Test Garmin Enduro 3 : mieux qu’une Fenix 8 (parce que moins chère) ?
Encore plus de contenu sur les réseaux sociaux : Youtube pour les vidéos, Facebook pour les échanges, Instagram pour les tests en cours et Twitter pour les nouvelles des marques. Abonnez-vous.
Vous êtes libre de cliquer ICI pour passer commande chez mon partenaire i-Run quel que soit ce que vous voulez commander. Ca ne vous coûtera pas plus cher, c’est livré en 24h et c’est une bonne façon de supporter le blog.
Les nouveautés de l’Enduro 3 ne sont pas révolutionnaires (pas de puce LTE, pas de micro / haut-parleur, pas de nouveauté sportive) mais elles devraient vous plaire parce qu’elles ciblent spécifiquement les besoins des sportifs d’endurance. Au lieu de partir dans tous les sens, Garmin a décidé de renforcer les points forts de la série des Enduro :
- une autonomie énorme,
- une recharge solaire améliorée,
- un poids étonnamment léger.
Quoi demander de plus ?
Le prix ? Moins cher qu’une Fenix 8 et même moins chère que l’Enduro 2 ! Ca parait incroyable, mais ce n’est pas une erreur.
Test de l’Enduro 3 : le verdict
L’Enduro 3 est la montre GPS dont beaucoup ont rêvé lorsqu’ils ont vu le prix des Fenix 8 : une montre GPS avec une grosse autonomie, toutes les fonctionnalités sportives dont ils ont besoin et la nouvelle interface des Fenix 8.
POUR Légèreté (pour son format) Autonomie Prix (comparativement aux Fenix 8) | CONTRE Autonomie réelle avec navigation Une seule taille de boitier |
Ce qui est nouveau sur l’Enduro 3
- prix réduit (incroyable mais vrai)
- nouveau capteur cardio optique avec ECG (le même que les Fenix 8)
- amélioration sensible de l’autonomie
- recharge solaire plus efficace (x2)
- plus légère (63 g contre 70)
- interface identique aux Fenix 8
- nouvelle carte TopoActive
- itinéraire en boucle dynamique
- plans d’entrainement de musculation depuis Garmin Connect
- correction des données GPS a posteriori
Différences avec les Fenix 8
Présentation de l’Enduro 3
Elle remplace : Enduro 2
Au-dessus dans la gamme : Fenix 8 Solar
En-dessous dans la gamme : Fenix 7X Pro
Modèle testé : Enduro 3
Même si elle est sortie le même jour que les Fenix 8, l’Enduro 3 est en fait construite sur une base de Fenix 7X Pro. L’Enduro 2 était une déclinaison de Fenix 7X et Garmin avait sauté la génération ‘Pro’ sans créer de nouvelle Enduro. Donc en 2024, Garmin a rattrapé le retard mais sans aller trop vite (l’Enduro 3 n’est pas déclinée de la Fenix 8 Solar – 51 mm).
Visuellement, la série des Enduro se reconnait par des touches de jaune, qu’on retrouve sur l’Enduro 3 avec une garde en métal autour du bouton Start, quelques traits autour de l’écran et la couleur dominante de la watchface de base.
L’Enduro 3 n’existe qu’en une taille de boitier de 51 mm, avec 2 différences par rapport aux Fenix :
- Il est plus épais (15,7 mm)
- La plaque de fond n’est pas en métal, le boitier est monobloc en plastique, comme celui des Forerunner
Comme sur la majorité des Fenix 8, la lunette a été affinée. Sur les Fenix 8, l’objectif était d’agrandir l’écran mais pour l’Enduro 3, l’objectif était d’élargir l’anneau photovoltaïque pour améliorer l’efficacité de la recharge solaire. Ca veut aussi dire que l’anneau noir autour de l’écran est plus visible. Par rapport aux premiers anneaux de recharge solaire des Fenix 6 Solar, il ne fait plus de reflets violets. Il reste noir et je trouve ça plus joli.
Au passage, la technologie a un peu changé. Auparavant, Garmin utilisait 2 zones de recharge solaire : un anneau autour de l’écran mais aussi une zone transparente qui couvrait tout l’écran. L’anneau apportant 90% de la recharge et la zone centrale que 10%, Garmin a simplifié le dispositif en supprimant la zone centrale qui ne servait pas à grand-chose (et complexifiait sûrement le truc).
Au centre, l’écran n’a pas changé : transflectif tactile de 35,5 mm de diamètre et 280 x 280 pixels.
Il conserve les avantages et inconvénients d’un écran transflectif, c’est-à-dire qu’il est très lumineux au soleil et sombre dans la pénombre. Cet inconvénient est contrecarré par l’allumage automatique du rétro éclairage lorsqu’on tourne le poignet.
Sur certaines photos, lorsque j’ai activé le rétro éclairage, on pourrait se méprendre et croire que c’est un écran AMOLED parce qu’il est lumineux. Mais l’écran transflectif rend moins bien les couleurs. C’est flagrant quand on met une Fenix 8 à côté de l’Enduro 3. Allez voir ma vidéo de comparaison, j’ai poussé le vice jusqu’à installer la même watchface sur les 2, pour pouvoir bien comparer le rendu de chaque écran.
Sur sa tranche, le boitier intègre la lampe torche emblématique des dernières Fenix. Elle possède 4 niveaux d’intensité en blanc et 1 en rouge, plus discret. C’est un éclairage équivalent au flash de votre smartphone. Ca peut dépanner. On peut s’en servir comme lampe torche ou comme lampe de sécurité pour être vu au bord d’une route (différents modes de clignotement).
Dans la construction générale de l’Enduro 3, différents choix concourent à l’allègement du poids :
- Lunette en titane (je rappelle que le titane ne résiste pas mieux aux rayures)
- Abandon de la plaque de fond de boitier en métal
- Bracelet en nylon
Avec tout ça, l’Enduro 3 ne pèse que 63 g, ce qui est très léger par rapport aux :
- 92 g de la Fenix 8X Solar Sapphire (pourtant avec titane elle aussi)
- 87 g de la VERTIX 2S
- 76 g de la Vertical Solar Titanium (pourtant plus petite)
En fait, 63 g, c’est plutôt le poids habituel d’une montre GPS au format 47 mm, comme la Vantage V3 (57 g). Et il faut se dire qu’elle ne pèse que 7 g de plus que la Forerunner 965.
Par contre, elle est très épaisse, afin de pouvoir loger une plus grosse batterie. Avec 15,7 mm, il n’y a que la VERTIX 2S qui est plus épaisse (16 mm).
Le bracelet est en nylon à scratch. C’est léger, confortable, ajustable facilement. Le seul cas pour lequel je le déconseille, c’est la natation. Les mailles se gorgent d’eau et c’est impossible à essuyer correctement avec une serviette. Il vaut mieux du silicone.
En termes de robustesse, on reste sur les caractéristiques antérieures : étanchéité à 100 m, norme militaire MIL-STD-810 et vitre en saphir inrayable.
Pour ce qui est des capteurs, l’Enduro 3 part également d’une base de Fenix 7X Pro :
- Puce multi GNSS double fréquence
- Capteur cardio optique avec oxygénation sanguine et électrocardiogramme
- Altimètre barométrique
- Boussole
Comme pour toutes les Garmin équipées du capteur cardio Elevate 5, l’ECG n’est fonctionnel qu’aux Etats-Unis et pas (encore) en France. Il va falloir attendre que l’autorité de santé valide la fiabilité du capteur avant que Garmin fasse la mise à jour pour l’activer.
Et vous avez bien compris qu’il n’y a pas de micro et haut-parleur comme sur les Fenix 8.
A cela, on peut ajouter une multitude de capteurs externes et accessoires en ANT+ et Bluetooth. Pour les capteurs de marques tierces, on peut maintenant activer jusqu’à 4 champs de donnée Connect IQ.
Et pour ce qui est de la connectivité :
- Bluetooth pour connecter un smartphone
- Bluetooth ou Wifi pour synchroniser les données
- Wifi pour télécharger les cartes
Enfin, les 32 Go de mémoire peuvent servir pour stocker la musique et les cartes.
Si je résume, l’Enduro 3 reprend les éléments de hardware de Fenix 7X Pro. En revanche, l’interface graphique est commune avec les Fenix 8.
L’organisation de la liste des profils et applications a changé et ressemble plus à ce qu’on trouve sur pas mal de montres connectées. Une pression sur le bouton Start ouvre la liste des applications (Carte, Garmin Share, Musique, Connect IQ, etc). Cette liste est personnalisable. Il faut aller 1 cran plus loin, avec une nouvelle pression de Start, pour arriver à la liste des profils sportifs. Mais on peut sélectionner 1, 2 ou 3 profils sportifs qui seront épinglés sur la première page, au-dessus des applications. Perso, j’y ai placé le profil Trajets quotidiens à vélo, puisque je l’utilise presque tous les jours. Ce qu’on peut déplorer, c’est que Garmin n’ait pas fait l’inverse : placer la liste des profils sportifs en première page, avec 1 application favorite en haut et le reste des applications sur la 2e page. Pour ma part, j’utilise plus les profils sportifs que les applications. Si on a acheté une Garmin, c’est avant tout pour le sport. Mais bon, je pense que l’idée de Garmin pour cette réorganisation était de rendre plus visibles des applications qui étaient auparavant présentes mais méconnues.
Depuis l’écran de la watchface, on accède toujours aux widgets vers le bas. Par contre, on ne peut plus accéder au dernier widget en allant vers le haut. Désormais, le haut donne directement accès aux notifications. Si ça vous déplait, vous pouvez revenir à l’ancienne formule dans Menu, notifications et alertes, centre de notifications.
Certains raccourcis sont déjà programmés par défaut (et on peut en programmer d’autres) :
- pression longue sur Light ouvre le menu de commandes,
- double clic sur Light active / désactive la lampe torche,
- pression longue sur Down ouvre le lecteur de musique,
- pression longue sur Back ouvre la liste des dernières applications,
- pression longue sur Start lance les commandes vocales,
- pression longue sur Start et Down active / désactive le tactile.
Le menu des paramètres a aussi évolué :
- les modes de mise au point sont nouveaux (je vous explique plus bas),
- le réglage de l’enregistrement des données (toutes les secondes ou intelligent) a très légèrement changé de place (menu, système, avancé).
Depuis l’écran d’accroche GPS, on accède :
- vers le haut aux capteurs connectés, au mode satellite et au LiveTrack,
- vers le bas aux entrainements, à la navigation, aux options du profil et aux réglages de la montre,
- vers la droite aux écrans de données du profil, puis au lecteur de musique.
On sent que Garmin a essayé de réduire le nombre de pression de boutons pour accéder aux fonctionnalités plus facilement. Comme je l’ai dit, c’est très déconcertant au début quand on maîtrise l’ancienne interface de Garmin. On s’y fait. Et il faut reconnaitre que certains points sont mieux maintenant (genre les menus depuis l’écran d’accroche GPS).
Pour le reste, les aperçus des widgets, les fonctionnalités sportives, la navigation, le suivi quotidien, les fonctionnalités connectées, on retrouve tout ce qu’on connait sur l’Enduro 2, les Fenix 7 Pro et les Fenix 8 à l’exception de la plongée.
L’Enduro 3 est capable de vous suivre dans tout un tas d’activités sportives, en extérieur comme en salle, en été comme en hiver, pour le plaisir ou pour la performance, pour préparer une course comme pour vous guider pendant la course, pour optimiser vos entrainements et votre récupération, tout comme pour partir à l’aventure et explorer.
Pour la navigation, c’est aussi la panoplie totale : cartographie, alertes turn by turn avec guidage vocal, reroutage dynamique, création d’itinéraires directement depuis la montre.
En suivi quotidien, c’est pareil : suivi du sommeil et des siestes, coach de sommeil, fréquence cardiaque, variabilité de fréquence cardiaque, oxygénation sanguine, stress, respiration, nombre de pas, body battery, cycle menstruel. En fait, il manque juste l’ECG. Mais comme il est juste conditionné à une activation, ça viendra par mise à jour. Mais personne ne peut dire quand.
Et il ne faut pas oublier le côté connecté de l’Enduro 3 : smart notifications, météo, paiement sans contact, lecteur de musique, LiveTrack. Plus toutes les petites applications que Garmin a ajouté récemment : Garmin Share, Garmin Messenger et les possibilités immenses offertes par Connect IQ.
Télécharger le manuel utilisateur
Autonomie
Autonomie de base | Avec recharge solaire | |
---|---|---|
GPS seul | 120 h | 320 h |
Multi GNSS | 80 h | 144 h |
Multi GNSS double fréquence* | 60 h | 90 h |
Usage quotidien | 36 jours | 90 jours |
Ces autonomies théoriques vont bien évidemment dépendre des réglages et de l’usage que vous faites de la montre (ça baissera plus vite si vous tripatouillez tout le temps le tactile). Pour la recharge solaire, elle est conditionnée à :
- une luminosité de 50 000 lux (pour référence, ciel bleu l’été = 100 000 lux ; ciel avec nuage = 20 000 lux),
- l’orientation de la montre vers le soleil.
J’ai réalisé le test de l’Enduro 3 en octobre / novembre et ça ne m’a pas empêché d’atteindre parfois les 50 000 lux. Mais le niveau de recharge solaire peut passer de 100 % à 19 % en 1 seconde dès lors qu’on passe du soleil à l’ombre et même 7% si on tourne la montre dos au soleil. On voit facilement ces niveaux sur la watchface de base, où l’encart en bas de l’écran donne le niveau de recharge instantané (en %), avec un graphique qui donne un historique.
Après, il faut reconnaître que sur l’ensemble de mon test, je n’ai pas bénéficié de beaucoup de recharge solaire, tout simplement parce qu’en cette période, on porte sa montre sous une manche longue la majorité de la journée.
Maintenant, parlons du ‘*’ que j’ai placé après ‘multi GNSS double fréquence’. Là, Garmin ment sciemment, puis qu’il s’agit des autonomies atteignables en mode automatique SatIQ (c’est écrit noir sur blanc dans les petites lignes des specs). Dans ce mode, la montre choisit automatiquement le mode de fonctionnement de la puce GPS en fonction de la qualité du signal GNSS reçu. Ce n’est donc pas, stricto sensu, un mode multi GNSS double fréquence. On ne peut donc pas tout à fait comparer ces chiffres avec ceux que les autres marques concurrentes annoncent pour leurs montres GPS en mode multi GNSS double fréquence.
L’autonomie de base bouge peu par rapport à l’Enduro 2 (+10 h en mode GPS seul, -8 h en mode multi GNSS double fréquence). Par contre, la recharge solaire est beaucoup plus efficace :
- GPS seul : + 40 h pour l’Enduro 2, +200 h pour l’Enduro 3
- GNSS double fréquence : + 13 h pour l’Enduro 2, +30 h pour l’Enduro 3
- Usage quotidien : +12 jours pour l’Enduro 2, +54 jours pour l’Enduro 3
Alors avec tout ça, on pourrait croire que l’Enduro 3 écrase la concurrence mais vous allez voir qu’elle ne domine pas le marché de la tête et des épaules :
- Vertical : 140 h de base, 240 h avec recharge solaire
- Enduro 3 : 120 h de base, jusqu’à 320 h avec recharge solaire
- VERTIX 2S : 118 h
- Fenix 8 Solar – 51 mm : 95 h de base, 149 h avec recharge solaire
- Fenix 8 AMOLED – 51 mm : 84 h avec l’extinction automatique de l’écran
- Vantage V3 : 53 h
L’Enduro 3 se frotte donc à la Suunto Vertical. Là, c’est à vous de voir quelle part de risque vous êtes prêt à prendre :
- moi, j’ai classé la Vertical Solar en tête, car c’est la montre GPS qui a la meilleure autonomie de base, celle qui est garantie, quelle que soit la météo.
- si vous êtes optimiste ou que vous aimez le risque, vous pouvez classer l’Enduro 3 première, au bénéfice de la recharge solaire.
Quoi qu’il en soit, ce sont des autonomies de ouf. A ce stade, on ne parle même pas d’une montre GPS pour courir un ultra. Aujourd’hui, il existe des tas d’autres montres GPS qui permettent de courir l’UTMB sur une seule charge et qui ne sont pas aussi chères. Là, on est sur des montres GPS qui permettent de partir 1 semaine en vacances sans câble, faire plusieurs jours d’alpinisme, traverser tout le GR20 sans besoin de recharger, etc.
L’autonomie de l’Enduro 3 est telle que ça devient difficile d’extrapoler son autonomie lors de tests. En gros, une heure de sport en mode GPS seul ne consomme jamais plus que 2% de batterie (voir la suite).
En mode multi GNSS double fréquence, sur des activités assez longues, j’arrive à des autonomies de 50 à 60 h (voir la suite). Normal, en novembre, il y a moins de soleil et je porte des manches longues (je pourrais éventuellement mettre la montre par-dessus la manche, mais ça ne me permettrait plus de tester la précision du capteur cardio optique).
Comme pour la Fenix 8, j’ai noté que l’utilisation de l’écran de carte pompe un max de batterie. Beaucoup plus que ce qui est annoncé.
Typiquement, en GNSS double fréquence, j’arrive à 60 h en affichant un écran de données mais 50 h avec la carto. En mode GPS seul et suivi d’itinéraire, je n’ai jamais dépassé les 70 h au lieu des 120 annoncées par Garmin.
Donc voilà les différents scénarios :
- si vous affichez un écran de données, vous pouvez vous fier aux autonomies annoncées par Garmin.
- si vous affichez en permanence l’écran de carto pour faire de la navigation, vous n’atteindrez pas l’autonomie de base annoncée, même avec un peu de recharge solaire l’hiver.
- j’imagine qu’en faisant de la navigation l’été, avec beaucoup de soleil, il est possible d’atteindre ce qui est annoncé comme autonomie de base (la navigation consommant plus et la recharge solaire rallongeant l’autonomie).
Pour moi, la conclusion est la suivante : prenez l’Enduro 3 comme une super montre pour faire des ultra et du trail / trekking / alpinisme itinérant sans nécessiter de recharge. Par contre, ne comptez pas dur comme fer à l’annonce des 320 h d’autonomie en mode GPS, c’est illusoire.
Une nuit de suivi continu pompe 1% et une journée de montre connectée 2-3%.
Avec tout ça et en fonction de votre charge d’entrainement, l’Enduro 3 peut facilement encaisser 2 semaines voire plus sur une seule recharge.
Champs de donnée
Voir l’annexe du manuel utilisateur (il y en a trop).
Utilisation sportive de base (essentiellement running)
L’Enduro 3, c’est : les fonctionnalités sportives d’une Fenix 7X Pro avec l’interface d’une Fenix 8 et un écran transflectif. La majorité des changements relèvent de la réorganisation.
La seule vraie nouveauté, c’est les modes de mise au point. En fait, c’est une traduction pas terrible de ‘focus modes’ dans l’interface en anglais. L’idée est similaire au gestionnaire de batterie : pouvoir personnaliser des réglages propres à différents scénarios d’utilisation afin de pouvoir les appliquer rapidement tous d’un coup le moment venu.
Pour le moment, il y a 2 scénarios préconfigurés : sommeil et activité. Peut-être qu’une prochaine mise à jour permettra de créer des scénarii personnalisés, comme on peut le faire avec le gestionnaire de batterie.
Dans chaque scénario, on peut faire les réglages suivants :
- mode satellite,
- alertes vocales,
- notifications,
- luminosité et affichage,
- son et vibrations.
L’intérêt des modes de mise au point, c’est qu’on y trouve plein de réglages qu’il faudrait sinon aller chercher un peu partout dans les réglages du menu système. On fait ses réglages pour le mode sommeil (genre désactiver les notifications, réduire la luminosité, etc) et les réglages du mode activités s’appliqueront à toutes les activités sportives, quel que soit le profil sportif utilisé.
Là où ça devient compliqué, c’est que ça multiplie les endroits où l’on peut faire des réglages, au risque de s’y perde un peu. Exemple avec le mode de GPS, qu’on peut maintenant régler à 4 endroits différents :
- dans le mode de mise au point ‘activité’ (s’applique à tous les profils sportifs),
- dans le gestionnaire de batterie,
- depuis l’écran d’accroche GPS, dans les options d’activité (appui sur Down),
- depuis l’écran d’accroche GPS, dans les réglages favoris (appui sur Up).
Ça fait 4 endroits pour faire le même réglage, avec le doute de savoir quel est le réglage qui prendra le dessus sur les autres.
Depuis l’écran d’accroche GPS, l’organisation des options et réglages est nouvelle :
- vers le haut, on accède aux capteurs connectés, au mode satellite et au LiveTrack,
- vers le bas, on accède aux entrainements, à la navigation, aux options du profil et aux réglages de la montre,
- vers la droite, on accède aux écrans de données du profil, puis au lecteur de musique.
On n’a plus besoin de faire un appui long sur Up pour accéder au menu et aux réglages. Je pense que cette nouvelle organisation est plus pratique pour ceux qui ne maîtriseraient pas l’interface et les multiples réglages possibles sur une montre GPS Garmin. Il n’y a pas besoin d’aller chercher partout, on peut facilement faire le tour des réglages disponibles.
Avec l’Enduro 3, on peut toujours configurer les profils sportifs indifféremment de la montre ou de Garmin Connect. Par contre, on n’a plus la possibilité de sauvegarder les réglages dans Garmin Connect. Allez savoir pourquoi. C’est une possibilité qui datait des Fenix 7 et qui était bien pratique en cas de reset ou de retour au SAV.
Les écrans pendant une activité sportive ont aussi évolué.
Une fois qu’on a lancé un enregistrement, on accède au premier écran. Là, ça peut être le premier écran de données mais ça peut aussi être l’écran de carto si on a chargé un itinéraire. C’est un tout petit détail, mais c’est un détail bien pensé. Si on a chargé un itinéraire, c’est qu’on a besoin de faire de la navigation, donc l’Enduro 3 affiche l’écran de cartographie en premier. On accède aux écrans suivants verticalement, vers le haut ou vers le bas.
Vers la droite (en utilisant le tactile), on a le lecteur de musique. Que vous ayez de la musique sur votre Enduro 3 ou pas, cet écran sera là. Au pire, vous ne vous en servirez pas.
Vers la gauche (toujours avec le tactile), il y a une nouvelle série d’écrans avec plein de nouveaux trucs :
- l’autonomie restante, en haut de l’écran,
- une icône pour indiquer si le smartphone est connecté ou pas,
- un rectangle qui permet d’accéder à un écran de navigation (carte sur la droite et infos jusqu’à destination sur la gauche), un écran de données de navigation (distance restante, ETA), un écran ClimbPro, un écran de graphique d’altitude,
- une option pour changer de sport,
- une option pour changer d’itinéraire,
- les options d’activité,
- les paramètres de la montre.
Le rectangle qui ouvre la porte à différents écrans de navigation a permis à Garmin de retirer plein d’autres écrans qui étaient auparavant ajoutés à la queue leu-leu. C’est pas plus mal. Maintenant, on a moins d’écrans de base et on peut retrouver ces écrans de navigation dans cette nouvelle série d’écrans vers la gauche.
L’intérêt de toutes ces options est aussi qu’elles sont accessibles sans mettre l’activité en pause. Avant, on serait passé par une pression longue sur le bouton Up pour accéder au menu mais cette nouvelle façon de présenter ces options est plus simple. Elle permet de mettre en avant des fonctionnalités dont beaucoup de gens ne savaient même pas qu’elles existaient (comme le changement de sport à la volée, en cours d’enregistrement).
La police d’écriture des champs de donnée a été affinée et légèrement agrandie. On peut toujours afficher jusqu’à 8 champs de données et les écritures sont donc maintenant un peu plus grandes. Mais on ne peut pas réellement changer la taille d’écriture.
En parlant de champs de donnée, les geeks seront contents de savoir que la limite de 2 champs de donnée Connect IQ a été relevée à 4.
Garmin Share gagnerait à être plus connu. C’est probablement pour ça que Garmin a mis la liste d’applications plus en évidence, avant la liste des profils sportifs. Cette application installée sur l’Enduro 3 permet d’échanger des entrainements et des itinéraires directement d’une montre à une autre. Garmin Messenger permet quant à elle d’envoyer des messages d’une montre à une autre, en passant par les smartphones.
Pour terminer rapidement, voici tous les outils sportifs inclus sur l’Enduro 3, pour programmer ou pour réaliser une séance. Aucun n’est nouveau, ils ont déjà tous été présentés plus en détail dans mes précédents tests ou sur la chaîne YouTube :
- programmation de fractionné depuis la montre,
- programmation d’entraînements complexes depuis Garmin Connect,
- accès à des plans d’entrainement personnalisés et adaptatifs sur Garmin Coach,
- suggestions quotidiennes d’entraînement pour le foncier,
- suggestions quotidiennes d’entrainement adaptées à la préparation d’une course inscrite dans le calendrier de Garmin Connect,
- VO2max (optionnelle en trail),
- statut d’entraînement,
- statut de variabilité de fréquence cardiaque,
- score de préparation à l’entrainement,
- charge d’entrainement,
- seuil lactique,
- Stamina en temps réel,
- stratégies de course PacePro,
- test guidé de seuil lactique,
- ClimbPro,
- acclimatation à la chaleur et à l’altitude,
- partenaire virtuel,
- score de montée et score d’endurance.
Autres sports
L’Enduro 3 couvre toutes les utilisations des Fenix, avec des algorithmes spécifiques aux différents profils sportifs :
- précision améliorée sur les pistes d’athlétisme,
- transitions automatiques ou manuelles en triathlon,
- transitions automatiques ou manuelles en ski de rando,
- détection et comptage automatique des répétitions en musculation,
- cotations en escalade (en salle et en bloc),
- gestion des ravitaillements en ultra (sans pour autant couper le GPS),
- puissance en course à pied, à vélo et en ski de fond,
- enchaînements en swimrun,
- 36000 parcours de golf,
- identification des obstacles sur une course d’obstacles.
Après, Garmin a ajouté pas mal de sports de raquette et de sports collectifs qui n’ont rien de spécifiques. Ils permettent aussi de différencier chaque type de sport dans Garmin Connect. Plus pratique pour l’analyse.
Et on peut toujours créer des profils perso supplémentaires.
Outdoor
Ca va paraître surprenant, mais c’est peut-être dans cette partie qu’on regrette le plus l’écran AMOLED : le rendu de la carto sur un écran transflectif à 280 x 280 pixels fait quand même plus grossier que sur un écran AMOLED avec une meilleure résolution (454 x 454) et plus de couleurs.
Mais bon, c’est pas la vocation de l’Enduro 3. Elle a été conçue pour établir un record d’autonomie pour ceux qui en ont besoin (et qui prioriseront ça sur la beauté de l’interface).
Garmin ne l’a pas mis en avant dans sa communication, mais les cartes TopoActive ont été sensiblement améliorées. Les courbes de niveau sont présentes et les sentiers autrefois matérialisés par un trait noir tout fin sont maintenant mieux mis en avant par des pointillés rouges. Enfin, ça, c’est sur les profils de course à pied et de marche. Le rendu est différent sur les profils de vélo. Les sentiers sont moins visibles (trait noir ou marron) et par contre, les pistes cyclables et les voies vertes sont plus mises en avant.
On a toujours 3 mises en page possibles :
- la carte qui occupe tout l’écran,
- la carte qui occupe le centre de l’écran, avec un anneau extérieur noir qui affiche 6 champs de donnée,
- la carte qui occupe la moitié droite, avec la moitié gauche pour des champs de données.
L’écran de cartographie a aussi été retravaillé pour rendre les options plus facilement accessibles.
Une fois qu’on tape sur l’écran, l’interface tactile apparait :
- en haut à gauche, on peut appuyer sur la boussole pour basculer entre ‘nord en haut’ ou ‘direction en haut’,
- en bas à gauche, on a le +/- pour zoomer / dézoomer,
- en bas à droite, on peut taper sur une flèche blanche pour recentrer la carte,
- en haut à droite, une nouvelle icône permet d’accéder aux options de navigation.
Dans ce menu de navigation, on accède aux options suivantes :
- zoom / cadrage,
- naviguer,
- calques de carte,
- paramètres de la carte,
- télécharger des cartes.
Bon, c’est là que ça devient compliqué. Déjà, à quoi ça sert de pouvoir télécharger des cartes pendant une activité sportive ? Y a quand même peu de chance qu’on ait un réseau Wifi à proximité et qu’on prenne le temps d’attendre la fin du téléchargement.
Ensuite, dans les calques de carte, on a plein d’options qui n’ont rien à voir avec le choix des calques :
- choisir le fond de carte,
- afficher la trace enregistrée,
- afficher les courbes de niveau,
- afficher le relief ombré,
- afficher les pistes de ski,
- sondages sur place (visiblement un truc de carte marine),
- afficher les waypoints,
- afficher la popularité des itinéraires,
- afficher les secteurs de feux (pas sûr que cette option soit active en France),
- afficher les segments,
- obtenir plus de cartes (encore ? On a déjà la possibilité de télécharger des cartes dans le menu précédent).
Et puis on a aussi les paramètres de la carte, qui sont des réglages d’affichage :
- mode nuit,
- orientation,
- contraste élevé,
- verrouillage sur route,
- jeu de symboles.
Avec tout ça, c’est vite le bazar, d’autant que j’ai eu du mal à retrouver mon habituelle carte d’Alexis. Une fois qu’on l’a téléchargée, la carte d’Alexis est bien présente dans la liste des cartes, mais elle n’est plus dans la liste des cartes proposées dans le menu que je viens de vous présenter. Alors ne me demandez pas pourquoi, mais il faut sélectionner la carte ‘City navigator’ pour afficher la carte MapRando d’Alexis. Il y a un autre choix ‘Carte intégrée’ mais il s’agit de la carte très basique du monde, donc c’est inutile.
Et si on a téléchargé plusieurs cartes perso, comme MapRando et Utagawa, ben on n’a plus le choix de sélectionner l’une ou l’autre. On n’a qu’un seul choix de ‘City navigator’…
Bref, l’idée de ce nouveau menu est bonne. Et plus vous avez de cartes / calques (si vous avez OutdoorMaps+, par exemple), plus ça aurait pu être pratique. Mais en pratique justement, ce menu s’est transformé en fourretout.
Evidemment, plus on active de trucs sur la carte et plus le rafraichissement de l’écran est long. Mais même avec des réglages de base et un niveau de détails ‘normal’, je trouve l’affichage des cartes lent. Trop lent pour ce que j’aurais aimé voir sur une montre GPS haut de gamme qui vient de sortir. Ça n’est pas dérangeant tant qu’on court ou qu’on fait du vélo, le rafraichissement se fait au fur et à mesure. Mais quand on commence à bouger la carte avec le tactile pour regarder à gauche à droite, c’est particulièrement lent.
Par défaut, l’écran de carte affiche la distance jusqu’au prochain carrefour (que vous soyez en mode suivi d’itinéraire ou non). Ça n’est pas forcément utile. C’est écrit gros. Ça décale le triangle bleu de notre position dans la moitié haute de l’écran, ce qui rend la navigation moins lisible. Bon, c’est juste un champ de donnée et vous pouvez le supprimer en personnalisant l’écran de carte.
A part ça, les fonctionnalités liées à la navigation n’ont pas évolué et restent supérieures à ce que propose la concurrence :
- étalonnage de l’alti baro sur le modèle numérique de terrain (MNT),
- suivi d’itinéraire avec ClimbPro et Up Ahead,
- création d’itinéraires en boucle depuis la montre,
- transfert automatique des itinéraires de Strava et Komoot,
- recherche de points d’intérêt (POI) depuis la montre,
- retour départ via les chemins et non à vol d’oiseau,
- création d’un itinéraire vers un endroit pointé sur la carte de la montre,
- navigation en azimut,
- navigation vers des coordonnées GPS.
Et si vous utilisez l’application Plan de votre iPhone, vous pouvez pointer un endroit sur votre iPhone puis transférer cette position vers la Fenix 8 pour naviguer jusqu’à cette adresse.
Il n’y a pas de haut-parleur mais on peut entendre des indications de direction avec les alertes turn by turn soit dans des écouteurs connectés, soit via le haut-parleur du smartphone. Perso, je me contenterais bien des simples alertes par vibration (sans petite voix qui me dit de me préparer à tourner à gauche). Ca peut se désactiver dans les alertes vocales du mode de mise au point.
Précision GPS / cardio
Si vous l’activez dans les réglages (menu, système, avancé, enregistrement des données, amélioration de la position), vous pouvez activer une correction a posteriori de la trace GPS. Ce traitement s’effectue sur Garmin Connect et pas sur la montre. Donc concrètement, la trace GPS enregistrée par la Fenix 8 est synchronisée avec votre smartphone et envoyée sur les serveurs de Garmin Connect. Mais elle n’apparaîtra pas tout de suite sur votre application Garmin Connect. L’algorithme va ensuite rechercher et corriger des points GPS qui lui semble aberrant. Une fois que c’est fait, votre sortie sera consultable sur votre application Garmin Connect.
Polar a introduit un système similaire pour corriger les données de FC sur la Vantage V2.
Avec le mode multi GNSS double fréquence, la trace de l’Enduro 3 est généralement très propre. Et c’est là un atout de plus pour une montre GPS qui a beaucoup d’autonomie : on hésite moins à utilise ce mode parce qu’on sait qu’on ne sera pas obligé de la recharger au bout de 3 jours.
Ce qui est intéressant, c’est que j’ai remarqué plusieurs fois que la trace GPS de l’Enduro 3 ne dévie pas lorsque celle d’autres appareils Garmin dévie. C’est peut-être dû à un meilleur placement de l’antenne.
En environnement dégagé, le mode GPS seul est utilisable sans soucis.
Mais regardez, sur la même sortie, comme le fait de passer en forêt dégrade la trace GPS.
Si on active le mode GNSS double fréquence, la qualité de la trace en forêt est améliorée.
En randonnée, les trace GPS de toutes les Garmin font des petites erreurs à chaque arrêt, qui se cumulent pour créer une erreur non négligeable sur la distance totale.
Ici, la trace GPS de l’Enduro 3 est parfaite alors que celle de la T-Rex 3 dévie sur la versant.
Un aller-retour en haut d’un terril et la trace GPS se superpose presque parfaitement. C’est un peu moins bon dans la partie haute, en forêt.
Un virage en épingle, qui peut souvent générer des erreurs mais là, ça se passe bien pour l’Enduro 3.
Et pour finir, passage sous un pont, qui souvent génère des erreurs aussi, mais bien négocié par l’Enduro 3.
On passe à l’altimètre. Rien à signaler là.
De toutes mes activités faites avec l’Enduro 3, voilà la seule qui a attiré mon attention. On voit que les 2 montres GPS partent de la même altitude (merci la calibration automatique. Elles finissent à la même altitude. Pourtant, on observe une déviation sur les 2 derniers tiers. Généralement, ce genre de déviation est dû à une évolution de la météo, qui change la pression atmosphérique et rend compliqué le travail de l’altimètre barométrique, puisqu’il se base sur la mesure de la pression atmosphérique pour mesurer le dénivelé. Malheureusement, je ne peux pas dire laquelle des 2 montres GPS a raison et laquelle a tort. Cela dit, l’erreur cumulée sur le dénivelé est de 6 m, ça va.
J’ai obtenu de très bons résultats avec le capteur cardio optique de l’Enduro 3. Je dirais que c’est même les meilleurs résultats de toutes les montres cardio GPS que j’ai testées en 2024. Je pense que ça tient à plusieurs facteurs qui se combinent : une montre large (donc stable), légère (donc qui ne ballote pas) et bien serrée (grâce au bracelet à scratch). Alors, il faut évidemment un bon capteur cardio optique mais entre la Fenix 8 – 47 mm à 73 g et l’Enduro 3 – 51 mm à 63 g, le format fait que j’ai obtenu de meilleurs résultats avec la deuxième.
Suivi quotidien / santé
Il n’y a rien de nouveau. Mais si vous avez une Fenix ou une Enduro un peu ancienne, il peut quand même y avoir des choses en plus :
- suivi de la FC, FC repos,
- statut de VFC,
- oxygénation sanguine,
- suivi du sommeil avec les siestes, coach de sommeil,
- body battery,
- conseils Jetlag,
- activité physique : nombre de pas, étages, calories brûlées, etc,
- stress,
- aperçu santé : FC, SpO2, FC, niveau de stress, fréquence respiratoire, VFC,
- cycle menstruel (saisie manuelle sur Garmin Connect).
Et j’oublie certainement quelques petits trucs que je n’utilise pas souvent.
Je rappelle que l’ECG n’est pas (encore) fonctionnel en France.
Montre connectée
Même chose, rien de nouveau, sauf si vous avez une vieille Garmin.
Eventuellement, si on classe ça dans la partie interface d’une montre connectée, on peut maintenant régler la taille de police d’écriture des menus. Ca ne change pas l’affichage des champs de donnée pendant les enregistrements sportifs.
- Smart notifications avec possibilité de répondre si vous avez un smartphone Android
- Météo
- Calendrier
- Paiement sans contact Garmin Pay
- LiveTrack
- Messages SOS vers des contacts d’urgence
- Lecteur de musique (mp3, Deezer, Spotify, Amazon Music, YouTube Music)
- Encore beaucoup de possibilités en téléchargeant des applications sur Connect IQ
Conclusion du test de l’Enduro 3
Par le passé, la série Enduro intéressait surtout quelques adeptes de montagne et d’ultratrail. Avec l’Enduro 3 c’est différent. Pourquoi ? A cause du prix des Fenix 8.
Ca veut dire qu’en 2024 et 2025, de plus en plus de sportifs vont tourner leur regard vers cette Enduro 3 juste parce qu’elle promet de belles performances sportives sans les gadgets connectés des Fenix 8. On ne va pas se mentir, l’Enduro 3 a un meilleur rapport fonctionnalités / prix qu’une Fenix 8 AMOLED. Quant aux Fenix 8 Solar, elles n’ont pas tellement d’intérêt (juste un micro et un haut-parleur) face à l’Enduro 3.
Dans cette optique, l’Enduro 3 se retrouve finalement plutôt en confrontation avec les Fenix 7 Pro. Le seul inconvénient de l’Enduro 3 est alors la taille de son boitier.
- Si vous acceptez les grosses montres, prenez directement une Enduro 3.
- Si vous ne supportez pas les grosses montres, optez pour une Fenix 7S Pro ou une Fenix 7 Pro
- Et si vous recherchez spécifiquement une montre GPS avec une énorme autonomie, la question ne se pose pas, prenez une Enduro 3.
- Enfin, si vous hésitiez entre une Fenix 8 et l’Enduro 3, il faut faire votre choix en fonction du type d’écran et de la qualité graphique de l’interface (perso, je préfère l’AMOLED).
Vous avez trouvé ce test utile ? Soutenez le blog en commandant chez un partenaire.
J’espère que ce test sera utile pour faire votre choix. Un test complet, ça demande du temps. J’essaie toujours, dans la mesure du possible (et de mes moyens), de pousser mes tests au maximum et de chercher les moindres petits détails. Je ne suis pas payé pour le faire.
Si vous êtes intéressé par l’achat de matériel sportif, vous pouvez me soutenir en passant par un des liens ci-dessous. Je toucherai une commission, ce qui contribuera à l’avenir de ce blog (et je vous en remercie).
Salut, merci pour ce test !
Tu indiques que la Enduro 3 est sur base F7X Pro, je pense qu’on parle du principe MIP et fonctionnalités.
Car la puce GNSS, et certains autres composants sont nouveaux (ou issues d’autres gammes que Fenix) et communs avec la Fenix 8 /F8Solar.
Le tactile est le même que la F8 Solar et semble hérité des Fenix 7 justement (même branche de code, mais révision mineure légèrement supérieure 3.10 vs 3.05).
Salut merci pour tes vidéos et articles.
Je me suis acheté la enduro 3 du coup, j’ai téléchargé la carto d’Alexis mais je n’arrive pas à la paramétrer. À chaque fois je la sélectionne sur les paramètres d’activités quand je sors ça me mets la map city navigator ou topo active et ça me de sélectionne la carto d’Alexis.
Je dois pas comprendre un truc. Pourtant sur mon ancienne fenix je n’avais eu aucun soucis.
Merci d’avance
Salut
J’ai pas non plus compris la raison mais moi je sélectionne City navigator pour avoir la carte d’Alexis.
Bonjour et merci beaucoup pour votre test !
Je suis très intéressé par cette Enduro 3 qui possède les atouts de la Fenix 8 sans les fonctionnalités supplémentaires qui ne m’intéressent pas (plongé, micro, etc.).
Cependant, j’ai un doute sur la taille. Mon poignet étant de ~ 17 cm, je ne sais pas trop comment cela s’adaptera. J’ai porté une Suunto Vertical et une Suunto Race : j’ai trouvé les deux très confortables au quotidien mais lourdes lors de sessions de sport (petit mouvement de balancier).
Pouvez-vous ou des lecteurs peuvent-ils donner des indications sur la taille 51mm sur des poignets de 17cm ?
Merci par avance pour vos précisions !
Bonjour
C’est un critère personnel. Je n’ai pas de problème avec une montre de 51 mm alors que certains ne supportent pas une petite montre pour dormir la nuit. Choisissez en fonction de vos préférences.
Merci Jérôme pour cet article très complet.
J’ai acheté cette montre mais suis un peu perdu en ce qui concerne les données de navigation. Le menu « navigation » a disparu et avec lui me semble t il les possibilités notamment :
– d’activer désactiver le « petit poucet »
– d’activer désactiver l’alerte turn by turn
– d’activer désactiver l’alerte si l’on quitte la trace
– d’épingler les écrans up ahead, climbpro, profil d’altitude… à la suite des écrans de l’activité.
Peux tu s’il te plaît m’indiquer où trouver ces réglages s’ils sont dispo ? J’espère que oui car ce sont des fonctionnalités que j’utilisais fréquemment sur ma fenix7.
Merci beaucoup
Bonjour
Il y a eu beaucoup de modifications d’interface sur les Fenix 8 et Enduro 3. Voir cette vidéo https://youtu.be/aRRFyOwkymo?si=Ma3TMah2cal4U-w2
Bonjour
Merci, j’en avais déjà bien pris note mais je ne retrouve pas les options spécifiques à la navigation.
Bonjour
« Par contre, on n’a plus la possibilité de sauvegarder les réglages dans Garmin Connect. Allez savoir pourquoi. C’est une possibilité qui datait des Fenix 7 et qui était bien pratique en cas de reset ou de retour au SAV. »
Absence corrigée dans la v12.22 du 26/11/2024, avec en plus la possibilité de sélectionner le contenu de la sauvegarde (activités, waypoints…).
Bonjour
Ah cool. Merci, j’avais pas vu (je ne l’ai plus au poignet en ce moment, j’ai d’autres tests en cours).