mais réduit sa luminosité au bout de quelques secondes.

La Run est une petite montre GPS et les alertes par vibrations sont faibles. Il suffit d’avoir une manche longue sur la montre pour les rater facilement.

Si jamais vous mettez la Run en pause et que vous bougez, elle va le détecter et vous proposer de relancer l’enregistrement. Ca peut éviter des oublis en repartant d’un ravito.

En fin de sortie, on peut toujours rentrer son RPE grâce à des smileys, puis on découvre quelques nouveautés dans les statistiques présentées :

  • La mesure de la FC de récupération, pendant 3 minutes après avoir stoppé l’activité
  • La répartition des calories dépensées, entre glucides et lipides (en grammes)
  • La répartition gauche / droite de l’équilibre (sans capteur externe)

Après, tout se transfère dans l’appli et les widgets de charge d’entrainement se mettent à jour. Sur ce point, Suunto fait comme COROS : le widget de volume d’entrainement se remet à zéro le lundi matin. Donc le lundi ou le mardi, vous n’avez plus d’indication sur votre charge d’entrainement de la semaine précédente. Que vous vous soyez reposé ou pas, vous repartez à zéro. La charge à plus long terme (4 semaines) se trouve dans le widget Progression.

Le widget Récupération peut induire en erreur. Il ne s’agit pas du calcul d’un temps de récupération à l’ancienne mais plutôt d’un score de préparation à l’entrainement, dont l’algorithme se base sur la VFC des 7 derniers jours, le sommeil des 7 derniers jours et la fatigue (le training stress balance).

Autres sports

Suunto Run sport

Suunto est encore assez pauvre en statistiques spécifiques aux différents sports. Le profil Musculation ne compte pas les mouvements et les séries, l’Escalade ne permet pas de saisir la cotation des voies. Mais ça s’améliore :

  • Rameur compte le nombre de coups de rame
  • Corde à sauter compte le nombre de sauts

Et bien sûr, les classiques : natation en piscine qui compte les longueurs et triathlon qui permet d’enchaîner natation, vélo et course avec des transitions.

Il n’y a pas de profil multisports mais on peut changer de sport à la volée quand on veut à partir de n’importe quel profil sportif.

Le bracelet est moins élastique que le bracelet nylon d’autres marques. Mais d’un autre côté, il se gorge moins d’eau et sèche plus vite après une séance de natation.

Comme la Run est petite, le positionnement de la molette côté main n’est pas un problème. Le fait de faire des pompes ne déclenche pas des appuis intempestifs.

Outdoor

Suunto Run outdoor

La Suunto Run n’a pas été conçue pour l’outdoor. Néanmoins, c’est une Suunto et il y a quelques outils, dont le suivi d’itinéraires.

La navigation se fait à l’ancienne : itinéraires ou points d’intérêt. Tout ça se gère depuis l’application Suunto, la meilleure selon moi pour tracer des itinéraires. C’est bien et ça suffit, on ne peut pas se perdre avec un itinéraire à suivre, même sur fond noir (sans carto). Même si je suis d’accord qu’une carto est plus pratique à utiliser.

Sur l’écran de navigation, on zoome / dézoome avec la molette. L’itinéraire à suive est en bleu, avec une flèche qui indique le sens dans lequel il faut le prendre (en cas de boucle). La trace GPS est matérialisée par des pointillés blancs (la trace petit poucet).

L’alerte hors itinéraire se déclenche lorsqu’on s’éloigne de plus de 200 m de l’itinéraire prévu. Bon, 200 m, c’est beaucoup. Quand on descend une montagne, être obligé de remonter sur 200 m parce qu’on a raté un embranchement, ça fait râler (vous sentez le vécu, là ?)

Suunto a supprimé l’option Snap to route (chemin tracé), qui corrigeait la distance GPS pour coller à la distance théorique de l’itinéraire. J’imagine qu’ils doivent voir ça comme une option outdoor. Moi, je trouve ça dommage, car c’est aussi une super option en ville, là où les erreurs GPS sont les plus grosses. Vous courez le marathon de Paris ? Téléchargez l’itinéraire GPX de la course, chargez-le dans votre montre, faites votre course et vous aurez 42,2 km à l’arrivée. Pas 42,7 ou 41,9.

Pour un usage outdoor, on trouve aussi :

  • Le widget soleil et lune (heures de lever et coucher)
  • Une boussole (degrés ou millièmes)
  • Graphique d’altitude
  • Graphique de pression atmosphérique
  • Température
  • Lampe de poche

La lampe de poche est un système d’appoint qui consiste à passer l’écran AMOLED en blanc et monter la puissance au maximum. Ca peut servir à chercher au fond d’un sac.

Précision GPS / cardio

La Suunto Run est très précise. Donc, on va commencer par quelques belles traces GPS.

En forêt aussi.

Les demi-tour sont souvent de bonnes occasion de repérer des failles. Là, on voit que les 2 montres GPS et le compteur sont à peu près raccord.

En forêt, impossible de départager la Run de la Fenix 8.

Une montée de terril ne présente normalement pas trop de difficulté, car il n’y a pas d’arbres.

Dans ces lacets au-dessus de Chamonix (montée à droite et descente à gauche), je dirais que la Suunto Run est un peu plus fidèle au sentier.

J’ai testé le nouveau mode piste d’athlé en comparant une Vertical (qui a un profil piste d’athlé sans algorithme particulier) et la Run (qui a un algorithme spécial pour améliorer la précision de la distance. Là, il y a 3 tous de piste de chaque côté. L’amélioration n’est pas flagrante. Ca tient au fait qu’il a fallu 1 tour à la Run pour se caler. On voit bien d’où part la trace GPS bleue, le premier tour est celui qui dévie le plus à gauche et on voit que dès qu’il est terminé, la trace GPS se recale quelques mètres sur la droite pour les tours suivants. Et après ça, c’est parfait. Au final, la Vertical termine à 1250 m (50 m d’erreur) ; la Run à 1220 m (20m d’erreur). Surtout, je pense que si j’avais continué mes tours, l’erreur de la Vertical n’aurait fait qu’empirer alors que celle de la Run n’aurait plus bougé.

J’ai aussi testé le mode GPS éco. C’est l’ancien FusedTrack. La montre commence par mesurer la distance toutes les secondes pendant environ 15 minutes. Après ça, elle ne relève plus qu’un point GPS toutes les 2 minutes (d’où les grands traits droits ci-dessous). Sauf qu’entre 2 points GPS, elle utilise son accéléromètre et son gyroscope pour continuer de calculer la distance (même si on tourne). Au final, ça fonctionne bien, la distance est quasiment correcte (c’est bluffant). Ci-dessous, il y a une différence de 200 m qui s’est jouée à l’arrivée. Il aurait fallu que j’attende 2 minutes à l’arrivée pour que la Run enregistre le dernier point GPS. Là, j’ai stoppé l’enregistrement et la trace GPS est écourtée. Suunto pourrait rendre leur algorithme un peu plus intelligent en enregistrant un dernier point GPS juste avant de stopper l’activité. Le seul hic, c’est que l’affichage de la distance à l’écran de la montre n’est mis à jour que toutes les 2 minutes. Donc on peut des fois voir 300 m d’erreur et 30 secondes plus tard, il n’y a plus d’erreur.

Une grande montée pose rarement de problème aux altimètres barométriques.

Quand il y a de multiples montées, c’est là que les erreurs s’accumulent. L’iGS800 lisse trop sa courbe d’altitude. La Run enregistre un peu plus de dénivelé que la Fenix 8.

Mais sur une autre sortie, c’est l’inverse. Difficile de dire qui a raison.

Sur ma première sortie, j’ai une belle illustration de l’importance de bien serrer son bracelet (et de l’efficacité du bracelet à scratch). Au départ, elle était un peu lâche. Comme je n’avais pas les yeux rivés dessus, j’ai mis un moment à m’en rendre compte. Je l’ai resserré et miracle, ça fonctionne.

Là, le capteur cardio a mis longtemps à se caler sur ma FC. Mais c’est déjà presque mieux que la majorité des Suunto que j’ai testées ces dernières années.

Ca n’est pas toujours parfait et on voit sur cette sortie que la Run a raté quelques pics d’intensité. Et ça illustre la recommandation qui est que le capteur cardio optique peut suffire pour faire des séances en EF, mais qu’il vaut mieux une ceinture cardio ou un brassard cardio optique pour faire des séances plus intenses.

Même si des fois ça peut être parfait jusqu’à flirter avec les 180 bpm. Cette Run est la montre cardio GPS Suunto qui a été la plus précise pour moi. Elle a quelques atouts : en général, une petite montre portée avec un bracelet à scratch ballotte moins qu’une grosse montre GPS avec un bracelet en silicone ; or, la stabilité et le contact avec la peau sont 2 facteurs essentiels à la précision d’un capteur cardio optique.

Suivi quotidien / santé

Suunto Run santé

La nouveauté dans cette partie, c’est l’ajout d’une application pour faire des exercices de respiration guidés. On choisit une durée entre 1 et 10 minutes. Après, c’est parti pour des enchainements de 4 s d’inspiration et 4 s d’expiration. On ne peut pas choisir un autre rythme de respiration.

Sinon, on a 5 widgets qui affichent les données de suivi quotidien. Nombre de pas et calories brûlées sont affichés sur le même widget. On y trouve les valeurs du jour ainsi que 2 écrans supplémentaires pour présenter un histogramme des 7 derniers jours. Le widget de FC présente un graphique en continu et la FC repos de la nuit. La mesure de la SpO2 se fait automatiquement pendant la nuit ou à la demande.

Le widget de suivi du sommeil présente les durées de sommeil des 7 dernières nuits, avec la valeur de la dernière et la moyenne des 7. Ensuite, on a quelques statistiques sans tomber dans l’overdose. On y trouve notamment un score de qualité du sommeil, la FCmin et la FCmoy, les heures d’endormissement et de réveil. La Run détecte aussi automatiquement les siestes et les ajoute dans le widget Sommeil.

Suunto n’a pas repris le widget des Ressources sur la Run (l’équivalent du body battery).

Les données de ces widgets sont transférées à l’application Suunto, où l’on peut consulter les résultats selon différentes échelles de temps (quotidien, hebdomadaire, mensuel, annuel). On peut aussi superposer l’évolution de plusieurs données sur le même graphique. Franchement, Suunto a bien fait évoluer sa nouvelle appli.

Montre connectée

Suunto Run musique

La watchface d’origine est nouvelle : l’heure au milieu, un anneau jaune qui marque les secondes, la date, la FC et un icône pour les notifications. On peut changer la couleur et les infos affichées sur le cadran. J’ai par exemple remplacé la FC par le niveau de batterie.

Il y a aussi 5 autres nouvelles watchfaces. Par contre, la majorité des watchfaces de la Race ne sont plus présentes sur la Run.

Le truc surprenant, c’est que les smart notifications ne font pas partie des widgets de base. Et on ne peut pas non plus les mettre en favoris. Perso, j’aime bien mettre les notifications en début de liste des widgets, pour y avoir accès facilement. Sur la Run, toute notification apparait à l’écran pendant quelques secondes puis disparait. Pour retrouver et consulter une ancienne notification, il faut :

  • Tourner ma molette pour faire apparaître les widgets
  • Appuyer sur la molette pour accéder au panneau de configuration
  • Tourner la molette pour sélectionner Notifications
  • Appuyer sur la molette pour accéder aux notifications

Ca fait 4 actions juste pour arriver à lire la dernière notification reçue !

On ne peut pas sélectionner les sources de notifications (choisir les applications qu’on veut et celles qu’on ne veut pas).

Le lecteur de musique se limite aux fichiers mp3 stockés dans la mémoire de la montre. Pour les ajouter, on passe par le câble USB et un ordinateur pour copier / coller les fichiers. Après, direction l’application, à partir de laquelle on peut créer des listes de lecture pour ranger / classer les morceaux de musique. Vous pouvez créer une liste pour chaque artiste, chaque album ou une autre liste pour vos podcasts.

Il ne reste plus qu’à ajouter un casque ou une enceinte connectée en Bluetooth. Moi, j’ai utilisé un Suunto Wing.

Ca fonctionne bien. Depuis le widget de lecteur de musique, on choisit la source (smartphone ou musique embarquée). Si on opte pour la musique de la montre, on peut choisir la liste qu’on veut écouter, le mode aléatoire, etc. On a ensuite toutes les commandes : réglages du volume, morceau suivant, stop, etc.

La présentation du widget météo est bien faite. On y trouve :

  • Au centre, une barre de température, avec laquelle on voit facilement la température mini, la température max et la température actuelle
  • A gauche, un pictogramme du temps qu’il fait et de la force du vent
  • A droite la température actuelle en gros

On peut aller voir le détail dans les autres écrans : les prévisions heure par heure, le taux d’humidité, la probabilité de pluie, la qualité de l’air, etc.

Ces données sont tirées de OpenWeatherMap via le Bluetooth du smartphone. Pas de connexion à internet, pas de météo. Il faudra dans ce cas se contenter du bon vieux graphique de pression atmosphérique du baromètre.

Conclusion du test de la Suunto Run

Suunto Run avis

Avec cette Suunto Run, on sent le levier de développement apporté par la maison mère chinoise qui a racheté Suunto il y a quelques années. Et pour l’instant, Suunto a conservé son orientation sportive. Bonne dynamique, espérons que ça continue.

Avec l’augmentation des capacités des montres GPS et la fuite des tarifs vers le haut, Suunto positionne la Run au bas de l’échelle tarifaire avec toutefois beaucoup de fonctionnalités pour le sportif amateur.

A ce tarif, je comprends le choix de ne pas mettre de carte. Mais si j’avais été chez Suunto, j’aurais quand même maintenu ClimbPro. En complément de l’alti baro et du suivi d’itinéraire, ça aurait étendu le champ d’utilisation de la Run au trail pour quelqu’un qui n’a pas de gros moyens. Et ça aurait donné à la Run un petit truc en plus par rapport à la PACE 3. La PACE 3 a le Live track, la Run aurait eu ClimbPro…

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J’espère que ce test sera utile pour faire votre choix. Un test complet, ça demande du temps. J’essaie toujours, dans la mesure du possible (et de mes moyens), de pousser mes tests au maximum et de chercher les moindres petits détails. Je ne suis pas payé pour le faire.

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Suunto Run Bouton commander i-run
Suunto Run Bouton commander i-run

29 commentaires

  • Axel

    Bonjour Jérôme et merci pour ce test complet !

    Concernant ta conclusion je rajouterai: et que dire du positionnement tarifaire de la S9PP (qui est vendue 100€ plus chère) avec quelques années au compteur …

    Je crois que je ne pardonnerai jamais à Suunto de me l’avoir vendue 500€ à sa sortie pour baisser drastiquement son prix quelques mois plus tard lors de la présentation de la Race 😀

    • Jérôme

      Bonjour
      C’est vrai que le prix de la Suunto 9 Peak Pro a rapidement baissé. Mais bon, c’est aussi le cas chez Garmin : on trouve maintenant des Epix Pro à 600 € alors qu’elles sont sorties à 1000 €.

    • Loiseau

      Bonjour.
      Merci pour ce test.
      Est-ce que la Suunto Run va proposer des suggestions d’entraînements comme le fait Garmin, ainsi que des temps de récupération ?

  • SoCorsu

    Merci pour ce test complet et rapidement mis à dispo !

    La musique avec uniquement des MP3 c’est pas mal du tout, mais un peu limité aujourd’hui.
    Je n’ose pas imaginer les temps de transferts de MP3 en bluetooth si d’aventure les Apps de streaming audio devaient être supportées.
    C’est du vécu avec d’autres marques et c’est un calvaire …

  • Tim

    Bonjour Jérôme,

    Merci pour le test.
    Pas de ZoneSense sur la montre ?

  • Ashitaka73

    Bonjour,

    merci pour ce test hyper complet comme d’habitude.

    Est-ce que tu as un avis/préférence sur les fonctions « climbpro » sur les montres dés différents fabricants ? Facilité d’usage/lecture lors d’une activité, champs affichables en plus du/des graphs….

  • Jean-Michel Viale

    Bonjour merci pour ce test peux-tu me dire si le bracelet de la Run peut s’adapter sur les autres Suunto Race et/ou vertical ? Par avance merci

  • TiThion

    Bonjour et merci de ce retour sur cette nouvelle montre Suunto. Du beau travail.

    J’ai actuellement une Race S que je porte sur le poignet droit et je me posais la question si cela pouvait être possible de retourner l’écran avec la fonction « Côté de la molette réversible » de cette Run me laisse un petit espoir que cela arrive sur la Race. Est ce que cela n’est que logiciel à ton avis ?

    Merci pour tous tes tests et vidéos c’est précieux.

    Yann

  • Elouan

    Il me semble qu’il y ait une petite erreur, dans le verdict tu annonces l’étanchéité à 25m puis peu après à 50m, si je ne me trompe pas l’étanchéité est bien de 50m.

    • Jérôme

      Bonjour
      Ah ben oui. Je ne sais même pas si ça existe l’étanchéité à 25 m. Normalement c’est 30, 50 ou 100. Merci, je vais corriger.

  • BRET François

    « Suunto n’a pas repris le widget des Ressources sur la Run » > Comment avoir cette information sous une autre forme, en combinant d’autres éléments accessibles sur cette Suunto « Run » ?

  • Seb

    Bonjour Jérôme et merci pour ce test !
    Est-ce qu’on a des infos sur l’impact de la lecture de musique sur la batterie pendant l’entrainement ?
    Suunto annonce une autonomie de 20h en dual-band et 30h en single-band sans musique, peut-on espérer 10h d’autonomie en dual-band avec musique selon tes tests ?
    Merci beaucoup.

  • Francois Grandjean

    Merci pour le test !
    Est-ce que suunto a enfin mis le numéro des répétitions dans les séries d’intervalles ?
    Si oui on espère que ce sera porté sur les autres modèles…

    • Jérôme

      Bonjour
      Oui et non. Il y a bien le numéro des étapes de l’entraînement mais qui prend tous en compte : l’échauffement est l’étape 1 et la première répétition d’une série de 10 est donc la 2e.

      • François Grandjean

        Merci
        C’est dommage pour les longues scéances…
        Heureusement, il reste la possibilité de programmer via intervals.icu mais c’est plus rustique…
        Dommage que via une application tierce le rendu soit meilleur qu’une application native..

  • Guillaume Andivot

    Salut Jérôme, merci pour ce test très complet.

    Petite question néanmoins, si la Suunto Run ne supporte pas les Suunto+, donc elle ne supporte pas les Suunto Guides (ie séances extraites de Nolio, Traning Peaks, Campus Coach, etc …) ? Ce qui fait que chaque séance doit être recréée dans l’application Suunto pour profiter du décompte des répétitions en course à pied ?

    Quand tu fais un 42x 400 (oui, je l’ai déjà fait) sans décompte des répétitions tu as juste envie de t’exploser le crâne …

  • Julien

    Bonjour,
    Juste pour dire que je suis hyper fan de ce que propose Suunto. Une montre assez complète à un tarif serré, un peu comme la Coros Pace 3. Que du bonheur pour nous d’avoir du choix à des prix raisonnables. Merci Jérôme pour le test et bravo Suunto !
    Un focus quand même : depuis que je suis passé au bracelet nylon, que je trouve super ajustable et très confortable, j’aurais du mal à revenir au silicone, qui parfois m’irrite à la longue. Donc là, c’est un vrai plus pour moi de l’avoir nativement avec la Suunto Run.

  • Clément

    Bonjour,
    Petit commentaire sur le défilement des champs sur la Race. J’ai découvert récemment que si un appui court permet de passer au champ suivant, un appui un peu plus long (demi seconde) permet de revenir au champ précédent, et donc d’éviter de faire tout le tour des écrans.
    Merci pour le test, j’espère que certaines de ces nouveautés seront transmises à la Race !

  • Thierry

    Bonjour Jérôme,
    Je patiente depuis pas mal de temps pour mettre de côté mon Ambit 3 Peak, et désire un truc comme la Suunto Vertical 2 (pour un meilleur cardio optique) .
    Crois tu ou plutôt sais tu si ce genre de montre va sortir prochainement chez Suunto ? (rien n’avait filtré sur la sortie de la Suunto Run).
    ou dois-je me contenter pour patienter de la Suunto Run ?
    Merci
    Thierry

    • Jérôme

      Bonjour
      Suunto n’est une marque du style à sortir plein de montres dans la même année. Donc je ne suis vraiment pas sûr qu’ils en sortent une autre.

  • Alexis

    J’attendais une remplaçante de ma Suunto 7… qui est un peu a part dans le monde de Sunnto.
    C’est ce que je trouvais intéressant…
    Après je changerais probablement pour une montre avec une grosse autonomie (le point noir de la 7) comme la Vertical.

    donc oui une Vertical 2 ou nouvelle montre haut de gamme…. on est en 2025, la Vertical est sorti il y a 2 ans… donc l’an prochain ou dans deux ans, il devrait y avoir quelque chose de nouveau…

    La Vertical acier solar me fait quand même de l’oeuil, actuellement en solde a 529€ , les 100€ de plus pour la version titane…je trouve ca un peu ….moyen…629€ pour 13 grammes d’écart c’est un peu abusif…

    un transflectif un peu mieux résolu…

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