Test Samsung Galaxy Watch Ultra : complète mais pas ‘ultra’
Elle partage une partie de son nom avec l’Apple Watch Ultra, voici sa principale concurrente, la Galaxy Watch Ultra. Enfin, on ne peut pas vraiment dire qu’elles sont concurrentes, puisque l’Apple Watch Ultra ne fonctionne qu’avec un iPhone et la Galaxy Watch Ultra qu’avec un smartphone Android.
Elles ont quand même beaucoup de choses en commun : un bracelet orange, un bouton action orange, un boitier en titane, une vitre en saphir et beaucoup de fonctionnalités. Mais il y a un point sur lequel on ne pourra pas se tromper : le look ! Très différent de l’une à l’autre, un écran rectangulaire d’un côté, rond de l’autre.
C’est sûr, la Galaxy Watch Ultra arrive après l’Apple Watch Ultra, donc on sait facilement dire qui a copié sur qui. Mais comme elles ne sont pas concurrentes, la question est plutôt de savoir si la Galaxy Watch Ultra est une bonne montre GPS et surtout, de se faire une idée de ce qu’elle a réellement d’ultra : un plus gros boitier, plus de boutons, plus d’autonomie, plus de fonctionnalités.
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Samsung Galaxy Watch Ultra |
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Test Galaxy Watch Ultra : le verdict
La Samsung Galaxy Watch Ultra est très certainement la meilleure montre GPS Android à usage sportif, mais elle ne fait pas autant que l’Apple Watch Ultra.
| POUR Autonomie correcte Très grand écran Détection des apnées du sommeil Connexion LTE | CONTRE Massive Smartphone Samsung nécessaire pour certaines fonctionnalités Pas de recharge rapide |
Ce qui est nouveau sur la Galaxy Watch Ultra

- Première montre connectée sous WearOS 6
- Nouvelle forme de boitier
- Boitier de 47 mm
- Etanche à 100 m (ISO22810), IP68
- Vitre saphir
- Ecran AMOLED de 38 mm
- Luminosité jusqu’à 3000 nits
- Puce multi GNSS double fréquence
- Nouveau capteur cardio optique
- Connexion LTE d’office
- Sirène 85db
- Autonomie en sport jusqu’à 48 h (mode économie d’énergie)
- Mode triathlon et multisport
- Prédiction de FTP
- Partenaire virtuel
- Détection de l’apnée du sommeil
Présentation de la Galaxy Watch Ultra

Elle remplace : Galaxy Watch 5 Pro
Au-dessus dans la gamme : aucune
En-dessous dans la gamme : Galaxy Watch 8
Modèle testé : Galaxy Watch Ultra gris titane
Un point sur lequel Samsung n’a copié personne, c’est bien le design. Mi-rond mi-carré, c’est un design que Samsung avait déjà essayé avec la Gear Sport (2017). L’écran est donc rond (Samsung n’a pas trop le choix, il aurait fallu refaire toute l’interface pour l’adapter à un écran carré) et le boitier n’est pas tout à fait carré, avec des coins sérieusement arrondis. Moi, je n’aime pas, mais je comprends qu’on puisse aimer. Il faut reconnaître qu’elle est stylée.
Ils ont donc repris ce design unique et l’ont agrandi pour en faire une montre GPS plus grosse, plus ultra.
L’aspect massif de la Galaxy Watch Ultra n’est pas confirmé par ses cotes : un boitier de 47 mm de côté et 12 mm d’épaisseur, ça n’a rien de hors norme pour une montre GPS outdoor.
Pourtant, je peux vous assurer que dès qu’on l’a en main, on sent que ce n’est pas un jouet. Sur la balance, c’est pas moins de 94 g. Là, c’est énorme. Mais bon, certains apprécieront avec une impression de belle qualité.
Même s’ils ont employé du titane (plus léger que l’acier), il faut dire que Samsung n’a rien fait pour alléger la Galaxy Watch Ultra. L’arrière et l’avant du boitier sont en titane, le bracelet est long et épais et même le passant dans lequel on glisse le bout du bracelet est en métal. Pour ce qui est du passant, je n’ai jamais vu ça. Et je ne peux pas dire que ce soit confortable.
Le système d’attache du bracelet en silicone permet de le remplacer facilement. Mais il n’est pas articulé. Ca fait que l’empattement est en réalité bien plus large que les 47 mm du boitier. Quand je la regarde sur mon poignet dans l’axe de mon bras, je vois un vide de chaque côté car le bracelet n’épouse pas du tout la forme de mon poignet.
Le design est rehaussé de nombreuses touches d’orange : bracelet, marquages sur la lunette, rappels sur les boutons.
Tout ça lui donne une personnalité bien à elle.
Au-delà du look, il y a une réelle robustesse : étanche à 100 m (ISO22810) et IP68, norme militaire MIL-STD-810 et vitre en saphir. Elle devrait résister à tout. Enfin, peut-être pas si vous pratiquez l’apnée ou la plongée.
Lorsque j’ai vu la norme d’étanchéité ISO22810 spécifiée, j’ai cru que c’était une norme d’étanchéité pour la plongée. Ben non en fait, c’est une norme qui dit que la Galaxy Watch Ultra résiste à une immersion à 100 m… pendant 10 minutes. Sinon, pour une immersion prolongée, il faut se référer à l’autre norme, IP68, dont le 6 veut dire qu’elle résiste à la poussière et le 8 qu’elle résiste à une immersion à 1 m pendant 1 h. Pas top pour une montre GPS qui se veut ‘Ultra’.
Il n’y a ni lunette rotative, ni molette, juste 3 boutons sur le côté droit. Un bouton Action programmable et 2 autres boutons (1 pour valider et 1 pour annuler). Le bouton Action ouvre par défaut la liste des profils sportifs mais on peut lui faire faire autre chose, comme ouvrir une application en particulier. Les boutons sont englobés dans une protubérance du boitier dont ils ne débordent pas. Ils sont protégés au maximum mais ça n’est pas facile de les repérer avec des gants, même si le ‘clic’ est bien marqué.
L’écran AMOLED de 38 mm de diamètre a une définition de 480 x 480 pixels et a gagné en luminosité (jusqu’à 3000 nits). Il peut fonctionner en mode allumage permanent, avec la possibilité d’activer un ajustement automatique de la luminosité en fonction de la luminosité ambiante. L’autre option est l’extinction automatique au bout de quelques seconds.
Il ne faudrait pas oublier que la Galaxy Watch Ultra est avant tout une montre connectée. Donc la première interface est tactile. Il fonctionne bien et l’interface graphique est belle. Mais la pluie est un vrai challenge et rend son utilisation compliquée.
La Galaxy Watch Ultra utilise maintenant WearOS 6 comme système d’exploitation, avec une couche de personnalisation de Samsung. Le gros avantage, c’est que ça permet d’installer des applications tierces comme Google Maps, Deezer, Strava ou n’importe quelle application de votre smartphone.
Un swipe de haut en bas fait descendre le panneau de contrôle, avec différents raccourcis personnalisables.
De la gauche vers la droite, on accède au calendrier.
De la droite vers la gauche, on fait défiler les tuiles (les widgets). La dernière mise à jour a profondément remanié ces tuiles, visuellement mais surtout parce que maintenant on peut en mettre plusieurs par écran, qui viennent s’ajouter verticalement. Donc on peut se faire 1 écran spécialisé dans le sport, avec 3 ou 4 widgets, puis 1 écran spécialisé dans le suivi santé avec 4 ou 7 widgets d’activité quotidienne et de suivi du sommeil, etc.
De bas en haut, on fait défiler la page des applications.
On trouve dans la Galaxy Watch Ultra tous les capteurs d’une montre GPS outdoor, plus des capteurs de suivi santé :
- Puce multi GNSS double fréquence
- Capteur cardio optique avec oxygénation sanguine
- Electrocardiogramme
- Altimètre barométrique
- Boussole
- Capteur d’impédance bioélectrique
- Capteur de température de la peau
A ça s’ajoutent les connexions d’une montre connectée :
- Bluetooth
- Wifi
- LTE
Et pour finir la panoplie :
- Micro
- Haut-parleur
Notez qu’on ne peut coupler aucun accessoire en Bluetooth aux profils sportifs de Samsung Health. C’est assez curieux, parce que ça veut dire qu’on peut utiliser une ceinture cardio avec l’application Strava de la Galaxy Watch Ultra, mais pas avec les profils de base de Samsung. C’est Wear OS qui veut ça.
Cela dit, on peut connecter un capteur de puissance vélo à l’application Samsung Health de son smartphone. Euh… quoi ? Oui, vous pouvez connecter un capteur de puissance à votre smartphone mais pas à la Galaxy Watch Ultra. Si vous emportez les 2 sur votre sortie, vous aurez les données de tous les capteurs mais si vous partez sans smartphone, vous n’aurez pas de données de puissance. Je n’ai pas essayé mais j’imagine que ça multiplie le risque de bug.
La liste des profils sportifs mélange une centaine de sports comme la course à pied, le vélo à des exercices de musculation (squat, crunch, etc). Ca fait un peu fouillis au début. L’idée d’avoir ces exercices de muscu, c’est qu’on peut les enchainer au sein de l’enregistrement d’une séance de musculation mais ça multiplie les manipulations. Et puis on trouve aussi d’autres activités comme le yoga.
Loin du cliché de la montre connectée, la Samsung Galaxy Watch Ultra propose quelques réglages et fonctionnalités qui valent une montre GPS d’entrée de gamme chez une marque spécialisée sport, comme par exemple :
- La personnalisation des champs de données
- Jusqu’à 7 champs de donnée par écran
- La programmation d’une séance d’intervalles
- Des running dynamics comme l’équilibre du temps de contact gauche / droite
Bon, il y a encore des lacunes, au premier chapitre desquels l’impossibilité de coupler une ceinture cardio. Du moins dans la configuration de base, car on verra plus loin qu’il existe des applications avec lesquelles on peut utiliser des capteurs externes en Bluetooth (même un Stryd si on veut). Également le nombre limité de champs de donnée.
A côté de ça, la Galaxy Watch Ultra permet de faire du suivi d’itinéraire avec un guidage vocal turn by turn. Comme la montre est dotée d’un haut-parleur, même pas besoin de coupler des écouteurs, elle se suffit à elle-même. On voit que Samsung a essayé de glisser une cartographie sur cet écran de navigation mais les couleurs sont tellement mal choisies et les tracés tellement approximatifs que c’est à peu près inutilisable en tant que cartographie.
Si Garmin fait effort sur le domaine du sport, Samsung, comme Apple, a compris qu’il y avait beaucoup d’argent à faire dans le domaine du suivi santé.
La Galaxy Watch Ultra est la première montre connectée capable de détecter l’apnée du sommeil. D’autres marques essayent de s’en approcher, mais c’est la seule qui soit validée par la FDA.
Après, il y a quelques fonctionnalités qui nécessitent d’utiliser un smartphone Samsung (et pas n’importe quel smartphone Android) :
- Electrocardiogramme
- Pression sanguine
Les électrodes de l’ECG sont également utilisées pour mesurer la composition corporelle (répartition entre muscle, graisse et squelette).
Samsung a développé 2 nouveaux algorithmes, le score d’énergie et l’indice AGE (Glycated End Products). Le score d’énergie ressemble au score de préparation à l’entrainement qu’on commence à voir fleurir chez différentes marques. L’indice AGE est encore en développement bêta et doit donner une idée de la santé métabolique en combinant régime alimentaire et style de vie.
Le capteur cardio optique mesure la FC en continu et l’oxygénation sanguine pendant la nuit.
On peut aussi enregistrer (tout n’est pas activé par défaut) :
- Le sommeil
- Le niveau de stress
- La température cutanée
- Le cycle menstruel
- L’oxygénation sanguine
- Nombre de pas
- Minutes actives
- Calories dépensées
- Nombre d’étage
- Fréquence cardiaque
Pour finir, la Galaxy Watch Ultra est une vraie smartwatch, avec une eSIM qui lui permet de passer des appels téléphoniques et envoyer des textos sans téléphone à proximité. Mais pour ça, il faut un abonnement supplémentaire.
Bien sûr, elle reçoit les notifications et propose des centaines de watchfaces différentes.
On peut aussi télécharger les applications du Google Play Store, de Google Maps à Strava en passant par Deezer. Sans oublier les applications propres à Samsung, comme le paiement sans contact Samsung Pay et l’assistant virtuel Bixby.
La Galaxy Watch Ultra propose différentes fonctionnalités pour la sécurité :
- Appels téléphoniques via LTE
- Sirène à 86 db
- Détection de chute
Télécharger le manuel utilisateur
Autonomie

Ca me fait bizarre de devoir parler d’autonomie en usage quotidien en heures et pas en jours. Comme l’Apple Watch Ultra, la Galaxy Watch Ultra est en réalité une version avec plus d’autonomie d’une montre connectée. Mais c’est une vraie montre connectée, donc c’est comme ça.
| Allumage permanent | Extinction automatique | Modé éco | |
|---|---|---|---|
| Sport | 48 h | ||
| Usage quotidien | 60 h | 80 h | 100 h |
Donc 80 h, ça veut dire qu’il faut prévoir de recharger sa Galaxy Watch Ultra tous les 3 jours (si on ne fait pas de sport avec GPS). C’est déjà mieux que les 30 h de la Galaxy Watch 8.
C’est ce que j’ai relevé au cours de mon test. On peut tenir 3 jours en faisant attention à ses réglages, du sport à la salle et une courte séance avec GPS. Mais si vous partez pour 1 ou 2 h avec GPS par jour, alors vous serez obligé de recharger tous les 2 jours.
Après, ça dépend aussi de ce que vous activez ou désactivez. Moi, j’ai tout activé (mesure du stress, de l’oxygénation sanguine) et elle consomme déjà 15% pendant la nuit. J’utilise l’écran en mode extinction automatique, du sport tous les jours et je la recharge tous les 2 jours. Si vous utilisez le LTE et beaucoup d’applications, vous devrez peut-être la recharger au bout d’1 jour ½.
Le hic (notamment par rapport à l’Apple Watch Ultra), c’est qu’il n’y a pas de recharge rapide. Il faut presque 2 h pour la recharger à 100%.
Le mode économie d’énergie permet de monter jusqu’à 100 h. Ce matin, j’ai réalisé qu’elle n’avait plus que 11% de batterie. J’ai activé le mode éco et elle devrait tenir jusqu’à ce soir (mais je n’ai pas enregistré ma séance de natation pour économiser au maximum).
En sport, les 48 h annoncées ne sont atteignables qu’en activant le mode économie d’énergie. Ca coupe les connexions, l’allumage de l’écran par levée du poignet, le coaching vocal. Mais ça réduit aussi la précision GPS et cardio. Attention !
En réalité, pour un usage classique, j’ai relevé 18 h d’autonomie avec l’écran en allumage permanent. Si on passe en extinction automatique, c’est plutôt 26 h. Et si on fait du suivi d’itinéraire, alors elle plafonne à 12 h.
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Samsung Galaxy Watch Ultra |
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Champs de donnée

La liste des champs de donnée de Samsung n’a pas évolué depuis bien longtemps. Il y a la base, mais beaucoup moins d’options que chez des marques de montres GPS de sport et surtout moins que chez Apple (pas de puissance en course à pied, par exemple) :
- Durée : totale, tour
- FC : instantanée, moy, max
- Distance : totale, tour
- Allure : instantanée, moy, tour
- Vitesse : instantanée, moy, tour
- Calories : total, tour
- Nombre de pas
- Cadence
- %VO2max
- Altitude
- Dénivelé
- Heure
On peut monter à 7 champs de donnée par écran et dans ce cas, ils sont tous écrits en petit.
Utilisation sportive de base (essentiellement running)

On a plusieurs possibilités pour accéder à la liste des profils sportifs :
- Via un widget (il y a en fait plusieurs widgets)
- En ouvrant la liste d’applications
- En appuyant sur le bouton Action s’il est configuré pour ça
Bon, vous imaginez bien que j’utilise la 3e option, qui revient simplement à faire comme on fait sur toutes les Garmin / Suunto / COROS / Polar (pas tout à fait pour Polar, il faut une pression longue).
Il y a une quinzaine de profils sportifs accessibles en favoris. En sortie d’usine, il n’y a franchement aucune cohérence dans l’organisation de cette liste. Je n’ai pas compris dans quel ordres ces profils ont été rangés. On a le Coach running, puis Triathlon, Marche, Course, Vélo puis Course sur piste…
En cliquant sur ‘+’, on accède aux autres (canoé, foot, ski, etc), classés par ordre alphabétique.
Il y a 3 profils pour la course à pied : course, course sur piste et tapis de course. Pas de trail.
On peut aussi créer un profil perso ou créer un enchainement multisports (pour faire un duathlon ou pour créer une séance de muscu enchainant plusieurs exercices).
Dans les réglages, on ne peut pas choisir entre GPS seul, GNSS simple fréquence ou GNSS double fréquence. Ce n’est pas une montre GPS pour spécialiste, c’est une montre connectée grand public, donc Samsung a masqué tous ces réglages qui pourraient semblés compliqués. Donc pour la Galaxy Watch Ultra, c’est systématiquement GNSS double fréquence, avec un mode éco qui altère la précision GPS mais aussi le cardio, en plus de couper le Bluetooth.
Dans les options du profil de course à pied, on peut :
- Fixer des objectifs (durée, distance, calories)
- Programmer des intervalles simples (genre 10 x 30/30), avec échauffement et récupération
- Partenaire virtuel
- Sélectionner un itinéraire
En haut de l’écran, il faut attendre que le symbole de localisation vert soit fixe pour partir (attention, tant qu’il clignote vert, il devrait être rouge en fait, c’est qu’il faut attendre). J’ai trouvé l’accroche GPS plus lente que sur mes autres montres GPS (Garmin & co). C’est souvent une dizaine de secondes qu’il faut attendre.
Une fois qu’on lance l’activité, ben elle n’est pas lancée tout de suite. Il faut attendre le décompte 3, 2, 1, partez. Qu’est-ce que c’est pénible. Ce décompte a toujours existé sur les montres Samsung. Il y a quelques années, je comprenais à quoi il servait : il n’y avait pas d’attente du GPS fix, donc ça donnait à la montre au moins 3 secondes pour rechercher les signaux des satellites avant de partir. Mais maintenant qu’on peut attendre l’accroche GPS, ça ne sert plus à rien (et c’est même agaçant) de devoir attendre 3 secondes.
L’interface est super fluide, malgré les animations. C’est impressionnant de voir que ça reste fluide quand on utilise plusieurs applications en même temps, comme par exemple Deezer et un enregistrement sportif.
A oui, parce que pendant l’enregistrement d’une séance de sport, on peut revenir à la watchface ou n’importe quelle autre application. Un petit symbole en haut de l’écran rappelle que l’application de sport tourne toujours. Il suffit de cliquer dessus pour revenir à l’écran de sport.
Le grand écran devrait faciliter la lecture des données. Il n’en est rien. C’est un détail auquel Samsung a oublié de prêter attention dans l’évolution de ses montres connectées. Certes l’écran est grand (plus grand que celui d’une Fenix 8 – 51 mm) mais certains sont écrits en tout petit (particulièrement celui du bas dans la configuration à 4, notamment). La surface d’affichage n’est pas exploitée au mieux.
On est limité à 2 écrans de données (bon, 2 x 7, ça fait déjà pas mal), plus :
- Une jauge cardio
- Un écran avec les métriques de foulée
- Un écran d’intervalles (si on a lancé une séance d’intervalles)
- Un écran de navigation (pour le suivi d’itinéraire)
Le truc qui m’énerve le plus, c’est qu’après le rallumage de l’écran, il y a un délai de latence supplémentaire pour l’actualisation des champs de donnée. Si vous allez trop vite en jetant juste un coup d’œil en 1 seconde, ben vous verrez des données qui datent de la dernière extinction de l’écran.
En course à pied, la Galaxy Watch Ultra est capable de déterminer quelques métriques de foulée, comme la cadence, la longueur de foulée, l’équilibre gauche / droite, le temps de contact au sol, les oscillations verticales.
Les possibilités d’entrainement restent très basiques et là aussi, il n’y a pas eu d’évolution depuis longtemps chez Samsung : pas de programmation d’entrainements complexes, pas de puissance, etc.
On a quand même un profil Coach running. Ca commence par quelques questions auxquelles il faut répondre, puis une course test de 12 minutes. Après, le coach va proposer différents plans d’entrainement pour 5, 10, semi et marathon. Je ne sais pas sur quoi ces programmes sont basés, parce que le plan ‘marathon pour débutant (moins de 5 h) est prévu pour durer 4 semaines…
Même si on n’a pas débuté une activité avec un suivi d’itinéraire, on peut choisir à n’importe quel moment d’être guidé jusqu’au point de départ en suivant exactement la trace GPS en sens inverse. Dans ce cas, on est guidé virage par virage avec alertes vocales.
Samsung Health propose des plans d’entrainement jusqu’à 10 km. Pour autre chose, il faudra de nouveau aller chercher dans le Play Store, avec par exemple Adidas Running.
On retrouve son historique d’entrainement dans l’application Samsung Health sur la montre (sur le smartphone aussi). Je dois dire que la présentation des données en fin d’exercice est vraiment complète et agréable à regarder. Mais je n’aime pas trop l’organisation générale de l’application. Je trouve que c’est un peu fouillis et que certaines choses se trouvent à des endroits inattendus.
Mais on reste vite sur sa faim, car il n’y a pas de charge d’entrainement, pas de statut d’entrainement et globalement pas grand-chose pour analyser ses entrainements. Je pense que l’utilisation d’une autre application pour ça est indispensable.
Autres sports

Pour la natation, il y a 2 profils : en piscine (sans GPS) et en eau libre (avec GPS) mais les données sont assez limitées. Ne comptez pas avoir le nombre de mouvements ou le SWOLF. Côté précision, c’est correct, même si ça arrive qu’elle rate 50 m sur une séance de 2000 m.
En général, j’apprécie les écrans AMOLED en natation, car je trouve qu’ils sont plus lisibles et qu’il est plus facile de jeter un coup d’œil à la distance parcourue quand on arrive en bout de ligne d’eau. Ben pas avec la Galaxy Watch Ultra. J’ai l’impression qu’elle réduit sa puissance quand elle détecte une immersion.
Pour le vélo, 2 profils avec GPS pour l’extérieur (vélo et VTT) et 1 sans GPS pour le vélo en salle.
La Galaxy Watch Ultra a un vrai profil Triathlon. Enfin c’est même un profil Multisports. Par défaut, 3 profils sont déjà programmés : triathlon, duathlon et aquathlon. On peut en créer d’autres, mais on est vite limité :
- Pas plus de 3 sports
- Pas d’autres profils que la natation, le vélo et la course
Tous les sports outdoor et sports collectifs sont par défaut absents de la montre. Il faut aller dans Samsung Health, passer en revue la centaine de profils pour choisir ceux qu’on veut ajouter dans la montre. Mais grosso modo, il y a tout : football, aviron, badminton, golf, ski, etc.
Pour tous les exercices de musculation, la Galaxy Watch Ultra va détecter les mouvements et compter (plus ou moins bien) les répétitions et les séries. Après, on peut enchainer avec un autre exercice, puis un autre, puis un autre et le tout sera enregistré comme une seule séance. La limite, ben c’est la bibliothèque d’exercices qui n’est pas très développée et ne couvrira peut-être pas tous les exercices que vous avez l’habitude de faire.
Il y a d’autres profils pour la salle, comme les entrainements en circuit ou le yoga.
La Galaxy Watch est également capable de détecter une dizaine de sports automatiquement. Il suffit de marcher ou faire du vélo pour recevoir une notification après 3 minutes (en général). Dans les paramètres, on peut décider si les séances automatiques activent aussi le GPS ou pas. C’est la première fois que je vois cette option. D’habitude, un enregistrement automatique consiste à enregistrer le cardio et compter le nombre de pas. C’est tout. Là, on peut réellement décider de partir sans toucher à aucun bouton et avec une trace GPS, la distance, l’allure, etc.
Il y a plein d’applications sportives téléchargeables sur le Google Play Store. J’en ai essayé qu’une, Strava. Il y a quand même 59 profils sportifs, ça va bien plus loin que la course et le vélo. Malheureusement, elle n’apportera quasiment rien de plus en termes de capacité sportive : 1 seul écran, des champs de donnée écrits en tout petit et seulement 2 paramètres : la pause automatique et la Beacon. En fait, la Beacon (= LiveTrack) est la seule fonctionnalité intéressante.
C’est marrant, parce que les exports vers Strava se font différemment selon l’application utilisée. Avec Samsung Health, c’est un fichier .tcx qui est exportée et la séance dans Strava affiche comme origine ‘Samsung Health’. Si on utilise l’application Strava sur la Galaxy Watch Ultra, alors c’est un fichier .fit et l’origine est bien Galaxy Watch Ultra.
Outdoor

La procédure pour envoyer un itinéraire GPX est tellement compliquée qu’après l’avoir essayée 1 fois avec succès, je n’aurais pas été sûr de pouvoir l’expliquer le lendemain. Je me suis envoyé le fichier GPS par mail, l’ai ouvert avec l’application et après, j’ai cliqué sur plein de trucs pour qu’il arrive sur la montre. A partir de là, j’ai pu faire une séance avec navigation, alertes turn by turn et tout.
Alors attention, quand vous importez l’itinéraire, vous allez devoir à un moment dire pour quel sport il s’applique. Ne passez pas cette étape négligemment, parce qu’une fois que c’est fait, vous ne pourrez plus le changer. Si vous cochez un itinéraire pour le vélo, vous ne le retrouverez pas dans les options de votre profil de course ou de randonnée. Alors, entre course et vélo, ça ne posera pas de problème, parce qu’on fait rarement les mêmes itinéraires à vélo qu’en courant. Mais vous pourriez tout à fait avoir envie de refaire en trail un itinéraire que vous aviez fait en rando jusqu’à un col ou un refuge… Ben ce ne sera pas possible.
On peut synchroniser les données de Samsung Health vers Strava. Ca aurait été une bonne idée que Samsung fasse comme Polar a fait pendant quelques années, c’est-à-dire transférer les itinéraires de Strava vers Samsung Health.
Après, je n’ai pas réussi à trouver de liste d’itinéraires sur l’applications et donc je serais bien incapable de vous dire comment on fait pour gérer ces itinéraires (quand il arrivera un jour où on en aura plein) : comment en supprimer certains de la montre, comment en supprimer d’autres de la montre et de l’application.
Au moment de sélectionner l’itinéraire, si vous êtes sous couverture réseau, vous le verrez sur un fond de carte. Sinon, il sera sur fond noir.
Dans tous les cas, une fois que vous serez parti, le suivi d’itinéraire se fait sans fond de carte. En fait, quand on y regarde de près, le fond n’est pas tout à fait noir. Il y a du noir et du gris qui permettent de distinguer (si on fait vraiment attention) les cours d’eau et les routes. Franchement, le contraste est tellement faible que je ne sais pas si je peux appeler ça une carte. Le tracé des routes et chemins est aussi particulièrement imprécis. Il n’est pas rare de voir un rond-point remplacé par un pentagone. Bref, c’est horrible.
A part ça, visuellement, l’écran de navigation est tout de même très beau. L’itinéraire à suivre est en bleu et la trace GPS en vert, avec une flèche et des ombres qui donnent un effet 3d. On peut zoomer en tapant sur l’écran et déplacer la carte en faisant glisser le doigt.
En bas, un encart indique la distance du prochain virage. Il est accompagné d’une alerte turn by turn environ 50 m avant le virage. Sur la droite, une boussole.
Sinon, il n’y a pas de cartographie en soi. On ne peut pas télécharger une portion de carte pour la consulter offline. En fait la portion de carte est limitée aux abords d’un itinéraire. Il n’est pas question d’avoir la carte de toute la France dans la mémoire de la montre. De même qu’on ne peut pas consulter la carte si l’on n’a pas lancé un suivi d’itinéraire.
Alors on peut installer des applications de cartographie comme Google Maps mais on ne peut pas fusionner les 2. Google Maps peut vous diriger vers une destination mais n’enregistrera pas de métriques sportives et inversement, Samsung Health ne propose pas de belle carto dans ses profils sportifs. Strava non plus.
La sirène de la Galaxy Watch Ultra est équipée d’une sirène qui monte à 85 db (celle de l’Apple Watch Ultra monte à 86 bd). On la déclenche par un appui long (10 s) sur le bouton Action.
Ca fait quoi 85 db, est-ce que c’est efficace ? Samsung annonce qu’elle s’entend jusqu’à 100 m. Alors au Canada par une belle journée d’été, peut-être. J’ai testé ça pendant une fête d’anniversaire à L’île de Tortuga, ben je peux vous dire que personne ne s’est retourné…
L’écran affiche l’autonomie restante de la batterie (ça peut être utile en situation délicate) et un bouton pour déclencher un appel d’urgence (au 112 en Europe).
Précision GPS / cardio
Le fonctionnement ‘normal’ de la Galaxy Watch Ultra, c’est le mode multi GNSS double fréquence. Et ça donne de bons résultats, aussi bons qu’une COROS.

Même en forêt.

Il faut vraiment zoomer dans les virages pour voir de petits décalages.


On peut aussi aller chercher en ville, en zoomant encore plus. Mais bon, faut pas chipoter, la précision GPS est très bonne.

J’ai essayé le mode éco et là, oui, c’est un peu moins bon. Normal.
J’ai ouvert un fichier .tcx pour essayer de comprendre quelle était la stratégie d’économie d’énergie mise en place par Samsung. Je peux donc vous dire que la Galaxy Watch Ultra continue de relever 1 point GPS par seconde. Donc sur le plan du GPS, l’économie d’énergie doit se limiter à un mode GPS seul, voire éventuellement multi GNSS (simple fréquence).

Pour ce qui est du cardio, les tracés apparaissent en pointillés. Au début, je me suis demandé si je n’avais pas enregistré ma séance en mode économie d’énergie. Etant donné que Samsung dit que le mode économie d’énergie réduit aussi la précision du cardio, je me suis dit qu’il n’était peut-être allumé que par intermittence. Mais ce n’est pas ça, le cardio relève bien 1 point par seconde en mode éco. Alors je me suis dit que c’était peut-être le ballottement de la montre (comme elle est lourde) qui perturbait le fonctionnement du capteur cardio optique.

Bon en fait, rien de tout ça, puisqu’une séance enregistrée avec l’application Strava ne présente aucun problème.

Bon en fait, ça vient de l’écriture du fichier .tcx par Samsung Health. De temps en temps, il y a une ligne avec pour seule donnée la vitesse. Pas de coordonnée GPS, ni de FC. Et ça, visiblement, ça perturbe le rendu généré par le site que j’utilise pour comparer mes traces GPS. Donc ne tenez pas compte de ces pointillés dans les prochaines courbes, le capteur cardio optique de la Galaxy Watch Ultra fonctionne plutôt bien.

Là c’est encore un peu mieux.

Là il a inventé un pic à la fin mais le reste est correct.

Et là, il y a 1 pic et 1 creux imaginaires mais de courte durée.

Pour finir, rien à redire sur l’altimètre.

Suivi quotidien / santé

Alors là, il y a beaucoup de choses. Et ça nécessite de faire le tour de pas mal de réglages au début, pour activer certains trucs qui sont désactivés ou pour ajuster un paramètre (par exemple la FC en continu est réglées à 1 mesure toutes les 10 min par défaut, passez à ‘mesurer en permanence’).
On trouve déjà les trucs de base :
- Le sommeil
- Le niveau de stress
- La température cutanée
- Le cycle menstruel
- L’oxygénation sanguine
- Nombre de pas
- Minutes actives
- Calories dépensées
- Nombre d’étage
- Fréquence cardiaque
C’est curieux de voir que Samsung n’a pas suivi la tendance de la variabilité de fréquence cardiaque. Alors ils la mesurent forcément (le niveau de stress et la fréquence respiratoire sont 2 données tirées de la VFC) mais ils ont fait le choix de ne pas l’afficher en tant que telle.
Le score énergétique est probablement la métrique la plus intéressante. Il prend en compte des facteurs tels que la qualité, la régularité et les heures de sommeil, ainsi que l’activité physique de la veille pour vous donner un score énergétique et savoir comment profiter au maximum de votre journée. Que ce soit en faisant plus d’exercice ou en faisant une pause.
Le score d’énergie est le résultat d’un algorithme qui intègre énormément de paramètres :
- Sommeil (durée, régularité)
- Activité (quantité, intensité, régularité)
- FC au repos et VFC au repos
- Température de la peau pendant le sommeil
- Fréquence respiratoire pendant le sommeil
Tout ça est bien beau, mais sur 1 mois de test, je n’ai eu un score d’énergie que pendant 8 jours. Les autres jours, je n’ai pas réussi à comprendre pourquoi je n’avais pas de score.
L’autre problème, c’est que sur ces 8 jours, le score d’énergie a évolué entre 59 et 71. Alors soit j’ai un niveau d’activité et de récupération toujours moyen, soit l’algorithme sort toujours un résultat moyen. Dans le 2e cas, alors il ne sert à rien.
Il y a aussi un widget pour l’humeur. Alors comment est-ce qu’on mesure l’humeur avec une montre connectée ? Ben en fait il faut répondre à 3 questions :
- Comment vous sentez-vous ? (on répond avec des smileys)
- Quelle émotion ressentez-vous ?
- Pourquoi ?
C’est aussi là que Samsung a placé le module de respiration guidée.
Même si je n’ai pas pu les tester car j’ai utilisé un Pixel Phone, je vais quand même dire 2 mots sur les 2 fonctionnalités qui nécessitent d’utiliser la Galaxy Watch Ultra avec un smartphone Samsung :
- L’ECG est un vrai électrocardiogramme, validé médicalement, qui va faire une analyse du rythme cardiaque à la recherche de fibrillation atriale
- La mesure de pression sanguine nécessite de faire une calibration avec un tensiomètre avant de pouvoir faire une mesure avec la montre seule et qui n’a pas été validée médicalement
L’AGE index est un algorithme qui cherche à mesurer les produits de glycation avancée dans votre corps. Ce sont des composés nocifs qui se forment lorsque les sucres se lient aux protéines ou aux lipides dans votre corps et associés au processus de vieillissement. C’est un truc créé par Samsung et mal expliqué par Samsung.
Montre connectée

J’ai complètement réorganisé mes widgets après la mise à jour de début septembre. Et j’adore cette nouvelle possibilité de transformer les écrans de widgets en colonne de widgets :
- Activité quotidienne et sommeil
- Sport et coach running
- Score d’énergie, humer, stress, cycle menstruel
- Mesures physiologiques (FC, SpO2, pression artérielle, composition corporelle, indice AGE, indice antioxydant, charge vasculaire)
- Montre (batterie, alarme, calendrier)
On a plein de possibilités de personnalisation et de réglages sur la Galaxy Watch Ultra. Mais sur le bouton action, par exemple, je trouve que c’est assez pauvre. On n’a que 4 choix : liste des profils sportifs, éjecter l’eau, lampe torche ou chronomètre. Il n’y a qu’un choix pour un appui court, pas de possibilités pour un appui long ou un double clic.
On peut répondre aux messages WhatsApp ou SMS directement depuis la montre, soit avec des messages pré-enregistrés, soit avec le clavier, soit en vocal.
Pour l’assistant virtuel, on a le choix entre Bixby et Google Assistant. On peut s’en servir pour fixer des rappels, vérifier la météo ou contrôler les éléments de domotique à la maison.
Après, commandes vocales, météo ou recherche du restaurant le plus proche, on peut aller plus loin avec l’IA Gemini.
Il y a une eSIM qui permet de passer des appels téléphoniques sans son smartphone.
Et le paiement sans contact.
Après, il y a aussi tout plein de choses possibles grâce aux applications du Google Play Store. Là, ça dépend de ce que vous utilisez et ce n’est pas mon domaine de spécialité (il doit y avoir plein d’articles et de vidéos sur le net).
Conclusion du test de la Galaxy Watch Ultra

La Galaxy Watch Ultra est donc une montre connectée à laquelle Samsung a voulu donner une couche sportive en la baptisant ‘Ultra’. C’est une évolution de la montre connectée de Samsung qui offre plus de robustesse, plus d’autonomie et des fonctionnalités sportives suffisantes pour beaucoup de gens. Pas les ultra traileurs, pas les triathlètes réguliers, juste les sportifs normaux qui font quelques séances de sport dans la semaine. Et pour ceux-là, la Galaxy Watch Ultra offre une polyvalence que Garmin n’a pas.
Très bonne montre connectée, suivi santé extensif, mais au final, j’ai été assez déçu de la Galaxy Watch Ultra dans l’optique d’un usage sportif. J’ai l’impression d’avoir une montre GPS d’il y a 3-4 ans. Ou plutôt, j’ai l’impression que Samsung n’a pas investi beaucoup dans ce domaine depuis 3-4 ans. L’Apple Watch Ultra va beaucoup plus loin.
Pour l’instant, elle est sur un créneau sans grande concurrence. Mais ça pourrait changer si Google décidait de sortir une Pixel Watch Ultra.
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J’espère que ce test sera utile pour faire votre choix. Un test complet, ça demande du temps. J’essaie toujours, dans la mesure du possible (et de mes moyens), de pousser mes tests au maximum et de chercher les moindres petits détails. Je ne suis pas payé pour le faire.
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Samsung Galaxy Watch Ultra |
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Satisfait de mon modèle qui a remisé ma garmin 965 pour les sorties rando, pour le reste le côté montre connecté est supérieur avec wear OS ,ça serait intéressant un test de la one plus watch 3 qui a plus d’autonomie ,chez one plus j’aime bien le test santé de 60 secondes. La huawei watch gt6 pro est une belle option pour un smartphone Android mais système pas au niveau encore de wear os même si pour un usage sportif ça le fait.
Bonjour
J’ai reçu la GT6 Pro avant-hier. je vais pouvoir comparer.
Hâte de lire tes retours sur la GT 6 Pro.
Je dois recevoir la mienne sous peu, dans une optique vélo / trail / ultra, curieux de la comparer à Suunto / Garmin / Coros que je connais bien. A voir si l’ergonomie ‘sportive’ est bien pensée, un premier détail, il semble que la mise en pause ne permette ni de consulter les données, ni la carto, çà commencerait mal. Pour la batterie 40h bi bande multi gnss, et 60h dans un mode économe ( source: la Sportive Outdoor ).
Mes indispensables à cocher
– mesures précises des distance / D+ et cardio
– boussole réactive, pour s’orienter rapidement et sans ambuiguité sur le fond de carte face à un choix de direction ( le gros + de suunto )
– données de cadrans personnalisables ( à priori ils le sont )
– bonne gestion du mode wake on wrist ( 100% de réussite chez suunto, beaucoup moins sur la garmin epix 2 )
– carto facile à lire
– autonomie outdoor variable ( à priori oui 40 / 60h et avec possibilité d’utiliser la carto à la différence des race et race 2 )
– une app ergonomique pour les indicateurs sportifs
– pause permettant l’accès aux données de l’activité et carto
– bonne gestion des parcours depuis l’app
– possibilité de changer de parcours pendant l’activité ( utile quand on est en montagne et que l’on doit retracer un itinéraire de repli sur l’app mobile, ou mixer des traces sur une sortie )
– bonne gestion des notifications ( à priori oui par sélection dans l’app )
– pas envahissante de notif non désactivable ( aie c’est huawei )
– possibilité de mettre des bracelets nylon type suunto / coros etc ( à voir vu le boitier.. )
surement d’autres choses aussi 🙂
Wait & See !
Bonjour,
Est-ce que quelqu’un sait me dire s’il y a un « Evlevation Profile » du tracé pour suivre le dénivelé durant une activité (trail, rando…) ?
Comme on peut voir chez d’autres marques comme Garmin et Coros ?
D’avance merci pour vos retour !
Tom
Bonjour
Oui, il y en a un, mais il est tellement petit au milieu de l’écran qu’il est difficilement exploitable.
Salut,
Merci Jérôme pour ta réponse !